Si le bilan de la place marocaine n’est pas aussi sombre que d’aucuns auraient pu le craindre, Casa le doit à une poignée d’entreprises qui ont tiré vers le haut l’ensemble de la cote.
Le constructeur français espère un coup de boost pour ses usines marocaines grâce à la remise au goût du jour de deux de ses anciens succès commerciaux et au renforcement de son intégration locale.
Passé en à peine plus de trente ans du statut de petit Poucet à celui d’acteur de haut rang, le groupe marocain qui a noué des partenariats prestigieux et su imposer ses produits en stars des rayons ouest-africains ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Au terme d’un long processus de certification, ce label américain garantit un encadrement de qualité et permet à ses membres de nouer des partenariats et des échanges internationaux.
Le géant mondial, qui revendique plus de 100 millions de dollars investis en trois ans au Maroc, anticipe une révolution des habitudes de ses clients – en Afrique également. Et plaide pour une réglementation plus flexible.
Malgré un budget d’investissement ambitieux et une économie diversifiée, la relance de la croissance marocaine sera aussi dépendante de la météo et de la santé financière de ses partenaires.
Sous la houlette de son nouveau PDG, Azzedine El Mountassir Billah, le troisième opérateur marocain compte se lancer hors de ses frontières. Reste à trouver la bonne formule.
La crise du Covid-19 force les banques à évaluer leurs risques de crédit sur une base très incertaine. Décryptage avec Ismail Douiri, DG délégué de Attijariwafa Bank.
L’intégration des trois banques acquises fin 2019 par la Banque centrale populaire met plus de temps que prévu à booster la part subsaharienne des revenus du groupe. Le décryptage de Jeune Afrique.
Malgré les réformes du régime fiscal applicable à Casablanca Finance City, le royaume restera au nombre des pays « sous surveillance » tant que son dossier n’aura pas été réexaminé par l’OCDE.
Alors que les besoins en fonds propres brident le développement de son portefeuille de crédits depuis des années, la banque va aussi être amputée de certains de ses revenus par la crise du Covid.
Appuyant son développement sur la force de frappe de son actionnaire majoritaire Altice, propriété de Patrick Drahi, Karim Bernoussi vise désormais le marché anglophone.
En dépit de la pandémie de coronavirus, la filiale du géant émirati, premier producteur d’électricité du royaume, tient bon la barre. Elle a reprofilé sa dette et maintient ses ambitions continentales.
Après avoir bouclé la restructuration du troisième opérateur marocain, Nadia Fassi Fehri passe le flambeau à Azzedine El Mountassir Billah, l’ancien patron de l’ANRT, le gendarme des télécoms.
Alors que l’énigmatique Elite Capital & Co a renoncé à la reprise de l’unique raffinerie marocaine, la banque chargée d’accompagner l’épineuse liquidation poursuit sa recherche d’un acheteur potentiel.
Outre la discrétion, Saïd Rkaïbi, Saïd Alj et Mohamed Tazi ont en commun un portefeuille solide et diversifié à la Bourse marocaine. Zoom sur leurs sociétés de prédilection.
Si la capitale économique du royaume s’est mobilisée très tôt contre les épisodes de pluies diluviennes, elle doit encore poursuivre ses efforts. 5e épisode de notre série sur les villes face au défi climatique.
Si le développement continental du premier assureur marocain est encore timide, l’Afrique devrait avoir la part belle dans la nouvelle feuille de route du groupe.
Connu pour son contrôle d’Auto Nejma, distributeur exclusif de Mercedes-Benz au Maroc, Hakam Abdellatif a aussi constitué un enviable portefeuille d’actifs sur la place financière. Décryptage.
Le projet de fusionner l’Office national des chemins de fer (ONCF) et Autoroutes du Maroc (ADM) vise à régler leurs problèmes d’endettement. Mais il ne sera pas effectif avant plusieurs mois.
L’ex-patron d’Alliances entre au conseil d’administration du promoteur. Sa mission : veiller à l’application de la feuille de route qu’il a lui-même tracée.
Si la crise liée au coronavirus a contribué à l’ascension des télécoms et à la chute du tourisme, c’est la sécheresse qui est à blâmer pour les mauvaises performances de l’agriculture.
Pour faire face à la crise, l’État apporte un soutien massif aux entreprises et aux ménages. Objectif : faire redécoller l’économie dès le mois de septembre…
Le spécialiste marocain de l’aviculture, qui a connu un développement rapide depuis 2009, continue au prix d’un endettement important, d’intéresser des investisseurs de premier plan.
Pour financer le développement de son holding familial et de son navire amiral Dislog, l’ancien ministre marocain fait depuis quinze ans le choix d’ouvrir son tour de table à des fonds d’investissements. Un choix qui se révèle payant.