Trois anciens pontes du régime dos Santos, dont la fille aînée de l’ancien président José Eduardo dos Santos, sont sous le coup de sanctions des États-Unis pour corruption.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (2/5) Transparence, dette, investissements… Le directeur du département Afrique du Fonds monétaire international analyse les relations entre l’institution de Washington et le continent.
Maroc, Égypte, Togo, Éthiopie… Les acteurs du Moyen-Orient remportent de plus en plus de projets solaires et éoliens en Afrique. La percée de Masdar, Acwa, AMEA et Phanes se nourrit d’un accès facilité aux financements.
Peu connu en dehors de son pays, le directeur du groupe familial Carrinho rêve de le faire passer du statut d’importateur à celui de producteur et transformateur de produits agricoles.
Géant gazier et pétrolier, le pays amorce un virage renouvelable avec le lancement, annoncé pour la fin d’octobre, d’un appel d’offres pour 1 gigawatt de projets « propres ». Avec 800 millions de dollars d’investissement à la clé.
Évoqué dès 2020, le possible retrait de Bolloré de ses activités portuaires sur le continent témoigne de la profonde reconfiguration sectorielle en cours, dans un contexte de reprise du trafic post-pandémie.
Si la situation sécuritaire dans le nord du pays, potentiel géant mondial gazier, est stabilisée, les défis à relever pour le président Nyusi et son parti, le Frelimo, restent considérables.
Le tribunal constitutionnel vient d’annuler l’élection d’Adalberto Costa Júnior à la tête du principal parti d’opposition angolais. Ses membres dénoncent une décision politique.
Les prochaines élections générales ne sont que l’an prochain mais la tension monte déjà entre le parti au pouvoir, dirigé par João Lourenço, et l’opposition historique, menée par Adalberto Costa Júnior. Le tout dans un contexte très incertain.
Après deux ans d’absence, l’ancien président est de retour à Luanda alors que son parti, le MPLA, est plus divisé que jamais. Le signe d’une trêve avec son successeur, João Lourenço ?
Malgré les difficultés d’approvisionnement liées à la pandémie de Covid-19 et à la flambée des prix, l’analyste et ancien diplomate Pierre Jacquemot affirme que le continent a les moyens de reconquérir son autonomie alimentaire.
Autrefois dominé par les cabinets internationaux, le métier s’est réajusté sur le continent au profit des acteurs africains. Une cohabitation qui ne va pas sans susciter quelques tensions.
En difficulté depuis plusieurs années, la filiale camerounaise du français Somdiaa se réorganise. Un nouveau tandem, composé de Samuel Libock et d’Emmanuel Castells, est à la manœuvre.
Dans un contexte d’incertitude politique, le ministre des Énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, et le patron de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, croisent le fer pour s’imposer comme pilote des futurs projets « verts ».
L’économiste camerounaise, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), appelle la communauté internationale à accélérer sur le financement de la relance africaine et le continent à booster sa zone de libre-échange.
[Chronique] Soutenu à bout de bras par les bailleurs de fonds, le Mali semble pourtant un cas d’école de l’échec de l’aide internationale. À quand la fin de l’hypocrisie ?
Le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab conteste la décision de l’administration américaine, favorable à son concurrent Mosaic, de taxer ses importations d’engrais.
Si l’action de la banque panafricaine a permis d’accélérer l’électrification du continent, elle doit encore mobiliser davantage opérateurs publics et investisseurs privés.
Avec un fondateur toujours poursuivi par la justice, le groupe doit repenser son modèle de développement et de gouvernance, dans un contexte politique et économique compliqué.
Dans cette seconde partie de l’interview accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais revient sur l’année 2020, des bouleversements entraînés par la pandémie de Covid à la plainte déposée contre son groupe par l’américain Mosaic.
Dans ce premier volet de l’interview exclusive accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais dessine la feuille de route de son groupe pour les dix années à venir.
Si la lutte contre l’évasion fiscale a permis au continent de collecter plus de 34 millions d’euros en 2020, les progrès dans ce domaine sont encore trop lents.
« L’Angola de João Lourenço » (4/5). Élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du miracle économique, João Lourenço est engagé dans une course d’obstacles – dette, privatisations, Covid-19 – et sous le feu des critiques, y compris dans son propre camp.
Au delà de la disgrâce de son patron, Mustapha Bakkoury, l’Agence marocaine pour l’énergie durable doit défendre son bilan pour continuer à s’ériger en modèle de développement des énergies renouvelables.
« L’Angola de João Lourenço » (3/5). Isabel dos Santos, Manuel Vicente, le général Kopelipa : l’ascension de João Lourenço a signé leur perte d’influence. Mais d’autres personnalités ont su tirer leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
« L’Angola de João Lourenço » (2/5). Fer de lance de la rupture avec l’ère dos Santos promise par le président angolais, la croisade anti-corruption s’avère bien difficile à mener et source de tensions. Attention à l’effet boomerang.
« L’Angola de João Lourenço » (1/5). À un an des élections générales, le chef de l’État est en position délicate. À la tête d’un pays en crise et d’un MPLA divisé, parviendra-t-il à garder le contrôle de la situation ?
Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.