Absente lors de la dernière présidentielle, invisible lors des législatives à cause du nouveau mode de scrutin, l’opposition tunisienne va devoir se recomposer et se réinventer si elle veut porter la voix des électeurs qui ne se retrouvent pas dans la présidence de Kaïs Saïed. Le défi est immense.
Après une formation classique aux beaux-arts de Tunis, la créatrice a multiplié les expériences, exploré d’autres disciplines, écumé les salons avant de revenir, comme toujours, à son atelier. Son but : rejeter la facilité en ne produisant que des pièces uniques qui, une fois réunies, racontent une histoire.
Fin de la mixité dans l’espace public, port du hijab pour les étudiantes et instauration d’une police des mœurs. À l’ouest de la Libye, le gouvernement de Tripoli a décidé de durcir la législation dans le sens d’un respect plus strict de la loi islamique. Un virage qui surprend et inquiète.
En Tunisie, l’idée selon laquelle les beys possédaient un trésor – notamment des bijoux de grand prix – qui aurait disparu mystérieusement au moment de l’indépendance, continue à enflammer les imaginations. Une sombre histoire impliquant le premier chef du gouvernement du pays, Tahar Ben Ammar, est venue alimenter la légende.
Treize ans après la chute de Ben Ali, nombreux sont les Tunisiens qui considèrent que la situation n’est guère meilleure aujourd’hui. Pour analyser cette dynamique et ses ratés, l’économiste compare la période post-2011 à l’indépendance de 1956.
Considéré comme la plus importante plantation d’oliviers d’Afrique, le domaine de Chaâl est aujourd’hui au cœur d’une enquête visant ses dirigeants. Retour sur l’histoire d’une pratique agricole qui remonte à l’Antiquité et a longtemps fait la fierté de la région de Sfax.
Réélu début octobre dès le premier tour avec 90,6 % des suffrages, le président Kaïs Saïed entame un second mandat, mais n’a pas encore vraiment expliqué ses intentions et ses objectifs. Mettre en place les nouvelles institutions qu’il a conçues, bien sûr ; redresser l’économie, évidemment. Mais comment, et avec quelle équipe ? Éléments de réponse.
Comme tous les dix ans, la Tunisie va compter ses habitants, mais aussi se pencher en détail sur leurs conditions de vie et en tirer de longues séries de statistiques. Des chiffres destinés à ajuster les politiques publiques, assurent les autorités.
Réélu le 6 octobre, le président tunisien s’est exprimé aujourd’hui devant les parlementaires, comme il l’avait fait après sa victoire de 2019. Entre temps, les institutions ont beaucoup changé et le rapport de force s’est inversé.
Après l’échec du projet britannique de sous-traiter la gestion des demandeurs d’asile au Rwanda, les tentatives d’accord de l’Union européenne avec l’Italie, l’Égypte ou l’Albanie peinent également à se concrétiser.
Si les affrontements qui ont eu lieu à l’occasion de l’évacuation des dernières troupes françaises de Tunisie ont été souvent racontés, beaucoup de témoins estiment que certains détails manquent encore et que la France n’a pas rendu les comptes nécessaires à l’établissement de la vérité. Un film inédit leur donne la parole.
En Tunisie, tout le monde connaissait Naoufel, le frère du président, déjà présent à ses côtés lors de la campagne de 2019. Celle de 2024 a toutefois fait émerger plusieurs figures issues, elles aussi, de la famille proche du chef de l’État.
Si le président sortant a très largement remporté le scrutin du 6 octobre dernier, le faible taux de participation traduit le désintérêt ou la défiance de nombreux citoyens à l’égard du processus électoral voire de la politique en général. Reportage à la sortie des bureaux de vote.
Le président tunisien a réussi son pari : se faire réélire dès le premier tour pour un second mandat. Mais au lendemain du scrutin, les chiffres annoncés, tout comme les très inattendus sondages de sortie des urnes, sont dans toutes les conversations.
