Après la déroute de la CAN, le patron de la Fédération algérienne de football a annoncé la fin du contrat du sélectionneur, assortie de trois mois d’indemnités. Exigeant le respect des termes dudit contrat, celui-ci menace désormais de porter l’affaire devant les instances internationales.
À dix mois de la fin de son premier mandat et de la prochaine élection présidentielle, le chef de l’État dresse un bilan positif de ses quatre années au palais d’El-Mouradia. De quoi alimenter les spéculations sur sa candidature à sa propre succession.
L’ex-numéro 10 des Bleus et champion du monde 1998 n’a pas donné suite à la proposition qui lui a été faite par la fédération algérienne de prendre la place de Djamel Belmadi.
Après avoir insulté les Ivoiriens dans une vidéo réalisée en marge de la CAN, l’influenceuse franco-algérienne Sofia Benlemanne a été arrêtée. Elle devrait être rapidement expulsée vers Alger.
Si Alger affirme avoir récupéré l’équivalent de 30 milliards de dollars de biens appartenant aux anciens dirigeants et ex-hommes d’affaires sous Bouteflika, la récupération des avoirs détenus à l’étranger se révèle compliquée, voire impossible.
Déjà emprisonné durant ses années étudiantes, le fondateur des médias indépendants Maghreb Émergent et Radio M n’a cessé de défendre la démocratie, et était l’un des porte-voix du hirak. Insupportable aux yeux du pouvoir algérien.
Réunis cette semaine à Constantine, les membres de la commission mixte sur la colonisation et la mémoire ont défini un calendrier de travail et soumis des propositions à Abdelmadjid Tebboune et à Emmanuel Macron.
Pour la première fois depuis sa création en août 2022, la commission mixte algéro-française, chargée par Alger et Paris du travail de mémoire sur la colonisation française, va se réunir à Constantine.
Écarté en mars du ministère des Affaires étrangères, le diplomate vient d’être désigné comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Soudan.
Huit vice-présidents du groupe pétrolier algérien viennent d’être limogés par décret présidentiel. Ils avaient été nommés en mars 2020 par l’ancien PDG, lui-même remercié en octobre dernier.
Le blogueur et opposant, qui a fait l’objet de neuf mandats d’arrêts internationaux lancés par des juges algériens et dont le président Tebboune avait directement demandé l’extradition à Emmanuel Macron, vient d’obtenir le statut de réfugié politique en France.
Les juges algériens tentent depuis des années de mettre la main sur ce membre de la garde rapprochée de Bouteflika impliqué dans de nombreux dossiers de corruption. Si la justice suisse a autorisé la transmission de certains documents bancaires, son extradition reste encore très incertaine.
Membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Frédéric Petit a rencontré diplomates et acteurs de la coopération, en France et en Algérie. Points de crispation, pistes pour en sortir… Que contient son rapport ?
Les derniers captifs de la smala quittent l’île de Sainte-Marguerite en 1848, peu de temps après la reddition, en décembre 1847, de leur chef, l’émir Abdelkader. Des prisonniers algériens resteront toutefois détenus dans le fort jusqu’en 1884.
Après la conquête de l’Algérie, l’exil, la séparation et la nostalgie plongent certains des détenus de l’île Sainte-Marguerite dans une profonde tristesse. Leur santé physique et mentale se dégrade, parfois jusqu’à la folie. Mais, malgré les demandes officielles, aucun n’est libéré.
Déportés sur l’île Sainte-Marguerite à partir de 1843, les proches d’Abdelkader et de ses principaux lieutenants vont connaître des conditions de détention particulièrement difficiles, qui coûteront la vie à plusieurs enfants.
Le 16 mai 1843, la smala de l’émir Abdelkader tombe entre les mains des troupes du duc d’Aumale. Parmi les 3 000 prisonniers, plusieurs centaines – des proches des principaux lieutenants du chef rebelle – sont envoyés en France.
Entre 1841 et 1884, au cœur de la conquête française de l’Algérie, des milliers de prisonniers ont été déportés, sans jugement pour la plupart, sur l’île Sainte-Marguerite, au large de Cannes. Plongée dans l’histoire méconnue de ces hommes et de ces femmes qui ont vécu les traumas de l’exil et du bannissement.
Accusé à tort d’avoir allumé des incendies en Kabylie, Djamel Bensmail a été lynché et brûlé par la foule. En appel, la justice a prononcé 38 condamnations à mort contre les assassins. Que s’est-il vraiment passé le 11 août 2021 à Larba Nath Irathen ?
Plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, aux quatre coins du pays en soutien à la Palestine, alors que les rassemblements populaires sont strictement encadrés, sinon interdits, depuis 2021.
Disparu dimanche dernier, ce général à la retraite connu pour son franc-parler était la bête noire d’Ahmed Gaïd Salah et de l’ancien clan présidentiel, dont les figures de proue croupissent aujourd’hui en prison.
La veille de l’attribution de l’organisation des Coupes d’Afrique des nations 2025 et 2027, l’Algérie, candidat sérieux, a surpris tout le monde en annonçant son désistement. Pourquoi et comment cette décision a-t-elle été prise ?
Depuis son installation en mai 2023 à l’initiative du président Tebboune, un comité interministériel censé traquer les surfacturations et la fuite des capitaux a infligé de lourdes amendes à des hommes d’affaires. Le week-end dernier, les autorités ont annoncé son gel temporaire.
Livrée avec quatorze ans de retard, marquée par des procès pour corruption, lestée par un budget en augmentation constante, l’autoroute Est-Ouest est-elle au moins cette infrastructure moderne qu’on avait promise aux automobilistes ? Il est permis d’en douter.
En Algérie, dès 2009, les premiers soupçons de malversations concernant le chantier de l’autoroute Est-Ouest donnent lieu à des enquêtes. Des intermédiaires sont condamnés, mais les plus hauts responsables, protégés par la présidence, restent intouchables.
Le dossier de l’autoroute Est-Ouest est plein de surprises. La première a sans doute été l’attribution d’une tranche des travaux à un prestataire chinois qui ne semblait guère qualifié. Derrière ce choix curieux des autorités algériennes, l’ombre du sulfureux homme d’affaires Pierre Falcone.