Accusé d’avoir engagé un cabinet de lobbying américain, l’ex-cacique du régime Bouteflika affirme ne pas connaitre l’existence de ce contrat. Les documents consultés par JA indiquent qu’il n’a effectué aucun versement, mais que ledit contrat court toujours…
Interrogé, lors de la conférence consacrée ce 27 février à sa nouvelle politique africaine, sur le coup de froid entre l’Algérie et la France après « l’affaire Bouraoui », le président français s’est dit confiant dans la solidité de la relation, évoquant sans les nommer ceux qui auraient intérêt à la saborder.
Sucre, huile, dattes, ciment et acier : entre 2019 et 2022, le volume des ventes à l’international – hors secteur pétrogazier – a quadruplé. Alger vise désormais les 10 milliards de dollars annuels pour accélérer la diversification de son économie.
Après des années de retrait dû à la paralysie de son appareil diplomatique consécutive à la dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, Alger tente de faire son grand retour sur la scène internationale.
À deux ans de la fin du mandat du président Abdelmadjid Tebboune, l’heure est à un premier bilan. Pour le pouvoir, « l’Algérie nouvelle » est sur la bonne voie. Pour une partie des Algériens, le pays est muselé.
La militante franco-algérienne a quitté son pays en passant par la Tunisie grâce au passeport de sa mère, avant de bénéficier de la protection diplomatique française. D’Alger à Lyon en passant par Annaba et Tunis, récit d’une affaire d’État.
Alors que l’Espagne célèbre son amitié avec le Maroc, les relations du royaume ibérique avec l’Algérie sont au point mort depuis le rappel de l’ambassadeur algérien à Madrid, en mars 2022, et la suspension du traité d’amitié. Un refroidissement qui se traduit déjà par un lourd déficit commercial pour l’Espagne.
Les noms des dix historiens français et algériens chargés de travailler sur les archives de la colonisation et de la guerre d’Algérie sont désormais connus. Mais leur feuille de route est encore floue.
Abdelmadjid Tebboune se rendra en France en mai prochain. Sa dernière visite, lorsqu’il était Premier ministre en 2017, pour une rencontre informelle avec son homologue Édouard Philippe, lui avait coûté son poste. Retour sur un épisode qui a durablement marqué le président algérien.
Dans une longue interview publiée par « Le Point », le président français détaille sa vision de la relation entre la France et l’Algérie, y compris sur les sujets qui fâchent. Et commente au passage les tensions persistantes entre Alger et Rabat, déclarant ne pas croire à l’hypothèse d’une guerre.
Le nom du marchand d’armes français est revenu hanter le procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, au cours duquel le procureur a requis de lourdes peines contre d’anciens ministres. Quel rôle Falcone a-t-il joué au profit des Chinois ?
Ancien ministre de la Culture sous Bouteflika, Azzedine Mihoubi était passé tout près du pouvoir suprême en 2019, au terme d’un scrutin dans lequel s’affrontèrent les services secrets et l’armée.
Directeur de Radio M et « Maghreb Émergent », médias critiques à l’égard du pouvoir et de l’armée, Ihsane El-Kadi a été arrêté et placé en garde à vue.
Le président algérien a démenti l’existence d’une mission de bons offices du roi de Jordanie dans le conflit qui oppose Alger et Rabat. Il estime même que la crise est telle qu’il ne saurait être question de médiation.
Le nouveau stade de Baraki, à Alger, portera le nom de Nelson Mandela. Un juste retour des choses, tant les relations nouées par l’ex-président sud-africain avec les Algériens étaient étroites.
Forgée dès avant l’indépendance, la relation privilégiée entre Alger et Moscou ne s’est jamais démentie, pas même après la chute de l’URSS. La prochaine visite du président Tebboune en Russie, sur fond de guerre en Ukraine et de gros contrats militaires, devrait encore la renforcer.
Le conglomérat industriel a reconnu le versement de dessous-de-table au Brésil et en Algérie. Le volet algérien concerne un contrat de 48 millions d’euros pour une raffinerie à Arzew.
La mairie de Marseille a décidé de débaptiser l’école Bugeaud pour lui donner le nom du jeune tirailleur algérien Ahmed Litim, mort au combat en août 1944 contre les troupes nazies. Qui est donc ce jeune caporal qui supplante le bourreau ?
L’Élysée a bien reçu la liste des cinq historiens français, trois hommes et deux femmes, qui devront faire partie de la commission mixte sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Aucun agenda n’a été fixé pour le début des travaux ni pour l’officialisation de cette liste.
Le président Abdelmadjid Tebboune a nommé les cinq historiens qui feront partie de la commission mixte algéro-française chargée d’étudier les archives de la période coloniale et de la guerre d’Algérie. L’Élysée n’a pas encore rendu publics les noms des experts français.
L’ancien ministre a été inculpé le 28 novembre dans le cadre d’une enquête sur de possibles malversations lorsqu’il dirigeait l’Agence nationale d’édition et de publicité. Au-delà de son cas personnel, c’est tout le système d’attribution de fonds publics à la presse écrite sous l’ère Bouteflika qui intéresse la justice.
Ancien patron des services secrets, ex-éminence grise du président Zeroual, homme d’affaires prospère, le général-major Mohamed Betchine est décédé mardi 29 novembre, emportant avec lui de nombreux secrets.
Dix-sept députés européens demandent à Ursula von der Leyen et à l’Union européenne de réviser l’Accord d’association avec l’Algérie, au motif qu’elle apporterait un « soutien politique, logistique et financier » à la Russie dans la guerre contre l’Ukraine.
Quels historiens feront partie de la commission mixte sur la colonisation ? L’Élysée a envoyé une liste de noms. De son côté, El Mouradia n’a pas encore tranché.
Le conglomérat privé Souakri se lance dans le secteur de la santé avec la construction, en partenariat avec un groupe américain, d’un hôpital de 300 lits pour un investissement global de 68 millions d’euros.
Les autorités algériennes l’avaient clamé haut et fort : le sommet de la Ligue arabe qu’elles accueillaient ces 1er et 2 novembre devait déboucher sur des décisions concrètes. Mission accomplie !
Il y a 68 ans, dans la nuit du 30 octobre au 1er novembre 1954, trois bombes explosaient à Alger, marquant le début de la « Toussaint rouge » et de la guerre d’Algérie. Spécialiste de l’histoire du conflit, Benjamin Stora analyse pour JA la perception qu’en ont aujourd’hui les populations sur les deux rives de la Méditerranée.