Si l’économie informelle représente 54 % du PIB tunisien, l’État lui-même est l’un des acteurs de ce secteur, analyse Alaa Talbi, directeur exécutif du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux.
Mohamed Sayah, ancien ministre tunisien de Habib Bourguiba, est décédé ce jeudi à l’âge de 85 ans. Ancien directeur du Parti socialiste destourien (PSD), il est surtout connu pour sa loyauté à l’égard de l’ex-président.
A quelques semaines des élections municipales du 6 mai 2018, le Premier ministre tunisien est dans une position de plus en plus difficile : ses marges de manœuvre se réduisent à mesure qu’il perd des alliés. État des lieux.
Le limogeage du directeur de la sûreté publique par le Premier ministre est le dernier signe en date des tensions qui montent entre le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur. Une crispation qui intervient alors que le gouvernement de Youssef Chahed traverse une zone de turbulences.
Égalité, citoyenneté, transmissions successorales… Cette figure du féminisme tunisien dirige une commission chargée d’émettre des propositions dans ces domaines sensibles.
Parmi les méga-projets de la Tunisie, la construction d’un nouvel aéroport international pouvant desservir Tunis a été régulièrement évoquée depuis 2012. L’appel d’offres pour l’étude du projet sera lancé dans les prochains mois, pour une livraison prévue en 2030, a annoncé le 2 mars le ministre du Transport.
Après le retrait de la Tunisie sur la liste noire des « juridictions non coopératives en matière fiscale », le 23 janvier dernier, le gouvernement tunisien n’a pas d’autre choix que de remettre le pays sur les rails, analyse Frida Dahmani, journaliste à JA.
Le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Tunisie va devoir convaincre Bruxelles de sortir le pays de sa « liste noire » des États exposés au financement du terrorisme.
Après la Chine, c’est à la Tunisie qu’Emmanuel Macron a consacré sa deuxième visite d’État, les 31 janvier et 1er février. Un cadre solennel pour jeter les bases d’une relation rénovée et innovante entre la France et la Tunisie.
Les députés tunisiens ont accepté la proposition du Premier ministre Youssef Chahed et validé la nomination de Marouane Abbassi à la tête de la Banque centrale. Le successeur de Chedly Ayari aura donc la lourde charge de la maîtrise de l’inflation et d’obtenir la sortie de la Tunisie de la liste noire en matière de blanchiment d’argent et de corruption établie par le Parlement européen.
Alors que le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, avait entamé le 7 février une procédure de révocation à l’encontre du gouverneur de la Banque centrale tunisienne, Chedly Ayari, ce dernier n’a pas attendu la fin de la procédure et a présenté sa démission ce mercredi.
Ancien membre du clan Ben Ali, Imed Trabelsi a raconté à l’IVD la corruption sous l’ancienne dictature. Le témoignage est controversé mais l’Instance Vérité et Dignité (IVD) a annulé les peines du prisonnier.
L’affaire du classement de la Tunisie parmi les États non coopératifs en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme est plus obscure qu’il n’y paraît, selon la partie tunisienne. La Tunisie n’est pas un État voyou, se défendent-elles.
Chedly Ayari a été démis de ses fonctions ce mercredi, quelques heures après la décision du Parlement européen de classer la Tunisie parmi les États les plus exposés au blanchiment d’argent. Il devrait être remplacé par Marouane Abassi, un cadre de la Banque mondiale.
Le Parlement européen a voté ce mercredi 7 février l’inscription de la Tunisie sur la liste des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. Un nouveau coup dur qui pourrait avoir des conséquences graves pour l’économie du pays, selon l’ancien ministre de l’Économie tunisien Hakim Ben Hammouda.
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd a été abattu de trois balles tirées à bout portant. Cinq ans après, cet assassinat politique n’est toujours pas résolu. Une nouvelle audience est prévue le 20 février, mais elle ne concerne que des complices présumés. Les commanditaires restent inconnus.
Confronté à une grave crise économique et sociale, le Premier ministre tunisien s’efforce de maintenir son pays à flot. Pas évident quand les soutiens se dérobent…
Arrivé le 31 janvier à Tunis, le président français était accompagné de grands patrons français (Xavier Niel, Jacques Séguéla, Stéphane Richard), qui ont pu échanger avec les chefs d’entreprise tunisiens lors d’un forum économique franco-tunisien.
Arrivé mercredi 31 janvier en Tunisie pour sa seconde visite d’État, Emmanuel Macron a affiché sa volonté de remettre en selle la coopération franco-tunisienne. Après avoir rencontré son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, le président français a délivré ce jeudi un discours très attendu devant l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Le mouvement populaire né dans la foulée des hausses de prix provoquées par la mise en application de la loi de finances 2018 est le signe d’un malaise profond au sein de la société tunisienne, face auquel le gouvernement peine à répondre.
La rumeur affirmant que les autorités de la mosquée Al-Azhar, en Égypte, avait retiré la Tunisie de la liste des pays musulmans a enflammé la toile la semaine dernière. Si les autorités religieuses égyptiennes ont démenti, cette poussée de fièvre n’est que la dernière d’une longue série.
Pour la première fois depuis le début des manifestations contre la vie chère en Tunisie, lancées début janvier par le collectif « Fech Nestanew », seulement quelques centaines de personnes ont participé au rassemblement de ce vendredi.
Le mouvement contestataire, qui se mobilise depuis début janvier contre la vie chère en Tunisie, a annoncé ce jeudi la reprise des manifestations. La première est attendue ce soir dès 18 heures, puis le 26 janvier à 14 heures, pour le « Jeudi noir ».
Secrets d’histoire : le 23 janvier 1846 Ahmed Bey décrète la fin de l’esclavage en Tunisie qui devient le premier pays du monde arabo-musulman à défendre la cause abolitionniste.