L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
À l’issue de la journée de vote qui a été consacrée à ce corps électoral dimanche, le taux de participation n’a pas dépassé les 12 %. Mais tout se jouera le 6 mai, date du vote des civils.
Négligées ces trente dernières années, les relations tuniso-africaines doivent être renforcées, tant sur le plan diplomatique que commerciales. C’est la ligne que le gouvernement tunisien est venu défendre devant les 200 représentants de 38 pays du continent lors du Forum économique africain à Tunis.
Par les blocages et les « combines » auxquels il a conduit, le régime semi-parlementaire consacré par la Constitution de 2014 a montré ses insuffisances et ses limites. Radiographie d’une assemblée à la fois omnipotente et impuissante.
Depuis le 17 avril, une grève suivie par 97,6 % enseignants des collèges et lycées publics, marque une nouvelle étape dans l’escalade de tension entre la puissante centrale syndicale de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et le gouvernement de Youssef Chahed.
Radhia Jeribi, présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne, revient sur les relations compliquées entre sa structure et l’État depuis la révolution de 2011.
Désignée présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) ce dimanche, Yosra Frawes, avocate et militante pour la défense des droits humains, également à la tête de la section tunisienne de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), sera chargée d’un dossier prioritaire : l’égalité des femmes dans l’héritage.
La campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée samedi. Le scrutin, déjà plusieurs fois reporté, est menacé par la non adoption du Code des collectivités locales, toujours en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a présenté mercredi un plan de réformes pour sortir le pays de la crise. Une initiative qui soulève de multiples interrogations sur son bien-fondé. Décryptage.
Financement, niveau de décentralisation, rémunération des élus… À trois semaines des élections municipales, le débat à l’Assemblée des représentants du peuple n’est toujours pas tranché sur ce texte indispensable à la gestion des communes.
Il y a un an, tout se passait bien entre le Premier ministre tunisien et le patron de l’UGTT, principale centrale syndicale du pays. Mais, dégradation de la situation économique oblige, Youssef Chahed et Noureddine Taboubi sont désormais engagés dans un bras de fer social dur.
Le chef de la mission du FMI en Tunisie Bjorn Rother s’est montré favorable à une dépréciation supplémentaire du dinar, la jugeant nécessaire pour améliorer la compétitivité du pays. Une proposition qui, si elle était appliquée, « alimentera l’inflation, alourdira la charge de la dette et plombera davantage l’économie », selon l’économiste tunisien Aram Bekhadj.
Champion déclaré de la stratégie du consensus, le président du parti islamiste, Rached Ghannouchi, appelle, à l’approche des élections locales du 6 mai, à une gestion commune des municipalités et à la tenue d’un dialogue national socio-économique.
Le scrutin du 6 mai est crucial pour la Tunisie. Il marquera un cycle électoral ouvert en 2014. Mais les futurs élus municipaux auront fort à faire pour répondre aux attentes de leurs électeurs.
Nouveau cap dans le processus démocratique et dernier test avant les législatives et la présidentielle de 2019, le scrutin municipal du 6 mai va surtout changer la vie quotidienne des Tunisiens.
Il a été ministre des Affaires étrangères sous Habib Bourguiba, Mohammed Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi. Désormais membre de Nidaa Tounès, il préside désormais l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Entretien.
Du développement de solutions pour la finance à la création de jeux vidéo en passant par la conception d’objets connectés, les entreprises de services du numérique (ESN) tunisiennes se démarquent et marquent des points.
Le Fondateur du Courant Démocrate (Attayar), ancien bras droit de Moncef Marzouki pendant la transition, Mohamed Abbou revient pour Jeune Afrique sur le combat qu’il mène contre la corruption.
Robert Blotevogel, représentant résident du Fonds monétaire international en Tunisie, revient pour Jeune Afrique sur les grands enjeux face auxquels se trouve confronté le pays.
Un an après le lancement de ses rotations avec l’Europe, Express Air Cargo ouvre 25 liaisons tout fret avec le Moyen-Orient et, surtout, avec l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Les cafés Bondin, en Tunisie, sont une véritable institution. Vieille de plus d’un siècle, l’entreprise se lance désormais à la conquête du marché subsaharien, en commençant par la Côte d’Ivoire.
Après des travaux qui ont défiguré pendant douze ans l’avenue Mohammed-V, l’une des principales artères de Tunis, la Cité de la culture est inaugurée le 21 mars.
L’égalité hommes-femmes dans l’accès à l’héritage suscite une vive opposition, en particulier dans les rangs des religieux et des partis fondamentalistes. Le débat sur le sujet, épineux mais fondamental, risque cependant de tourner au dialogue de sourds.
Le FMI vient d’approuver le décaissement de 257,3 millions de dollars dans le cadre d’un accord de prêt à la Tunisie, dans le cadre d’un programme global de 2,9 milliards de dollars adopté en mai 2016. Le Fonds se dit notamment « satisfait » de la loi de finances 2018.
Dans un second degré décapant, l’artiste algérien Salim Zerrouki met à nu des clichés tirés de la vie quotidienne de la société arabe. Code de la route, mariage, travail, sport… Tout y passe.
Un comité d’experts, désigné par le président Béji Caid Essebsi, planche sur le remplacement du scrutin de liste par un mode uninominal à deux tours. Objectif : éviter l’éparpillement politique et permettre l’élection d’une majorité homogène.
De Rabat à Tunis, les autorités s’efforcent de se tenir à égale distance de Doha et de Riyad, même si ces derniers ont marqué des points chez les uns ou chez les autres. Revue de détail.
Abdelkoddous Saadaoui est devenu secrétaire d’État tunisien chargé de la Jeunesse en septembre 2017. Son parcours éclectique lui a permis de penser une stratégie pour la jeunesse articulée autour de la citoyenneté, l’employabilité, la mobilité et la créativité. Portrait.