Au Maghreb, si le confinement total a fini par être adopté comme mesure de protection la plus sûre contre la propagation du coronavirus, son respect par une population largement dépendante de l’économie informelle n’est pas chose aisée.
Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer les fausses informations qui circulent autour de la pandémie de Covid-19.
Vingt ans après la mort du premier président de la Tunisie indépendante, nombre d’ouvrages reviennent sur le parcours de celle qui a accompagné « Si El Habib » durant 43 ans.
Le faubourg Saint-Honoré est en deuil. La créatrice tunisienne Leïla Menchari, qui a réinventé les vitrines de la maison Hermès pendant plus de cinquante ans, est décédée du Covid-19 à l’âge de 93 ans.
Après de longs débats, la mise en application de l’article 70 permettant au chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, de prendre des decréts-lois, a été approuvée samedi 4 avril par les députés.
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’étend, la communauté médicale s’inquiète de la faiblesse de l’infrastructure hospitalière et du manque de moyens. Mais toutes les régions ne sont pas égales face à la propagation du virus.
La Banque centrale de Tunisie honore la mémoire de Tawhida Ben Cheikh, une éminente gynécologue et une figure de l’émancipation des femmes, en émettant un billet de 10 dinars à son effigie.
L’ancien Premier ministre Hamed Karoui (1989-1999), l’un des derniers témoins des étapes clés de la Tunisie depuis l’indépendance, est décédé à Tunis ce 27 mars. Il avait 92 ans.
La volonté du chef du gouvernement de recourir aux décrets-lois, durant deux mois, pour tenter d’enrayer la propagation de la pandémie de Covid-19, est vécue par Ennahdha comme une offensive de l’exécutif sur le législatif.
Entre confinement obligatoire et limitation des rassemblements pour raisons sanitaires, le temps politique s’est figé au Maghreb. Les institutions tentent de s’adapter à ces changements, non sans difficulté.
Avec les mesures de confinement prises par les autorités, les Subsahariens installés en Tunisie ont perdu leurs sources de revenus. Et sont particulièrement vulnérables face à la progression de l’épidémie.
En moins d’un mois, les perspectives d’embellies du secteur touristique tunisien, qui ambitionnait les 10 millions de visiteurs en 2020, ont été rattrapées par la pandémie.
Pour lutter conter la propagation du Covid-19, le président Kaïs Saied a annoncé mardi 17 mars la mise en place d’un couvre-feu, de 18h à 6h. Une mesure qui laisse perplexe la majorité des Tunisiens.
Covid-19, conflit libyen, crise sociale, frilosité des investisseurs… Les dossiers chauds s’empilent sur le bureau d’Elyes Fakhfakh, le nouveau locataire de la Kasbah. Pourtant, le chef du gouvernement veut rester optimiste. Rencontre.
Ancien ministre de l’Économie et des Finances, l’économiste Hakim Ben Hammouda estime que seuls une vision claire et fédératrice, la poursuite de la stabilisation de la situation économique et un grand programme d’investissements pourraient relancer l’économie tunisienne. Explications.
Dix députés de Qalb Tounes, qui en comptait 38 jusque-là à l’Assemblée, ont annoncé ce 10 mars leur démission du parti fondé par Nabil Karoui. Une décision qui va modifier, une fois de plus, les équilibres au sein de l’hémicycle.
Le débat sur la nécessaire refonte de la loi électorale resurgit, tant celle en vigueur a montré ses failles, en particulier en provoquant le morcellement de l’Assemblée.
Près de dix ans après la révolution, l’inertie et la perte de confiance demeurent. L’un des défis du nouvel exécutif sera de rassembler enfin les Tunisiens.
Le gouvernement parviendra-t-il, enfin, à concrétiser les revendications de la révolution ? À proposer aux Tunisiens un projet fédérateur ? Il est temps, en tout cas, que les Tunisiens retrouvent la « grinta », la niaque…
Deux hommes à moto se sont fait exploser devant le check-point protégeant l’ambassade des États-Unis à Tunis. L’attaque, qui n’a pas encore été revendiquée, a fait un mort (un policier) et cinq blessés. Les deux kamikazes sont morts.
Après une période de tensions avec le président Kaïs Saïed, le patron d’Ennahdha et titulaire du perchoir veut calmer le jeu, tout en rappelant que son parti demeure une force politique incontournable. Et un partenaire obligé.
Le gouvernement d’Elyes Fakhfakh a obtenu la confiance du Parlement, mettant ainsi fin à près de quatre mois de crise politique. Mais le chef du gouvernement aura fort à faire pour maintenir l’équilibre entre les différentes formations sur lesquelles il s’est appuyé pour composer son équipe.
Après des semaines de bras de fer, Kaïs Saïed, le président de la République, et Rached Ghannouchi, le patron d’Ennahdha, sont enfin parvenus à un consensus sur la formation d’un gouvernement. Mais l’équilibre des pouvoirs demeure précaire.
Désigné par le président pour constituer un gouvernement, Elyes Fakhfakh a rendu sa copie dans la limite des délais constitutionnels. Ce nouvel exécutif, qui devrait obtenir l’aval de l’Assemblée dans les prochains jours, pourrait permettre de mettre fin à l’instabilité politique.
De Rabat à Tunis, les centrales traditionnelles sont dépassées par l’émergence de nouvelles formes de revendications. Ce qui, paradoxalement, renforce leur influence politique. Enquête.
L’invocation d’une « faute diplomatique grave » de la part de Carthage pour justifier le limogeage de l’ambassadeur tunisien à l’ONU suscite la polémique au sein de la sphère diplomatique et de l’opinion publique.
Sept ans jour pour jour après l’assassinat du leader de gauche, le collectif d’avocats Belaïd-Brahmi a obtenu l’ouverture d’une nouvelle enquête sur « l’appareil secret d’Ennahdha », impliquant 16 prévenus dans l’affaire Belaïd. Retour sur une affaire complexe considérée par certains comme crime d’État.
Comme dans de nombreux pays à travers le monde, les démagogues antisystème ont fait irruption sur le devant de la scène, ne reculant devant aucune outrance pour servir leurs desseins. Jusqu’où peuvent-ils aller ?