Les dossiers sensibles qui attendent Najla Bouden, chargée le 29 septembre de former un nouveau gouvernement, ne manquent pas. Aura-t-elle les coudées franches pour agir et choisir son équipe ?
Pas moins de 131 cadres d’Ennahdha ont décidé de quitter le parti et envisagent de créer une nouvelle formation à référentiel islamique, signant pratiquement l’arrêt de mort du mouvement cofondé par Rached Ghannouchi. Explications.
Le 22 septembre 2021, Kaïs Saïed a émis un décret qui prévoit la promulgation par le chef de l’État de textes sous forme de décrets-lois. Un nouveau pas vers le pouvoir personnel ?
Lors d’un discours donné à Sidi Bouzid le 20 septembre, le président tunisien persiste et signe en indiquant qu’il n’y aura pas de « retour en arrière ». Près de deux mois après l’annonce de mesures d’exception, un nombre croissant de Tunisiens s’interroge pourtant sur le projet de Kaïs Saïed.
Coup de force du 25 juillet, dissensions avec Ghannouchi, gestion de la crise sanitaire… Le poids lourd d’Ennahdha répond sans concessions. Et balaie les rumeurs sur son départ du parti.
Près de deux mois après son coup de force du 25 juillet, le président tunisien ne paraît pas savoir par quel bout démarrer les réformes. Lesquelles commencent à devenir urgentes, dans un contexte de pressions internationales.
Due à la crise du Covid, mais aussi, officieusement, à des raisons sécuritaires, la fermeture de la frontière entre la Tunisie et la Libye pourrait, si elle perdurait, déstabiliser l’économie des régions alentours, voire celle des deux pays.
L’appel lancé par les ambassadeurs du G7 au président Kaïs Saïed pour qu’il inscrive rapidement son action dans un cadre constitutionnel n’en finit pas de susciter des réactions aussi variées que divergentes.
Alors que l’on assiste à une forte accélération du rythme des vaccinations depuis juin, le président Kaïs Saïed a semé le trouble en préconisant la vaccination obligatoire des enfants… avant la rentrée.
Si le doute plane encore sur l’extradition vers la Tunisie des frères Nabil et Ghazi Karoui, arrêtés en Algérie le 28 août, l’expulsion concomitante par Tunis d’un réfugié politique algérien alimente bien des spéculations. Coïncidence ou accord négocié entre les deux voisins ?
L’interpellation en Algérie, ce week-end, de l’homme d’affaires et ancien candidat à la présidentielle Nabil Karoui et de son frère Ghazi n’est que le dernier épisode d’une longue suite d’arrestations et autres assignations à résidence décidées depuis le 25 juillet par la justice tunisienne.
Alors que les demandes de restitution d’objets et d’œuvres africains exposés dans les musées européens ou américains se multiplient et que les ex-pays coloniaux, France en tête, semblent de plus en plus enclins à y répondre, le relatif silence de la Tunisie sur le sujet étonne.
A-t-on vraiment tenté à plusieurs reprises d’assassiner le président tunisien ? L’information émane de Kaïs Saïed lui-même, mais en termes toujours voilés. Passage en revue de ces tentatives présumées d’assassinat, dont la plus récente daterait d’août.
Depuis la mise en place des mesures exceptionnelles et la révocation du chef du gouvernement, le président tunisien a procédé à plusieurs nominations à la tête des principales administrations. Mais pour les récents promus, les choses sont claires : rien ne peut se décider sans l’aval du chef de l’État.
Le premier parti de l’Assemblée se serait-il bercé d’illusions sur sa popularité ? Retour sur les décisions et les manœuvres qui, depuis 2011, ont fait monter la colère des Tunisiens contre la formation de Rached Ghannouchi.
Retour de flamme. Depuis la suspension des activités de l’Assemblée nationale, sur décision présidentielle, le 25 juillet, le mouvement ultra-conservateur, qui s’est signalé par de multiples débordements au sein de l’hémicycle, est dans la tourmente. Qui sont ses agitateurs les plus en vue ?
Le mouvement ultra-conservateur est dans l’œil du cyclone : ses excès à l’Assemblée ont largement participé à discréditer l’institution et à précipiter le coup de force de Kaïs Saïed.
La levée de l’immunité parlementaire effective depuis le 25 juillet rend applicables les condamnations dont les députés peuvent faire l’objet. Le fondateur d’Espoir et Travail est le premier à en faire les frais. Il n’est sans doute pas le dernier.
Le calme après la tempête ? Près de 24 heures après ses annonces chocs, le président tunisien a cherché à rassurer les partenaires syndicaux. C’est que, sur la scène internationale, son initiative a été accueillie sans enthousiasme.
Dans la soirée du 25 juillet, le président a annoncé suspendre les activités de l’Assemblée nationale et relever de ses fonctions le chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Explications.
L’ex-candidat à la présidentielle se prépare-t-il à une nouvelle campagne ? La création de son parti, en février, le laisse penser. Retour sur une trajectoire mouvementée.
Alors que l’initiative pour inciter la population à se faire vacciner a été victime de son succès, faute de préparation, le débat enfle sur les vaccins non agréés par l’Union européenne.
Dons de vaccins et de masques, livraison d’oxygène et de respirateurs… Alors que le pays est frappé de plein fouet par une quatrième vague, la solidarité internationale se met en place.