[Chronique] Soutenu à bout de bras par les bailleurs de fonds, le Mali semble pourtant un cas d’école de l’échec de l’aide internationale. À quand la fin de l’hypocrisie ?
Le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab conteste la décision de l’administration américaine, favorable à son concurrent Mosaic, de taxer ses importations d’engrais.
Si l’action de la banque panafricaine a permis d’accélérer l’électrification du continent, elle doit encore mobiliser davantage opérateurs publics et investisseurs privés.
Avec un fondateur toujours poursuivi par la justice, le groupe doit repenser son modèle de développement et de gouvernance, dans un contexte politique et économique compliqué.
Dans cette seconde partie de l’interview accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais revient sur l’année 2020, des bouleversements entraînés par la pandémie de Covid à la plainte déposée contre son groupe par l’américain Mosaic.
Dans ce premier volet de l’interview exclusive accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais dessine la feuille de route de son groupe pour les dix années à venir.
Si la lutte contre l’évasion fiscale a permis au continent de collecter plus de 34 millions d’euros en 2020, les progrès dans ce domaine sont encore trop lents.
« L’Angola de João Lourenço » (4/5). Élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du miracle économique, João Lourenço est engagé dans une course d’obstacles – dette, privatisations, Covid-19 – et sous le feu des critiques, y compris dans son propre camp.
Au delà de la disgrâce de son patron, Mustapha Bakkoury, l’Agence marocaine pour l’énergie durable doit défendre son bilan pour continuer à s’ériger en modèle de développement des énergies renouvelables.
« L’Angola de João Lourenço » (3/5). Isabel dos Santos, Manuel Vicente, le général Kopelipa : l’ascension de João Lourenço a signé leur perte d’influence. Mais d’autres personnalités ont su tirer leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
« L’Angola de João Lourenço » (2/5). Fer de lance de la rupture avec l’ère dos Santos promise par le président angolais, la croisade anti-corruption s’avère bien difficile à mener et source de tensions. Attention à l’effet boomerang.
« L’Angola de João Lourenço » (1/5). À un an des élections générales, le chef de l’État est en position délicate. À la tête d’un pays en crise et d’un MPLA divisé, parviendra-t-il à garder le contrôle de la situation ?
Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.
Avec ces financements dans l’énergie et l’eau, la Banque européenne d’investissement veut encourager l’essor d’une économie verte africaine. Tout en continuant à soutenir les PME et le secteur de la santé.
Alors que la banane sud-américaine ne cesse de gagner du terrain sur le marché européen, crucial pour les producteurs ivoiriens, camerounais et ghanéens, l’association panafricaine Afruibana appelle à organiser la résistance.
Le groupe russe avance ses pions avec une stratégie commerciale offensive, tandis que le géant marocain, dominateur dans la région, poursuit sa stratégie collaborative avec les États.
À la tête de Masen depuis plus de dix ans, le président de la région Casablanca-Settat est sous le coup d’une enquête pour mauvaise gestion sur fond de retards des projets solaires du royaume.
La femme d’affaires angolaise et fille aînée de l’ancien président dos Santos accuse l’exécutif angolais d’avoir mené « un complot » pour saisir illégalement ses actifs.
La certification des produits agricoles africains bat son plein, portée par la demande des pays développés. Mais ces labels, tous conçus en dehors de l’Afrique, font débat depuis des années.
Ressources naturelles, savoir-faire technologique, capacités de financement… Chaque pays doit trouver la bonne formule pour verdir la production d’électricité du continent, aujourd’hui à 80 % issue d’énergies fossiles.
Traînant près d’un demi-milliard d’euros de dette – davantage que le budget de la Défense nationale –, la compagnie publique d’électricité ne cesse de creuser son déficit. Sortir de cette spirale infernale ne sera pas chose aisée.
L’administration Biden, suivant une procédure initiée sous la présidence Trump, a confirmé l’imposition de droits de douane sur les importations d’engrais venant du Maroc, un coup dur pour OCP.
Si l’annonce de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire a fait du bruit, il y a encore loin de la parole aux actes : seuls 25 millions d’euros sont à ce jour confirmés.
L’institution panafricaine est sous pression pour maintenir sa note AAA, précieux sésame pour emprunter sur les marchés et conserver son niveau d’activité.
Anciens dirigeants de groupes bancaires réputés, ils sont de plus en plus nombreux à franchir le Rubicon. JA a passé en revue les effectifs de ces financiers qui ont répondu à l’appel de la politique.
Si le secteur du coton – dont est issu le chef de l’État – a largement profité des réformes engagées, les acteurs des autres filières dont la noix de cajou et l’ananas réclament plus de soutien. Objectif : augmenter production et transformation.