L’ancien chef du gouvernement a été arrêté à Sousse, le 23 juin. Transféré à Tunis, il a entamé une grève de la faim, avant d’être admis d’urgence en réanimation. Explications.
Le projet de nouvelle Constitution, que le président Kaïs Saïed ne dévoilera que le 30 juin, soulève de nombreuses interrogations et inquiétudes, notamment sur la place de l’islam et la sécularité du futur régime.
Le doyen des doyens de la faculté des sciences juridiques de Tunis, Sadok Belaïd, a remis au président Kaïs Saïed, le 20 juin, une première mouture de la future Constitution en vue du référendum du 25 juillet.
Alors que les ressources hydriques dans le monde diminuent de manière inéluctable, un jeune Tunisien a peut-être trouvé la solution du futur. Portrait.
Engagée dans un bras de fer avec le président Kaïs Saïed, l’organisation du travail fait la démonstration de son influence intacte au sein de la société civile.
À l’approche du référendum constitutionnel du 25 juillet, le président a annoncé, ce 1er juin, la révocation de 57 juges, confortant, au grand dam de ses détracteurs, sa mainmise sur tous les rouages du pouvoir.
Pour le constitutionnaliste Ahmed Driss, la réaction épidermique du chef de l’État au rapport critique de la Commission de Venise est une erreur de jugement qui risque de le couper d’un allié indispensable.
Dans un rapport remis le 27 mai, la Commission de Venise, émanation du Conseil de l’Europe, a émis des réserves sur le processus politique en cours. Furieux, le président dénonce une ingérence inacceptable.
Depuis qu’il s’est arrogé la quasi-totalité des pouvoirs, le président tunisien s’appuie plus que jamais sur un cercle de fidèles pour promouvoir son projet de démocratie directe.
Alors que le président Kaïs Saïed vient de confirmer par décret la tenue du référendum sur la Constitution, son homologue algérien se fait le relais de l’inquiétude de la communauté internationale face au verrouillage politique opéré par Carthage.
Rapatriés in extremis, les étudiants maghrébins ne savent pas ce que l’avenir leur réserve. Transfert dans un pays étranger ou intégration aux universités locales, d’où viendra la délivrance ?
Six mois après son entrée au gouvernement, le ministre des Affaires sociales de Kaïs Saïed fait le point sur ses premiers chantiers. Objectif affiché : réduire les fractures sociales et, surtout, rétablir la confiance.
Kamel Jendoubi, l’ancien président de l’instance électorale, tire la sonnette d’alarme sur le projet politique de Kaïs Saïed. Selon lui, c’est la question même de la maturité démocratique des Tunisiens qui se pose.
Le calendrier s’accélère. Alors que les Tunisiens doivent s’exprimer par référendum sur une révision de la Constitution le 25 juillet, de nombreux doutes existent sur le respect des délais.
Moins de membres, pas de femme, surreprésentation des magistrats… La nouvelle configuration de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) pose précisément la question de l’indépendance de cette institution centrale de la vie démocratique tunisienne.
Dans un contexte de vide politique et de discrédit des médias traditionnels, le réseau social est devenu la boussole de nombreux Tunisiens, au risque de faire peser une menace sur le débat public. Entretien avec le communicant Kerim Bouzouita.
Fondateur historique du Parti démocrate progressiste (PDP), Ahmed Nejib Chebbi est parvenu à fédérer les mouvements d’opposition à Kaïs Saïed autour d’un Front de salut national. Entretien.
« Je l’ai vu sur Facebook ! » La formule est récurrente dans les conversations entre Tunisiens, toutes origines sociales confondues. Une confiance aveugle qui biaise le débat public et menace rien de moins que la démocratie.
En décidant le 21 avril de réformer le statut de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), Kaïs Saïed a, de fait, pris le contrôle d’une institution censée demeurer indépendante. Explications.
L’un est président de la République, l’autre chef d’une Assemblée dissoute par le premier. Ils se sont engagés dans un bras de fer dont l’issue devrait décider de leur avenir politique.
« Gangs of Maghreb » (3/3). Patron de la pègre tunisoise, le frère de l’ex-président tunisien était chargé, au sein de la « Couscous Connection », de blanchir l’argent issu d’un trafic international d’héroïne.
Lors du traditionnel concours de mémorisation du Coran, Kaïs Saïed a choqué jusqu’à certains de ses soutiens en s’affichant avec une fillette voilée. Il s’est également livré à une interprétation toute religieuse du contexte politique actuel. L’islamologue Youssef Seddik fait part à JA de son désarroi.
Ils sont près de 7 000 Français de Tunisie à s’être déplacés aux urnes pour le premier tour de la présidentielle. Sondage d’une communauté particulièrement touchée par le phénomène de l’abstention.
Complotisme, populisme, victimisation… Face à ces phénomènes mortifères pour la société, le statisticien invite à une révolution des mentalités et à une remise à plat des fondamentaux.
Rejeté par une grande partie des Tunisiens, le leader islamiste n’en demeure pas moins au centre du jeu politique. Et se pose en principal opposant à la dérive autocratique du président Kaïs Saïed. Entretien.
Particulièrement dépendante des importations de biens alimentaires, la Tunisie subit de plein fouet la crise mondiale liée au conflit Russie-Ukraine. Reportage à Tunis.
Critiquée par Washington, la décision présidentielle d’en finir avec le Parlement, gelé depuis le 25 juillet, pourrait isoler un peu plus le pays sur la scène internationale.
Sidérée, la Tunisie entame un nouveau cycle politique avec la dissolution, le 30 mars, de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par le président Kaïs Saïed.