Anana Aboubacar Harouna, leader du groupe touareg nigérien, revient sur le coup d’État contre le président Bazoum. Alors que les sanctions ordonnées par la Cedeao sont d’une sévérité historique, il se dit inquiet pour la population.
Tirée du roman éponyme, la pièce « Vaincre à Rome » retrace la course mythique de l’Éthiopien Abebe Bikila, qui a pulvérisé le record du marathon aux Jeux olympiques de 1960. Elle sera présentée du 7 au 24 juillet au Festival d’Avignon, à la Manufacture.
Alors que deux expositions lui sont consacrées, cette étoffe longtemps boudée par la jeunesse réinvestit le vestiaire contemporain sous l’impulsion d’une nouvelle génération de designers de mode.
L’exposition « Esclavage, mémoires normandes » retrace en trois temps l’implication des villes du Havre, de Honfleur et de Rouen dans la traite atlantique. Un passé peu exposé, à découvrir jusqu’au 10 novembre.
Dans son essai « À qui profite le sale », la philosophe Benjamine Weill dresse un état des lieux d’un secteur musical lucratif et régulièrement taxé de sexisme, tout en s’interrogeant sur ceux qui en tirent vraiment profit.
La réalisatrice camerounaise signe « Mambar Pierrette », l’histoire d’une couturière et mère de famille isolée dans un quartier sensible de Douala. Un très beau film, présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, sur la condition des femmes précaires dans une société camerounaise en crise.
Des pionniers du genre, honorés sur la Croisette, à la nouvelle génération… Pour sa 76e édition, le festival de Cannes a mis ses pendules à l’heure africaine.
Présenté hors compétition, le premier film du Franco-Algérien Élias Belkeddar suit les pérégrinations de deux bandits français en Algérie. Un exil sous forme d’errance délirante.
L’acteur français révélé dans « Les Misérables » de Ladj Ly multiplie les projets. À l’affiche de cinq films et de deux séries cette année, il est sur orbite dans « La Gravité » de Cédric Ido, un film de genre brillant.
Dans ce deuxième long-métrage de Cédric Ido, la cité est le théâtre d’un étrange alignement des planètes. Une illustration du plafond de verre que le réalisateur franco-burkinabè imagine dans un film réussi, à la croisée du comics et du récit d’anticipation.
Avec « Le Jeune Imam », Kim Chapiron signe un quatrième long-métrage, coécrit avec Ladj Ly, sur les arnaques aux voyages organisés à la Mecque. Bien que seulement effleuré, le sujet a le mérite d’être exposé.
Mehdi Hmili signe un deuxième long-métrage intense, inspiré de sa jeunesse passée dans une cité HLM de Tunis, entre précarité, rêves et désillusions. Un film en hommage aux oubliés de la révolution.
Il a officié loin des projecteurs en produisant les tubes des plus grands de la scène urbaine pendant plus de dix ans. À 35 ans, ce faiseur de hits signe chez Universal en son nom et dévoile ses premiers titres, à la croisée de la rumba et de l’électro.
Si son cru 2022 avait vu le continent sous-représenté, notamment le sud du Sahara, la Croisette met cette année à l’honneur pas moins de douze films africains.
Le fondateur du Comptoir des mines à Marrakech, vingt ans d’expérience à son actif, dresse un état des lieux du marché de l’art local. Rencontre à Guéliz.
Dans son deuxième long-métrage, la réalisatrice marocaine Maryam Touzani dépeint avec tendresse et humanité un triangle amoureux sur fond d’homosexualité.
Le festival de cinéma burkinabè s’est achevé ce samedi 4 mars en récompensant le film de Youssef Chebbi. Cette édition, organisée dans un contexte sécuritaire tendu, a permis à Ibrahim Traoré de se mettre sous le feu des projecteurs.
Ce premier long-métrage du réalisateur tunisien Youssef Chebbi a obtenu la plus prestigieuse des récompenses du Fespaco ce samedi 4 mars. Le film est une allégorie sur la révolution, dans un brasier où se mêlent mystique et mystère.
Crise sécuritaire, situation des déplacés, rupture avec la France… Le rappeur burkinabè revient sur les difficultés qu’affronte le Pays des Hommes intègres.
Discret dans la vie, le comédien illumine l’écran. Il est à l’affiche de deux films : « Pour la France », de Rachid Hami, et « Goutte d’Or », de Clément Cogitore.
La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou débute ce samedi 25 février dans un contexte particulier, marqué par l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré et la multiplication des attaques jihadistes dans le pays.
La foire d’art contemporain africain a fait son grand retour dans la ville rouge du 9 au 12 février, alors que se lançait aussi le Festival africain du livre de Marrakech.
À l’affiche du « Marchand de sable » de Steve Achiepo, le Français d’origine sénégalaise tient, pour la première fois, le rôle principal. Et donne la réplique à Aïssa Maïga.
Le réalisateur Rachid Hami revient sur l’histoire de son frère, un brillant élève-officier de l’école militaire française, décédé lors d’un bahutage. Loin de l’affaire judiciaire, il signe avant tout un portait nuancé mais résolument politique d’une famille qui a fait beaucoup de sacrifices, sans renoncer à sa culture.
L’assassinat de cet adolescent noir dans le Mississippi en 1955 fut l’un des catalyseurs du mouvement des droits civiques. Le long-métrage de Chinonye Chukwu documente ces années de lutte des Africains-Américains pour l’égalité et la justice.
L’actrice crève l’écran aux côtés de Stéphane Bak et d’Ahmed Sylla dans « Un petit frère », de Léonor Serraille. Une fresque familiale qui suit la trajectoire d’une mère célibataire ayant quitté la Côte d’Ivoire pour la France, loin des poncifs habituels.
Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur d’origine tunisienne suit la trajectoire d’une jeune fille noire pleine d’allant qui tente de trouver sa place au cœur du ballet blanc.