Imaginée par la curatrice sud-africaine Zama Phakathi, l’exposition « The Narratives of black hair » s’intéresse à la question des cheveux des Noirs à travers plusieurs récits communs. Un parcours à la fois esthétique et politique.
Fondée en 2017 par le Franco-Congolais Alvin Junior Mak, cette marque de streetwear élégante s’impose doucement dans le paysage de la mode et peut compter sur les ambassadeurs de la scène urbaine pour la faire rayonner.
Le jeune guinéen crève l’écran dans « L’Histoire de Souleymane », le récit haletant d’un livreur à vélo sans papiers, Prix du jury Un certain regard du Festival de Cannes. Installé depuis six ans en France, il est actuellement menacé d’expulsion.
En marge de la programmation officielle du Festival de Cannes, des initiatives privées promeuvent les cinémas d’Afrique et de la diaspora. Visite guidée.
Adapté du livre de Romain Gary relatant l’implication de l’écrivain et de son épouse, l’actrice Jean Seberg, dans le mouvement des droits civiques, ce film s’interroge avec habileté sur l’appropriation de la lutte des Noirs quand on est blancs et privilégiés.
Dans ce documentaire en cinq épisodes signé Rachel Kwarteng, douze femmes afro-descendantes se confient sur leur rapport à leurs cheveux, longtemps objet de mépris. Un récit de la résignation à l’émancipation.
Humoristes, danseuses, comédiennes, scénaristes… Nombreuses sont celles qui ont défendu des créations sur la condition et l’émancipation des femmes lors de la 13e édition du Masa. Entre rire et émotion, ces artistes ont su capturer le public, enfin prêt à se rallier à la cause.
La Friche la Belle de mai, à Marseille, consacre un cycle et deux expositions aux artistes d’outre-mer. Un temps fort qui replace ces territoires au cœur de la scène artistique contemporaine.
Femua et pavillon ivoirien à la Biennale de Venise : la ministre de la Culture et de la Francophonie mise sur l’accélération des industries culturelles et créatives comme facteur de développement. Entretien avec celle qui s’apprête à recevoir le Rwanda et la Corée du Sud en invités d’honneur du Masa.
Ce bijou de cinéma expérimental relate le parcours d’un Nigérian à San Francisco, en plein mouvement des Black Panthers. Jamais diffusé en salles au moment de sa sortie, en 1971, le film voit enfin le jour en version restaurée.
Traditionnellement implantées dans le quartier de Château Rouge, les échoppes alimentaires africaines font peau neuve. Et attirent autant la diaspora que les bobos.
L’artiste représentera la France à la Biennale de Venise, qui s’ouvre le 20 avril. Rencontre avec un créateur qui réinvente les espaces d’exposition et propose de décentrer le regard que l’on porte sur le monde.
Sacrée meilleure artiste 2023 sur TikTok France, Lyna Mahyem révèle le deuxième volet de « Mon âme ». Un quatrième album entre afro-pop et R&B, variétés française et arabe, qui abolit toutes les frontières.
Si la précédente édition cannoise avait largement représenté le continent dans ses différentes sections, aucun long-métrage africain n’a été retenu dans la sélection officielle cette année.
Tourné au plus près des humanitaires venant en aide aux migrants, ce film montre les limites d’une politique migratoire où le contrôle des frontières a été délégué à la Libye.
Classée Maison des illustres, cette habitation créole pourrait bien voir le rêve du poète martiniquais se concrétiser. Ce futur lieu de résidence d’artistes accueillera aussi la bibliothèque personnelle et la collection d’art de l’écrivain.
Avec « Black Tea », le réalisateur mauritanien dépeint une histoire d’amour entre une Ivoirienne en exil dans un Canton onirique et un Chinois. Une rencontre sino-africaine comme on en voit peu au cinéma.
Le plan touristique d’envergure que le gouvernement béninois a conçu s’appuie sur le volet culturel et historique de Porto-Novo, Cotonou et Ouidah. Objectif, attirer tous les publics en proposant une offre muséale « occidentalisée ».
Magistralement interprété, ce texte coup de poing de l’autrice camerounaise est mis en scène par Catherine Vrignaud Cohen au Théâtre de la Reine Blanche, à Paris, jusqu’au 10 mars.
Sénégal, Burkina, Côte d’Ivoire… Des afronovelas aux fictions plébiscitées par les distributeurs internationaux, les séries africaines ont le vent en poupe. Mais si le marché est en pleine effervescence, son économie demeure balbutiante.
Comment vivent les icônes de l’afro-pop, qui s’affichent diamants autour du cou et bagouses en or aux doigts ? En marge des concerts et des streams, quel est leur modèle économique et comment construisent-elles leur empire ?
Dans ce documentaire bouleversant, la réalisatrice brosse le portrait de sa mère, l’actrice palestinienne Hiam Abbass, et de toute une lignée de femmes, dont les histoires ont été tues.
Exit, le mythe de la poupée vaudoue truffée d’aiguilles pour jeter de mauvais sorts, « une invention de Hollywood ! » Le gouvernement béninois a pour ambition de faire de la cité historique de Ouidah la destination spirituelle phare des Africains et des diasporas.
Le rappeur camerounais installé à Los Angeles revient avec « Take Ova », un morceau annonciateur d’un nouvel album, « African Gentleman », qui marque un tournant pop dans sa carrière.
Joué à Avignon sur fond de polémique raciste, ce spectacle signé Rebecca Chaillon était présenté jusqu’au 17 décembre aux Ateliers Berthier du Théâtre de l’Odéon. On a testé la performance côté femmes noires et métisses et gagné une barre chocolatée.
Après « Les Misérables », le réalisateur tourne une nouvelle fois dans les grands ensembles des banlieues françaises et filme le mal-logement des années 2000. Il s’implique aussi sur le continent, grâce à son École Kourtrajmé.
Dans un documentaire truffé d’images d’archives personnelles et inédites, la réalisatrice portugaise Ana Sofia Fonseca brosse le portrait intime de celle qui a inscrit le Cap-Vert sur la carte du monde.
Le Belgo-Congolais dévoile un premier film à l’image de ses albums, entre abstraction et contemplation. Cette œuvre globale, qui s’accompagne de la sortie de quatre albums, représentera la Belgique aux Oscars.