S’appuyant jusqu’à présent sur la diplomatie et le soft power pour peser sur le continent, l’Arabie saoudite entend désormais y prendre des positions économiques. Autant pour défendre sa place sur la scène internationale que pour assurer son avenir dans l’après-pétrole.
Conçue pour accueillir 15 millions de passagers par an, l’infrastructure incarne les ambitions aériennes de l’Angola. Et concrétise un projet pharaonique lancé… en 2005.
En amont du démarrage de la campagne de commercialisation des graines, les autorités multiplient les mesures de soutien à un secteur clé de l’agriculture du pays mais qui connaît des difficultés.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Nouvel entrant face aux pays développés, le continent investit de plus en plus dans le secteur spatial. S’il en attend d’importantes retombées en termes de développement, les défis, notamment sur le plan de la formation, restent nombreux.
La création de ces plateformes rassemblant tous les acteurs d’une filière, stratégie héritée de la présidence de Macky Sall et reprise par l’exécutif de Bassirou Diomaye Faye, doit permettre au Sénégal d’enclencher une révolution agro-industrielle qui favorise la transformation locale. Mais, pour l’heure, le bilan est mince.
Qu’importe leur secteur d’activité, les PME continentales se confrontent toujours autant au manque de financements, de talents et de bonnes pratiques de gouvernance. Mais elles ont d’autres points forts, estime le fondateur du cabinet AfricSearch.
La percée de l’entrepreneur ivoirien dans la transformation de l’or brun illustre le dynamisme du secteur, en réponse à la volonté des autorités d’accroître la valeur ajoutée produite localement.
En rachetant les actifs du groupe Castel au Cameroun et au Congo, le patron des patrons camerounais s’impose comme le leader du marché de la farine dans son pays. Une montée en puissance qui n’est pas sans risques.
L’alliance avec un grand transformateur malaisien doit permettre au CCC, le régulateur du secteur du cacao en Côte d’Ivoire, de monter en puissance sur la transformation des fèves. Un partenariat stratégique qui interpelle dans le monde de l’or brun.
Selon nos informations, le fondateur du leader sénégalais de l’aviculture, Babacar Ngom, envisage de céder le contrôle de son groupe à l’américain Seaboard, géant de la minoterie en Afrique. Un mouvement pour sortir ce fleuron ouest-africain de l’agro-alimentaire d’une mauvaise passe.
Via sa filiale Teralys, le fonds d’investissement s’apprête à racheter le fabricant italien de pâte à tartiner Nutkao, implanté en Europe, aux États-Unis et au Ghana. Une opération qui confirme son appétit pour l’agrobusiness.
À la faveur d’une décision du producteur américain Mosaic, le géant marocain des phosphates entrevoit une détente sur l’imposition de droits de douane à ses exportations.
Le géant pétrolier lusophone figure parmi les plus importants débiteurs africains de Pékin. Une position qui place le président angolais, João Lourenço, sous pression.
Si les derniers résultats annuels du groupe singapourien demeurent solides, il rencontre des difficultés à finaliser sa réorganisation, butant sur les introductions en bourse annoncées.
Dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko, cet économiste connu pour ses positions réformistes sur la monnaie ouest-africaine a été désigné pour prendre les rênes d’un portefeuille aux larges prérogatives. À ses côtés figurent d’autres profils issus des milieux financier et économique.
Récolte en baisse, grogne des producteurs… La filière cacaoyère ivoirienne est sous pression, alors que les cours de la fève atteignent des sommets historiques. Une situation qui déstabilise le pays, pourtant premier producteur mondial d’or brun.
Le groupe marocain, que dirige la famille Chaouni, cède le contrôle de sa filiale négoce au dubaïote Invictus. Une alliance « gagnant-gagnant » selon les deux parties, mais qui n’en suscite pas moins des interrogations.
Le géant marocain dirigé par Mostafa Terrab présente des résultats 2023 en repli par rapport à 2022 et 2021, deux années fastes. Ce qui ne l’empêche pas de maintenir ses ambitions et ses investissements.
Si la Côte d’Ivoire et le Ghana sont les leaders mondiaux historiques de la production d’or brun, ils subissent la compétition croissante des producteurs latino-américains, Équateur en tête.
Après le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, l’ancien économiste en chef de la Banque africaine de développement, l’Algérien Rabah Arezki, prépare sa candidature et n’attend plus que le feu vert d’Alger. Mais il risque d’être confronté à d’autres profils de taille.
Sur le marché mondialisé et très concurrentiel de l’or brun, la Côte d’Ivoire a su s’imposer comme le premier broyeur mondial. Une réussite qui ne doit pas faire oublier la concentration du secteur. Décryptage en infographies.
Changement de nom, nouveau plan stratégique, relation avec la maison mère et essor de l’agriculture africaine… Pour le patron de la filiale sucre et céréales de Castel, il faut plus que jamais investir dans la production et la transformation locales.
Le géant pétrolier lusophone répond à une demande de longue date du Fonds monétaire international, mais avance de façon très progressive pour limiter la contestation sociale.
Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
Vision, climat des affaires, financements, infrastructures et formation : tels sont les grands axes du plan de bataille destiné à concrétiser une ambition de longue date. Explications.
Les multinationales de l’agroalimentaire, dont les produits sont largement consommés sur le continent, font face à des vents contraires en raison de l’inflation.
Premier producteur mondial de noix brutes, Abidjan va confirmer en 2024 sa position de deuxième exportateur international d’amandes de cajou, devant New Delhi. L’illustration de son pari réussi sur la transformation.
Alors que la justice angolaise a resserré en début d’année son étau sur la fille de l’ancien président dos Santos, celle-ci réplique dans la presse portugaise.