Alors que la plupart des témoins faisaient état d’une certaine affluence devant les bureaux de vote en début de journée, le taux de participation à 13 heures se révèle assez faible. L’appel au boycott d’une partie de l’opposition semble avoir été entendu.
C’est ce dimanche 6 octobre que les Tunisiens sont appelés aux urnes. Face à cette élection qui semble jouée d’avance, beaucoup hésitent à aller voter ou cherchent un moyen de manifester leur mécontentement.
Le 6 octobre, le président Kaïs Saïed devrait être réélu en Tunisie. Maintiendra-t-il son actuelle ligne souverainiste au risque de se brouiller avec l’Europe, premier partenaire du pays ?
Alors que l’élection présidentielle aura lieu le 6 octobre, le chef de l’État, candidat à sa réélection, met en avant le bilan de ces entreprises communautaires, l’une de ses mesures principales pour redresser l’économie. Mais sur le terrain, leur mise en place s’avère longue et compliquée.
Pour couper court aux débats autour des validations de candidats et de la hiérarchie des instances chargées de les officialiser, le Parlement tunisien a adopté, à dix jours du scrutin, un texte donnant compétence à la cour d’appel. Un amendement accueilli avec fatalisme par une bonne partie de la population et de l’opposition.
Noyades en mer, cas de violences signalés par la presse internationale, candidats à la migration privés de toute aide… Alors que l’accord signé par Tunis avec l’Europe était censé améliorer la situation, les événements récents montrent qu’il n’en a rien été.
Faute de prise de parole ou de grand meeting, le président-candidat a lancé sa campagne officielle en publiant, ce 15 septembre, un texte qui présente aux électeurs son projet pour un second mandat. Un document au ton volontiers belliqueux, qui suscite déjà de nombreuses interrogations.
Mais qui donc a inventé le zellige ? Situés dans le « creuset d’échanges très ancien » de la Méditerranée, les trois pays d’Afrique du Nord se disputent la paternité du carreau de faïence coloré, sans qu’aucun vainqueur n’émerge.
À moins d’un mois de l’élection présidentielle, l’appel à la grève lancé par la principale organisation syndicale du pays semble être un moyen de remettre les questions sociales au cœur des débats. Mais le syndicat lui-même est divisé, ce qui pourrait nuire à l’efficacité de cette stratégie.
Face aux blocages liés à l’éviction du patron de la banque centrale libyenne, le chercheur Jalel Harchaoui estime que Washington — et Ankara — n’auront d’autre choix que d’intervenir pour ramener les différentes parties libyennes à la table des négociations. Mais dans quel délai ?
Système politique et institutionnel démantelé, perspectives socio-économiques inquiétantes, recul des libertés… Après avoir muselé tous les contre-pouvoirs, Kaïs Saïed s’apprête à briguer un second mandat. Comment compte-t-il remettre le pays en selle au lendemain du 6 octobre ?
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Mouvements de troupes sur fond de rumeur évoquant une présence russe, bras de fer autour du patron de la banque centrale et suspension de la production de pétrole : cinq questions pour comprendre cette nouvelle poussée de fièvre entre Tripoli et Benghazi.
La situation est plus tendue que jamais en ce début de semaine à Tunis, où l’incertitude continue à planer sur la liste des candidats qui pourront concourir à la présidentielle du 6 octobre. Alors que des manifestations se préparent dans la journée, le politologue Hamza Meddeb analyse la situation et les issues possibles.
Après Adbellatik Mekki et Mondher Zenaidi, la justice tunisienne a validé ce 30 août la candidature à l’élection présidentielle d’Imed Daïmi, dernier postulant dont le sort restait en suspens. Ce qui porte à cinq le nombre de concurrents qui affronteront le président sortant et grand favori, Kaïs Saïed.
Hammamet est une station balnéaire qui attire aussi bien les Tunisiens de l’étranger que les Algériens. Là-bas, les prix se sont envolés, au grand dam des habitués.