« L’instrument du savoir qu’est le livre n’a jamais été une priorité des gouvernants africains. Qui d’ailleurs pourrait croire à une telle blague si cela avait été le contraire? », s’interroge Florent Couao-Zotti. L’écrivain béninois, auteur de « La Traque de la musaraigne (Jigal, 2014) », regrette que Paris soit toujours vu comme incontournable par les auteurs africains.
Florent Couao-Zotti, écrivain béninois, auteur de La Traque de la musaraigne (Jigal, 2014), analyse le dossier du retour dans leur pays d’origine des biens volés au Bénin par la France. Face aux échecs successifs, il propose une nouvelle approche.
Samedi 25 février, aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Dans le hall de la gare RER, je suivais du regard, sur les écrans lumineux, le mouvement des trains en partance vers les banlieues parisiennes. Dehors, la grisaille, si coutumière des mauvaises humeurs en cette saison, avait complètement fripé la nature, faisant couler les larmes d’un ciel sévèrement moutonneux.