Hommes de l’ombre et de confiance, les trois frères originaires d’Algérie occupent une place particulière dans l’entourage immédiat de Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien de football.
Madrid prépare une riposte ferme pour défendre ses intérêts et ceux des entreprises espagnoles après la décision d’Alger de suspendre le traité d’amitié avec le royaume et de geler toutes les opérations bancaires.
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (2/3). Amina Benkhadra dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines au Maroc, Toufik Hakkar préside à la destinée de Sonatrach. À leurs postes, ils sont les artisans de l’indépendance énergétique de leurs pays et donc, de la stabilité de la région.
L’ancien conseiller spécial à la présidence est soupçonné par la justice d’avoir amassé une véritable fortune au cours des vingt années de règne de son frère. Convoqué au tribunal dans le cadre d’une autre affaire, il a saisi l’occasion pour expliquer n’avoir « rien à cacher ».
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (1/3). Comme ce fut le cas dans les années 1970, Alger se sert aujourd’hui de cette ressource comme d’une arme diplomatique et géostratégique.
Après avoir fermé le robinet du gazoduc avec Rabat, Alger cherche à « punir » Madrid pour cause d’alignement sur les positions marocaines au Sahara occidental. Enquête sur une crise hautement inflammable.
L’Algérie peut-elle jouer un rôle politique et économique dans le contexte du choc pétrolier et gazier provoqué par l’offensive russe en Ukraine ? Le point de vue d’un spécialiste des relations entre Moscou et le monde arabe.
Poursuivi pour abus de fonction et interférence dans le travail de la justice dans le cadre de l’annulation des mandats d’arrêt et des poursuites lancés contre Chakib Khelil, Saïd Bouteflika a bénéficié d’un acquittement. Décryptage d’une affaire au cœur d’un scandale politico-judiciaire qui traîne depuis l’été 2013.
Le chef de l’État entame une série de consultations avec des acteurs politiques et des membres de la société civile. L’occasion de dresser le bilan de son action et d’esquisser ses priorités pour la suite de son mandat qui doit s’achèver en décembre 2023.
Homme de confiance de Bouteflika puis condamné dans le cadre de l’affaire de Zeralda, le général-major revient en grâce avec sa nomination à la tête de la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure. Portrait.
Au lendemain de la réélection du président français, son homologue algérien lui a adressé un message de félicitations et l’a assuré de sa volonté de refonder les rapports entre les deux pays. Visite à Alger, question mémorielle, immigration clandestine… Quels dossiers attendent le chef de l’État français ?
Dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre Alger et Madrid, Sonatrach menace de ne plus fournir l’Espagne en gaz, l’accusant à mots couverts de le rétrocéder au Maroc.
Crise avec le Maroc et l’Espagne, Sahara occidental… Pour gérer les dossiers sensibles, le ministre des Affaires étrangères s’est entouré d’une équipe de diplomates chevronnés qui, pour la plupart, ont fait leurs armes sur le terrain.
« Gangs of Maghreb » (2/3). Dans les années 1980 et 1990, Ahmed Zendjabil était considéré comme le baron de la drogue en Algérie. Ancien trafiquant de voitures, il s’est bâti un empire dans le trafic de haschich grâce à des complicités en haut lieu.
Un peu plus de deux ans après la mort d’Ahmed Gaïd Salah, le tandem Tebboune-Chengriha a remplacé tous les fidèles de l’ancien chef-d’état major. Et repris en main l’appareil sécuritaire.
Plus d’un mois après la décision de l’Espagne de soutenir le plan d’autonomie du Maroc sur le Sahara, l’Algérie ne digère pas ce qu’elle considère comme une trahison de Madrid.
« Un émir à Amboise » (4/4) Le futur Napoléon III s’engage à honorer enfin la promesse non tenue de la France de libérer Abdelkader. Après une petite tournée parisienne, l’émir fait ses adieux aux Amboisiens. Mais il reviendra.
« Un émir à Amboise » (3/4) À partir de 1851, l’émir bénéficie d’un régime de détention allégé. Il peut désormais recevoir et visiter la bonne société de la région, dont il devient rapidement la coqueluche.
« Un émir à Amboise » (2/4). La mort de plusieurs membres de sa suite, victimes du froid et de la maladie, et sa stricte réclusion plongent l’émir dans une profonde mélancolie.
« Un émir à Amboise » (1/4). Alors qu’il continue à réclamer sa remise en liberté, l’émir Abdelkader voit au contraire ses conditions de détention durcies à son arrivée, par une froide nuit de novembre 1848, dans le prestigieux – mais délabré – château d’Amboise.
Quatre ans. C’est la durée de l’exil d’Abdelkader, héros de la résistance contre la France, dans le très prestigieux château d’Amboise. Quatre années qui vont marquer l’émir autant que cette petite ville d’Indre-et-Loire, où repose Léonard de Vinci.
Libéré après plus de huit mois de prison, le porte-parole du Mouvement démocratique et social (MDS) dénonce les conditions de détention indignes dans le premier établissement pénitentiaire du pays.
« L’Afrique selon Macron » (1/7). Le 6 décembre 2017, le président français effectue une visite éclair à Alger. Soucieux de se démarquer de ses prédécesseurs, il affiche un style cash, sans craindre de briser les tabous ni de froisser ses interlocuteurs.
L’ex-ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt s’est délié de son devoir de réserve pour livrer sa vision des relations compliquées et passionnées entre les deux pays. Entretien.
« Au cœur des accords d’Évian » (3/4). En mai 1961, Raymond Depardon est chargé de couvrir les négociations entre la France et l’Algérie. Celui qui deviendra un grand nom de la photographie revient pour JA sur cette mission qui a changé sa vie.
Théorisé par Abdelmadjid Tebboune au moment de son accession au pouvoir, le concept d’« Algérie nouvelle » devait marquer la rupture avec l’ancien régime. En cette année de 60e anniversaire de l’indépendance, la nation a-t-elle vraiment changé de visage ?
Présidente de l’Association franco-algérienne de pneumologie, elle est devenue une figure des réseaux de solidarité médicaux entre les deux rives de la Méditerranée. Elle a été nommée en septembre dernier, par décret présidentiel, membre de l’Observatoire national de la société civile.
Condamné dans plusieurs affaires de corruption à une peine cumulée de 39 ans de prison, l’ancien Premier ministre a de sérieux problèmes de santé nécessitant une hospitalisation prolongée.