Le chef du gouvernement Youssef Chahed défendra à partir du 15 octobre son projet de Loi de finances 2019 devant les représentants du peuple. Une conférence nationale sur les orientations économiques et sociales de ce texte, organisée le 14 septembre, a fait l’effet d’un tour de chauffe, sur fond de crise politique aiguë.
Huit députés issus de Nidaa Tounes ont rejoint le 7 septembre leurs 33 collègues ayant récemment fondé un nouveau groupe parlementaire, baptisé la Coalition nationale. Une manœuvre permettant à Youssef Chahed d’avancer ses pions.
Son parcours, ses combats, son programme… Interview-vérité de Souad Abderrahim, la nouvelle maire de Tunis, élue sous la bannière des islamistes d’Ennahdha.
Décriée par le gouvernement pour malversation, l’affaire de la concession pétrolière de Halk El Menzel est au cœur de la série de limogeages qui a ébranlé le ministère de l’Énergie le 31 août. Qu’en est-il réellement ? Jeune Afrique a fait le point.
Pendant deux mois, la fermeture de Ras el-Jdir a provoqué la colère de part et d’autre du poste-frontière. Si la réouverture a été annoncée samedi 1er septembre, cette tension est révélatrice de l’interdépendance des deux voisins.
Vice-Premier ministre du gouvernement Sarraj et vice-président du conseil présidentiel libyen, Ahmed Miitig revient pour Jeune Afrique sur les défis économiques face auxquels la Libye se trouve confrontée. Une question qu’il considère comme centrale pour la résolution de la crise libyenne.
L’annonce d’un plan de suppression de 1 200 postes au sein du pavillon national a secoué la Tunisie. Mais cette seule mesure ne suffira pas à ce que Tunisair relève la tête.
Le 27 août 2016, Youssef Chahed, fraîchement désigné chef du gouvernement d’union nationale, s’engageait à redresser le pays et suscitait une vague d’optimisme. Deux ans plus tard, la Tunisie semble n’avoir jamais été aussi mal.
Après Erevan, en Arménie, en octobre prochain, ce sera au tour de Tunis d’accueillir, en 2020, le sommet de la Francophonie, laquelle fêtera alors son cinquantenaire. Au cœur des préparatifs de l’événement : Ferid Memmich.
Soixante-deux ans après la promulgation du code du statut personnel (CSP), qui confère aux Tunisiennes les droits les plus larges jamais octroyés aux femmes dans le monde arabe, Béji Caïd Essebsi est à l’initiative d’une réforme clé : l’égalité dans l’héritage.
La Tunisie, sortie de la liste noire des pays exposés au financement du terrorisme, présente encore des défaillances, selon le dernier rapport du Groupe d’action financière internationale (Gafi).
Arrêté le 3 août, le principal informateur dans l’affaire Saber Laajili, ayant conduit à l’arrestation de ce haut responsable sécuritaire en juin 2017, pour atteinte à la sûreté de l’État, a reconnu implicitement ses mensonges.
L’ancien chef du gouvernement Habib Essid a été nommé lundi ministre conseiller spécial auprès du président de la République en charge des affaires politiques. Un atout pour Béji Caïd Essebsi, en pleine crise politique avec le gouvernement Chahed.
Le président de la République tunisienne doit annoncer dans les prochains jours un projet de loi sur les libertés et l’égalité. La bataille entre modernistes et conservateurs est relancée.
Alors que Béji Caïd Essebsi doit annoncer dans les prochains jours un projet de loi sur les libertés et l’égalité, rencontre avec Abdelmajid Charfi, islamologue, membre de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe) et président de l’académie Beit al-Hikma.
Est-il possible de concilier la protection du patrimoine et celle des habitants ? Non, semble répondre l’État, qui prévoit de détruire plusieurs milliers de bâtiments.
Pour le Directeur de l’Association de sauvegarde de la médina, le projet de loi sur le patrimoine porté par le gouvernement tunisien présente de nombreuses défaillances.
Le nouveau ministre tunisien de l’Intérieur, Hichem Fourati, s’est présenté à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour en obtenir la confiance, samedi. Mais c’est une autre partie qui s’est jouée dans l’hémicycle.
Le successeur de Lotfi Brahem, limogé le 6 juin, a été nommé mardi par Youssef Chahed, à la surprise des observateurs de la vie politique tunisienne, qui attendaient plutôt des éclaircissements sur la crise ouverte entre la présidence et l’exécutif.
Rien ne va plus entre Carthage et la Kasbah. La crise au plus haut sommet de l’État s’étale désormais sur la place publique. Comment en est-on arrivé là ? Et de quelle manière en sortir ?
À quoi ont servi les fonds britanniques investis en Tunisie et dont l’octroi a été révélé par The Guardian au début de juillet dernier ? C’est la question que se posent aujourd’hui les parlementaires qui viennent de lancer une commission d’enquête sur le sujet.
En coulisses, ils fourbissaient leurs armes depuis des semaines. Rongeaient leur frein depuis des mois. Préparaient leurs argumentaires fallacieux depuis des années…
Le parti Al-Massar, qui participe à l’exécutif avec le portefeuille de l’Agriculture, a décidé de se retirer du gouvernement mardi soir, à l’issue d’une réunion du bureau politique. De quoi fragiliser un peu plus le gouvernement de Youssef Chahed.
Dans la soirée du 17 juillet, Tarek Haddad, porte-parole de la coordination du sit-in d’El-Kamour, a été arrêté par les forces de sécurité. Il faisait l’objet d’un avis de recherche dont les motivations restent inconnues.
Huit mois après le Maroc, c’est au tour de la Tunisie de signer un mémorandum d’entente avec la Chine dans le cadre de son projet de « nouvelle route de la soie ». À la clé, de possibles partenariats sur les grands projets d’infrastructure inscrits au Plan de développement 2016-2020.
Dans une interview accordée le 15 juillet à la chaîne Nessma, le président Béji Caïd Essebsi a notamment évoqué la crise politique qui entoure le gouvernement de Youssef Chahed ou encore le soutien d’Ennahdha à ce dernier.
Huit bailleurs de fonds internationaux, dont le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne, se sont rendus au chevet de la Tunisie les 11 et 12 juillet. Ils promettent de soutenir ensemble le pays durant les deux prochaines années.
Arrivée deuxième, derrière les listes indépendantes, au scrutin municipal du 6 mai, Ennahdha a réussi à rafler 69 % des présidences de conseils municipaux. Et dame le pion à son allié national, Nidaa Tounes, à un peu plus d’un an des législatives et de la présidentielle.