Alors que les caisses de l’État sont vides, le FMI exige des réformes structurelles avant d’accorder un nouveau prêt au pays. Des mesures auxquelles s’oppose l’UGTT.
Alors que la crise économique et les pénuries s’installent, le président ne semble pas prendre la mesure de la situation et continue de mettre en cause les « spéculateurs ».
La mort de trois terroristes, abattus le 2 septembre dans l’Ouest, en témoigne : loin d’être conquérants, les jihadistes sont désormais sur la défensive en Tunisie. Les explications d’un spécialiste, Borhen Yahyaoui.
Ils sont près de 5 000 Tunisiens à vivre au Maroc. Secoués par la crise diplomatique entre leur pays et le royaume, ils veulent croire qu’il ne s’agit que d’un orage passager.
En suspendant les prélèvements automatiques des cotisations de tous les syndicats sécuritaires, le ministre de l’Intérieur, fidèle parmi les fidèles du président, cherche-t-il à éviter les irrégularités ou à éteindre la contestation ?
L’accueil à Tunis du chef de la RASD Brahim Ghali par le président Kaïs Saïed en personne provoque une crise sans précédent entre la Tunisie et le Maroc.
Au-delà de ses aspects diplomatiques, la Ticad qui vient de réunir à Tunis le Japon et ses partenaires africains reste d’abord un rendez-vous consacré à l’économie et aux affaires. Et elle a tenu toutes ses promesses.
Par-delà la crise diplomatique avec le Maroc, ce sont surtout les spectres de l’immobilisme et des pénuries qui planent sur la rentrée des Tunisiens. Une situation qui n’a rien de nouveau, mais à laquelle nul ne semble chercher de solution.
Organisée à Tunis, la 8e Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique a acté de nouveaux engagements politiques et économiques. Revue de détail.
À l’occasion de la Fête de la femme, le 13 août, c’est l’épouse du président, Ichraf Chebil, qui s’est adressée aux Tunisiennes. Un petit événement à forte résonance historique.
Limogés par décret présidentiel le 1er juin, 49 magistrats ont vu cette décision suspendue le 10 août par le tribunal administratif. Mais la garde des Sceaux ne veut rien entendre. Explications de Kamel Ben Messaoud, membre du comité de défense des magistrats révoqués.
En cette date anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel (CSP), certaines Tunisiennes s’inquiètent des reculs que pourraient introduire la nouvelle Constitution pour les droits des femmes.
Rumeurs de visites de pèlerins chiites, tropisme iranien de Kaïs Saïed, changement d’identité religieuse… Depuis plusieurs semaines, la question chiite agite la très sunnite Tunisie.
La concentration croissante des pouvoirs entre les mains de Kaïs Saïed provoque bien des remous avec Washington. Décryptage avec Youssef Cherif, directeur du centre régional de l’université Columbia à Tunis.
Depuis la réouverture de la frontière entre les deux pays le 15 juillet, les touristes algériens affluent. Et apportent un peu de répit à un secteur touristique sinistré.
Alors que la polémique enfle sur une éventuelle manipulation des résultats du référendum sur le projet de nouvelle Constitution, les partenaires internationaux de la Tunisie s’inquiètent d’une sortie du processus démocratique. Le point avec Karim Guellaty.
Le projet de nouvelle Constitution a recueilli 92 % d’adhésion. Un succès sur le papier, à mettre en regard avec un taux d’abstention de quasiment 75 %.
Neuf millions de Tunisiens sont appelés aux urnes ce 25 juillet. Ils doivent approuver, ou rejeter, le projet de nouvelle Constitution qui consacre un pouvoir ultra-présidentiel et fait craindre un retour de l’autocratie.
Le 25 juillet, les Tunisiens se prononceront par référendum sur le projet de nouvelle Constitution présenté par le pouvoir. Le débat sur ce texte n’a malheureusement pas eu lieu, du fait notamment d’une désertion du champ politique par les élites traditionnelles du pays.
Proche de l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi et d’Ennahdha, le sécuritaire avait été limogé par Kaïs Saïed après le 25 juillet 2021. Un an plus tard, il se retrouve sur le banc des accusés. Explications.
Depuis quelques années, les Tunisiens ont vu leurs achats de produits alimentaires rationnés. Ils s’inquiètent à présent pour le blé. Les réformes annoncées permettront-elles de relancer une agriculture déclinante ?
Le 25 juillet, le référendum sur la nouvelle Constitution devrait aboutir à l’adoption d’un système politique opposé à celui de 2014. La campagne pour le « oui » offre déjà un aperçu de cette IIIe République conçue par Kaïs Saïed.
Le 25 juillet, les Tunisiens sont invités à exprimer dans les urnes leur acceptation ou leur rejet du projet controversé porté par le président Kaïs Saïed. Reportage.
Elle l’a fait. À l’issue d’un match en trois sets, la Tunisienne s’est hissée en finale du tournoi de tennis de Wimbledon (le 9 juillet). Elle rend son sourire à tout un pays, malmené par une grave crise économique et des dissensions politiques.
Le pays de Bourguiba serait-il en train de basculer dans une forme d’autocratie populiste ? Si l’expression peut paraître excessive, le projet et les méthodes du président de la République ne laissent pas d’inquiéter et suscitent bien des interrogations depuis son coup de force du 25 juillet 2021.
Depuis sa publication le 30 juin au soir, le projet de nouvelle Constitution fait couler beaucoup d’encre et de salive. Entre les rumeurs, les interprétations et les extrapolations, JA démêle l’écheveau.
Le projet de nouvelle Constitution a été révélé le 30 juin dans la soirée. JA fait le point sur les principales évolutions de la – potentielle – future loi fondamentale tunisienne.
Plus de dix ans après la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie s’apprête à voter une nouvelle Constitution dont le texte sera révélé le 30 juin. Entretien avec le politologue Hassen Zargouni.