Même génération – 53 et 59 ans -, intérêt partagé pour la culture : a priori, tout aurait dû rapprocher le ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine el-Abidine, du producteur Habib Bel Hedi. Mais l’ancien laudateur de Ben Ali et l’homme de gauche sont à couteaux tirés.
S’intégrant dans une tournée du monde arabo-musulman, la visite officielle de Mohamed Ben Salman à Tunis, première d’un membre de la famille royale saoudienne depuis la révolution de 2011, s’est déroulée de façon convenue, même si elle a dû être écourtée en raison de l’hostilité manifestée par la société civile.
Alors que le pouvoir tunisien tâtonne, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) fait pratiquement à elle seule figure de contre-pouvoir. Analyse d’un succès.
Slim Riahi, le secrétaire général de Nidaa Tounes, a annoncé avoir porté plainte contre le chef du gouvernement pour tentative de coup d’État. Sans le pointer directement, Youssef Chahed a dénoncé le lendemain « les tentatives de certains d’envenimer la situation politique ».
Le président de la République tunisienne a choisi de diriger, vendredi 23 novembre, le Conseil des ministres au cours duquel deux projets de loi importants ont été adoptés, concernant l’état d’urgence et l’égalité dans l’héritage.
Tarek Cherif, 63 ans, président de la Conect, deuxième centrale patronale du pays, et Noureddine Taboubi, 57 ans, secrétaire général de l’UGTT, ne sont décidément pas sur la même longueur d’onde. Leur relation, tendue, parfois houleuse, reste cependant toujours respectueuse.
Suivie à près de 95 %, la grève générale dans la fonction publique décrétée par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) est généralement un bon indicateur du climat social dans le pays.
Face à l’échec des négociations avec le gouvernement, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a confirmé qu’une grève générale de la fonction publique aurait bien lieu le 22 novembre. Plus de 300 000 agents de l’État devraient être concernés.
Tard dans la nuit du 12 au 13 novembre, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a finalement approuvé le remaniement ministériel proposé par le chef du gouvernement Youssef Chahed une semaine plus tôt.
Lors d’une nouvelle conférence de presse, lundi 12 novembre, le comité de défense des deux leaders de la gauche assassinés en 2013 a affirmé que le juge d’instruction a accrédité l’existence d’une « chambre noire » au sein du ministère de l’Intérieur.
Le remaniement ministériel présenté lundi 5 novembre par le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, ne met pas fin à la crise politique mais précise les nouvelles alliances.
Attendu depuis plus de six mois, le remaniement ministériel voulu par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a été annoncé lundi 5 novembre après une journée de tergiversations et de conjectures.
Les réactions politiques se multiplient après l’attentat suicide qui a frappé, lundi 29 octobre aux alentours de 13h50, l’avenue Bourguiba, en plein cœur de Tunis. Le bilan officiel fait état de 20 blessés – dont 15 policiers et deux enfants.
Le directeur exécutif de Nidaa Tounes, fils du président tunisien, est l’un des hommes politiques les plus connus du pays. L’un des plus controversés aussi. Autour d’un café, il répond, souvent avec humour, aux questions de Jeune Afrique.
Le constitutionnaliste Kaïs Saïed est l’un des premiers candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2019. Affilié à aucune formation politique, il compte s’appuyer sur un mouvement jeune et citoyen, prônant notamment un mandat révocable pour les élus locaux.
Rached Ghannouchi, le président du mouvement islamiste Ennahdha, et Hamma Hammami, le porte-parole du Front populaire, qui regroupe des partis d’extrême gauche, se rendent coup pour coup.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annulé la grève générale qu’elle avait annoncée pour mercredi 24 octobre, après avoir notamment obtenu des augmentations de salaires dans le secteur public. Les conséquences pour le budget de l’État inquiètent les investisseurs.
Sortie de l’Union patriotique libre (UPL) de la Coalition nationale, hommage de Macron à l’action du président Essebsi, Ennahdha en quête d’alliance… L’actualité des derniers jours a une nouvelle fois recomposé des équilibres politiques instables.
Pour Mongi Rahoui, député du Front populaire, la rentrée parlementaire ne sera guère différente des précédentes, tant la configuration actuelle des blocs n’exprime « aucun projet pour une Tunisie nouvelle. »
La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.
Tables chics, échoppes d’artistes, boutiques branchées… Après une décennie de travaux de rénovation, le cœur historique de Tunis est devenu furieusement tendance.
Les graves difficultés que traverse l’instance chargée d’organiser les élections peuvent-elles provoquer le report des scrutins législatif et présidentiel prévus en 2019 ? L’hypothèse n’est pas exclue.
Le président Béji Caïd Essebsi a évoqué dans un entretien diffusé en direct le 24 septembre certains dossiers politiques qui agitent la Tunisie. Retour en cinq points.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), baromètre historique des tensions sociales dans le pays, a lancé un appel au débrayage pour les journées du 24 octobre et du 22 novembre.
L’adhésion du chef du gouvernement au parti de Nidaa Tounes a été « gelée », vendredi 14 septembre, créant une situation aussi curieuse qu’inédite en Tunisie.
Hormis Béji Caïd Essebsi, élu à la présidence de la République, tous les chefs du gouvernement depuis 2011 ont vu leurs ambitions contrariées. Récit et analyse d’une malédiction.