Qu’ils siègent dans les grands ou petits partis, à gauche, à droite ou dans les rangs islamistes, les députés à la fibre populiste s’illustrent par des sorties remarquées. Florilège des sept parlementaires les plus démagogues.
Désigné pour composer un exécutif, Elyes Fakhfakh a dévoilé les principaux axes de son programme, dans un document publié le 29 janvier. Comme son prédécesseur Habib Jemli, il souhaite, pendant un temps, être autorisé à gouverner par ordonnance, ce qui pourrait lui permettre de contourner l’Assemblée.
Natif du Sahel, où il se plaisait à revenir régulièrement, l’ancien Premier ministre Hédi Baccouche, décédé le 21 janvier, repose désormais dans son fief de Hammam Sousse. Le 15 janvier, il avait fêté ses 90 ans. C’est l’un des derniers acteurs et témoins de la lutte nationale, de l’avènement de la République et de l’édification de la Tunisie moderne qui a tiré sa révérence.
Nommé chef du gouvernement tunisien le 20 janvier, cet ancien ministre social-démocrate a jusqu’au 20 février pour convaincre les députés de lui accorder leur confiance.
L’ancien Premier ministre de Ben Ali et artisan du coup d’État médical du 7 novembre, Hédi Baccouche, est décédé dans sa 90e année, dans son Sahel natal.
Le président tunisien Kaïs Saïed a désigné, le 20 janvier, l’ancien ministre des Finances et candidat malheureux à la présidentielle de 2019 (0,34 % des voix) Elyes Fakhfakh pour composer le futur gouvernement. Un choix aussi surprenant qu’inattendu dans un contexte de fragilité politique.
Si une révision de la Constitution s’impose, envisager une refonte totale pourrait être une entreprise éprouvante dans un pays en quête de repères et où les crises politiques, économiques et sociales se succèdent.
Après le rejet de la confiance au gouvernement de Habib Jemli, l’ancien député Mondher Belhaj Ali, détracteur d’Ennahdha, estime qu’« une phase historique de l’islam politique s’achève ». Interview.
Les postes clés au sein du gouvernement ont été confiés à des personnalités liées à l’ancien régime ou proches d’Ennahdha, sans être pour autant encartées.
Le large rejet par les députés du nouveau gouvernement intervient au terme d’âpres négociations. Habib Jemli s’est attiré les foudres des modernistes, au point d’être accusé de n’être que l’homme de paille d’Ennahdha.
Sous la coupole du Bardo, les députés ont refusé d’accorder leur confiance au gouvernement Jemli proposé par Ennahdha vendredi 10 janvier. Un revers majeur, potentiellement annonciateur d’un changement d’équilibre dans l’échiquier politique.
Sous la coupole du Bardo, Habib Jemli tiendra son grand oral, ce vendredi 10 janvier, pour obtenir le vote de confiance de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et valider son gouvernement. Mais pour la première fois depuis la révolution, l’issue d’une plénière est incertaine.
Le chef de l’exécutif Habib Jemli a annoncé la composition de son gouvernement après plusieurs semaines de négociations agitées. Un cafouillage perçu comme une mascarade par les Tunisiens, impactant directement la crédibilité de l’État.
Le chef du gouvernement Habib Jemli a annoncé le 2 janvier la composition de son équipe, mettant fin à un suspense de plusieurs semaines. Contrairement à ce qu’il avait annoncé fin décembre, les membres de son exécutif ne sont pas tous des technocrates indépendants.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
Désigné le 15 novembre 2019 pour composer le gouvernement, Habib Jemli butte sur les exigences des partis et décide de former un exécutif apolitique, constitué de technocrates. La manœuvre vise-t-elle réellement à dépasser le blocage à l’assemblée, ou à mettre la pression sur les partenaires récalcitrants d’Ennahdha ?
Investi le 23 octobre, le nouveau président Kaïs Saïed a effectué son premier déplacement officiel le 17 décembre à Sidi Bouzid, à l’occasion du neuvième anniversaire du déclenchement de la révolution dans cette région marginalisée du centre de la Tunisie. Une sortie aux accents populistes et très commentée.
Participer au pouvoir ou incarner l’opposition aux islamistes ? Tel est le dilemme auquel est confronté le parti de Nabil Karoui, qui peine encore à définir sa ligne politique.
Une affaire portant sur un contrat de lobbying international passé avec le patron israélien de l’agence canadienne Dickens & Madson menace l’ancien patron de Nessma TV.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait inscrit à son programme de la semaine du 2 décembre l’examen de la loi de finances complémentaire 2019 et de la loi de finances 2020. L’hémicycle a cependant dû traiter une urgence toute autre : apaiser les tensions entre des députés du Parti destourien libre (PDL) et ceux d’Ennahdha.
Membre du conseil de la Choura d’Ennahdha et ex-conseiller politique de Rached Ghannouchi, Lotfi Zitoun admet que des « désaccords » existent au sein du parti islamiste, mais que ce dernier n’en est pas pour autant « au stade des dissensions ». Entretien.
Asile des opposants au temps de la dictature, l’ex-puissance coloniale reste un partenaire stratégique mais a cessé de faire rêver. Pour des raisons pas toujours rationnelles.
Chargé de former le nouveau gouvernement tunisien, sur proposition du parti Ennahdha, Habib Jemli multiplie les entretiens avec l’ensemble de la classe politique. Et se pose en rassembleur.
Cadre de vie agréable, suivi individualisé rassurant, prix abordables… Les centres gériatriques en Tunisie attirent les retraités venus de l’autre côté de la Méditerranée.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle de septembre 2019, Lotfi Mraihi explique pourquoi il refuse de participer au futur exécutif et revient sur les chantiers qu’il estime prioritaires pour la Tunisie.
Depuis le mois d’avril, la parution de sondages électoraux annonçant une recomposition totale du paysage politique a relégué au second plan les autres urgences, notamment économiques.
Le parti de Mohamed Abbou, fondateur et Secrétaire général du Courant démocratique, est en position confortable pour participer au prochain exécutif. En cas d’échec, ce bloc démocrate pourrait devenir le leader de l’opposition avec un objectif : la lutte contre la corruption. Interview.
Après avoir essuyé plusieurs revers lors des dernières échéances électorales, l’ancien président de la République Moncef Marzouki a annoncé qu’il quittait la vie politique. Une décision qui sonne le glas de la troïka, la coalition gouvernementale de 2011 à 2014, mais pas des logiques d’alliances afférentes. Analyse.
Interférences politiques, infrastructures vieillissantes, effectifs insuffisants, réformes gelées… Le malaise grandissant au sein de l’appareil judiciaire menace de paralysie l’institution tout entière.