Le chanteur congolais achève 2023 avec trois concerts événements, dont un à Paris, à La Défense Arena. Et, malgré la menace des combattants, il compte bien offrir un spectacle historique ce 25 novembre.
Fondatrice du restaurant Mama Nissa, Hanane Abdelli est à l’origine d’un livre de recettes pensé avec sa mère, Anissa, également aux fourneaux de sa table parisienne. Un témoignage qui donne ses lettres de noblesse à une cuisine méconnue.
Une centaine d’étoffes imprimées à l’effigie de chefs d’États africains, avec des messages politique ou d’utilité publique, sont exposées au Musée du quai Branly, à Paris. Un don de l’unique collectionneur du genre, Bernard Collet.
Le réalisateur soudanais revient sur le passé douloureux de son pays, divisé par une longue guerre opposant le Nord et le Sud. Un film qui questionne le racisme tacitement ancré dans ce pays en pleine mutation.
Depuis vingt ans, la chanteuse germano-nigériane diffuse sa soul panafricaine loin des tendances et des mesures d’audience. Avec « Back and Forth », elle prouve qu’elle ne cesse de se réinventer.
Popularisée par Steven Spielberg, cette mutinerie qui mena à l’émancipation des captifs est l’une des plus connues du grand public. Mais que sait-on vraiment de cette révolte qui polarisa les États-Unis au point de marquer une étape déterminante dans la lutte abolitionniste ?
La France a intimé de suspendre toute coopération culturelle avec ces trois pays du Sahel. Comment les artistes et les acteurs de la culture vivent-ils cette situation ?
Après le succès d’un premier événement consacré à l’Algérie, ce collectif, qui réunit des personnes mi-Arabes et mi-Avengers et toutes issues du monde de la culture et des médias, parle du Maroc à travers une série de tables rondes et de concerts au Docks B, à Pantin (région parisienne).
Après des années passées à produire les sons des plus grands, de Snoop Dog à Booba, le fils prodige de Manu Dibango dévoile le deuxième volet de « Wolves of Africa ». Un album à l’essence résolument hip-hop makossa.
À la croisée de la satire sociale et du western, « Déserts », le nouveau film du réalisateur marocain présenté au dernier festival de Cannes, résonne tragiquement avec l’actualité du pays, récemment frappé par un tremblement de terre qui a fait plus de 2 500 morts
Après le succès de « Hypertension », le chanteur nigérian publie « DND ». Un univers à la croisée de la musique fuji et de l’afrobeats qui se démarque dans un marché de l’afropop saturé.
Plébiscitée par Stromae et Keziah Jones, la marque conçue dans les ateliers de Grand-Bassam ouvre une boutique à Paris. Une première pour une enseigne haut de gamme africaine.
Dans « Voyager solo, même pas peur », un précis de voyage illustré, la globe-trotteuse Mariam N’diaye, alias May West, raconte ses pérégrinations en Afrique et ailleurs. Une odyssée entre initiation et ouverture à l’autre.
Le 1er juillet, le restaurant Jefe Burger a ouvert ses portes dans le 16e arrondissement de Paris, avec pour patron Ninho et, aux fourneaux, Xavier Pincemin, Top Chef 2016. Une alliance street cred et street food qui fait recette.
Ce genre musical tout droit venu d’Afrique du Sud fait bouger la jeunesse du monde entier. Un phénomène qui décloisonne les styles et les frontières dans un élan panafricain.
Membre du jury hip-hop des Jeux en RDC, du 28 juillet au 6 août, le danseur burkinabè espère voir l’Afrique briller dans cette nouvelle discipline olympique en France en 2024.
Anana Aboubacar Harouna, leader du groupe touareg nigérien, revient sur le coup d’État contre le président Bazoum. Alors que les sanctions ordonnées par la Cedeao sont d’une sévérité historique, il se dit inquiet pour la population.
Tirée du roman éponyme, la pièce « Vaincre à Rome » retrace la course mythique de l’Éthiopien Abebe Bikila, qui a pulvérisé le record du marathon aux Jeux olympiques de 1960. Elle sera présentée du 7 au 24 juillet au Festival d’Avignon, à la Manufacture.
Alors que deux expositions lui sont consacrées, cette étoffe longtemps boudée par la jeunesse réinvestit le vestiaire contemporain sous l’impulsion d’une nouvelle génération de designers de mode.
L’exposition « Esclavage, mémoires normandes » retrace en trois temps l’implication des villes du Havre, de Honfleur et de Rouen dans la traite atlantique. Un passé peu exposé, à découvrir jusqu’au 10 novembre.
Dans son essai « À qui profite le sale », la philosophe Benjamine Weill dresse un état des lieux d’un secteur musical lucratif et régulièrement taxé de sexisme, tout en s’interrogeant sur ceux qui en tirent vraiment profit.
La réalisatrice camerounaise signe « Mambar Pierrette », l’histoire d’une couturière et mère de famille isolée dans un quartier sensible de Douala. Un très beau film, présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, sur la condition des femmes précaires dans une société camerounaise en crise.
Des pionniers du genre, honorés sur la Croisette, à la nouvelle génération… Pour sa 76e édition, le festival de Cannes a mis ses pendules à l’heure africaine.
Présenté hors compétition, le premier film du Franco-Algérien Élias Belkeddar suit les pérégrinations de deux bandits français en Algérie. Un exil sous forme d’errance délirante.
L’acteur français révélé dans « Les Misérables » de Ladj Ly multiplie les projets. À l’affiche de cinq films et de deux séries cette année, il est sur orbite dans « La Gravité » de Cédric Ido, un film de genre brillant.
Dans ce deuxième long-métrage de Cédric Ido, la cité est le théâtre d’un étrange alignement des planètes. Une illustration du plafond de verre que le réalisateur franco-burkinabè imagine dans un film réussi, à la croisée du comics et du récit d’anticipation.
Avec « Le Jeune Imam », Kim Chapiron signe un quatrième long-métrage, coécrit avec Ladj Ly, sur les arnaques aux voyages organisés à la Mecque. Bien que seulement effleuré, le sujet a le mérite d’être exposé.