Avec l’arrivée des températures plus clémentes, les émirs du Golfe commencent à préparer leurs bagages. Direction le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. L’objet de leurs convoitises : le gibier des grandes étendues nord-africaines.
Son élection à la présidence devait ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de la Tunisie. Mais sa gouvernance se révèle aujourd’hui aussi intrigante que clivante.
Initiateur d’une expérience socialiste en Tunisie, l’ancien ministre s’est éteint le 16 septembre à Tunis. Itinéraire d’un bourguibiste pas comme les autres.
Alors que le pays a une nouvelle fois été victime d’une attaque terroriste, les autorités ne laissent filtrer que peu de détails sur l’identité et les motivations des assaillants. De son côté, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué l’attentat.
Cet ancien banquier, qui cumule les portefeuilles de l’Économie, des Finances et du Soutien à l’investissement, doit stopper d’urgence l’hémorragie des deniers publics.
Depuis plusieurs années, les Turcs s’emploient à resserrer leurs liens avec Alger, Tunis et Rabat. Une stratégie d’autant plus cruciale que Recep Tayyip Erdogan a engagé son pays sur plusieurs fronts dans la région.
Après quinze heures de débats, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a accordé sa confiance au cabinet de Hichem Mechichi qui émerge de ce vote en véritable chef de gouvernement.
Le gouvernement proposé par Hichem Mechichi n’a pas encore obtenu la confiance du Parlement qu’il est déjà confronté à une polémique autour de la personnalité du ministre de la Culture.
Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a présenté une équipe gouvernementale qui s’affranchit des partis. Reste à convaincre les députés de lui accorder leur confiance.
Encore inconnue il y a quelques années, Abir Moussi, bouillonnante députée du Parti destourien libre (PDL) et nostalgique assumée de l’ancien régime, est devenue le visage de l’anti-islamisme tunisien.
Ce 13 août, la Tunisie fête le 64e anniversaire du Code du statut personnel (CSP) instauré par Habib Bourguiba. Pourtant, rien n’est vraiment acquis en matière d’égalité hommes-femmes.
L’Assemblée tunisienne s’est prononcée sur un éventuel retrait de sa confiance à son controversé président, Rached Ghannouchi. Une première dans le pays.
« Ces cuisiniers qui régalent les puissants » (3/4) – Rendue célèbre par des émissions culinaires diffusées au Maghreb, la Tunisienne Malek Labidi est l’une des étoiles montantes de la gastronomie nord-africaine.
Juristes ou journalistes de formation, elles font partie de la garde rapprochée de Kaïs Saïed. Remarquées pour leur parcours parfois atypique, ces nouvelles venues en politique font grincer des dents dans les cercles de pouvoir.
Engagé dans un bras de fer avec Ennahdha, éclaboussé par une affaire de conflit d’intérêts, le Premier ministre tunisien n’avait d’autre choix que de quitter la tête du gouvernement.
Le chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh, vient de remettre sa démission. Il a été mis en cause dans une affaire de conflit d’intérêts qui a alimenté la fronde menée par Ennahdha.
Avant de rentrer à Paris, où il réintégrera le Quai d’Orsay, l’ambassadeur européen à Tunis dresse un bilan de son mandat. Patrice Bergamini se dit confiant dans l’avenir du pays.
La coalition Ennahdha-El Karama pousse à déréguler le secteur audiovisuel tunisien. Au risque, selon ses détracteurs, de promouvoir les discours les plus radicaux.
Souad Abderrahim arrive à mi-mandat. Mais après l’enthousiasme des débuts, la première femme maire de Tunis ne convainc pas : elle n’a pas démontré sa capacité à mener à bien des projets concrets.
Nommée ministre de la Justice en février, l’ancienne présidente du tribunal de première instance de Tunis est la première Tunisienne à diriger un portefeuille régalien.
Entre le président de la République, universitaire légaliste attaché à ses prérogatives, et celui de l’Assemblée, vieux leader politique madré et envahissant, le bras de fer se durcit.
Le chef du gouvernement tunisien voulait marquer les esprits. Il y est parvenu puisque c’est à lui qu’aujourd’hui l’opinion demande des comptes dans une affaire de conflit d’intérêts, déjà baptisée « Fakhfakh Gate ».
Installé à Abidjan depuis treize ans, le dirigeant des activités internationales de Soroubat a fait de sa branche subsaharienne le vaisseau amiral du groupe familial tunisien.
« On ne choisit pas sa famille » (3/5). Naoufel Saïed ne figure sur aucun organigramme officiel. Mais le frère du président tunisien défend bec et ongles son aîné et ne se prive pas pour donner son avis sur le fonctionnement des institutions, semant parfois la confusion.
La demande d’extradition par les autorités tunisiennes de Belhassen Trabelsi, beau-frère du président Zine el Abidine Ben Ali, est examinée par le tribunal d’Aix-en-Provence ce 24 juin.
Le chef de l’État tunisien est à Paris ces 22 et 23 juin, à l’invitation du président français Emmanuel Macron. Une visite expresse de 24 heures, où il sera question de l’état de la relation bilatérale, des difficultés économiques de la Tunisie et de la crise libyenne.