Inscrite dans la continuité plutôt que dans la rupture, la nouvelle équipe de Youssef Chahed n’en est pas moins sommée de mettre en œuvre les indispensables réformes dont la Tunisie a urgemment besoin, sous peine de sombrer.
Youssef Chahed a obtenu le vote de confiance pour son nouveau gouvernement de l’Assemblée des Représentants du Peuple, le 11 septembre 2017. Découvrez les visages -et les profils- qui plancheront sur la justice, les finances ou la coopération tunisiennes.
Il a succédé à son mentor Mustapha Ben Jaâfar. Sa mission : redonner un nouveau souffle à ce parti qui peine à se relever après sa déconfiture lors des élections législatives de 2014.
Elles s’appellent Jalila, Saadia ou Neila. Elles ont 30 ou 50 ans et elles dirigent la Tunisie entrepreneuriale, artistique ou militante, sans faire de grabuge. Et efficacement. Portraits de huit leaders puissantes tunisiennes.
Le Premier ministre tunisien a décliné sa liste d’urgences pour sortir le pays de la crise économique. Au passage, Youssef Chahed a aussi essuyé les critiques d’élus sur le retour d’anciens ministres de Ben Ali dans sa nouvelle équipe.
À l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur l’envoi de jeunes dans les zones de conflits, la députée tunisienne s’est attiré de nombreuses inimitiés. Mais rien n’ébranle sa détermination.
Celui qui se présente comme le successeur de la dynastie renversée par Kadhafi en 1969 demande le retour à la Constitution de 1951, mais en remplaçant le mot « monarque » par celui de « chef de l’État ». Rien ne dit qu’Idriss Al-Sanoussi sera entendu.
Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed vient de rendre public la liste de son nouveau gouvernement, dévoilé suite à un entretien avec le président Béji Caïd Essebsi, ce mercredi. Un remaniement qui était attendu depuis plusieurs jours en Tunisie.
Chedly, le fils de Tahar Ben Ammar (1889-1985), éminent homme politique et premier chef du gouvernement de la Tunisie indépendante, poursuit son devoir de mémoire et de réhabilitation en publiant « Tahar Ben Ammar, homme d’État : la force de la persévérance ».
Après avoir fait aboutir son adhésion au Common Market for Eastern and Southern Africa (Comesa), dont elle deviendra le 20ème membre, le 20 octobre 2017, la Tunisie s’emploie à intégrer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Sa cote de popularité est remontée avec l’opération anticorruption qu’il a lancée en mai. Youssef Chahed semble cependant de plus en plus isolé politiquement. Situation financière, réformes, climat social… Alors qu’un remaniement est attendu d’ici à la fin août, bilan de la première année du chef du gouvernement.
En cause : l’affaiblissement du cadre institutionnel et le retard pris dans la réalisation des réformes. Le pays est maintenu sous observation négative.
Fadhel Abdelkefi, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, également ministre des Finances par intérim, a présenté sa démission au Chef du gouvernement, Youssef Chahed.
Depuis le mois de mai, le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a lancé une vaste opérations « mains propres », dont les résultats sont controversés. Quelques figures emblématiques ont tout de même été arrêtées. Liste non exhaustive des plus significatifs.
Le 23 mai, le Premier ministre lançait une vaste opération « mains propres », marquée par une vague d’arrestations spectaculaires. Deux mois plus tard, si les têtes de réseaux du marché parallèle sont tombées, les gros bonnets de la corruption semblent avoir été épargnés. Pour le moment…
Le 13 août, journée de la femme en Tunisie, le chef de l’État, Béji Caïd Essebsi, a annoncé la création d’une commission chargée d’élaborer un nouveau code des libertés individuelles et de l’égalité, ainsi que l’abrogation de la circulaire 73.
Afghanistan, Al-Qaïda, prisons secrètes de la CIA, chute de Kadhafi, fortune, ambitions… L’ancien chef jihadiste libyen, Abdelhakim Belhadj, devenu leader politique et businessman prospère lève un coin de voile sur son itinéraire tourmenté.
Figure de la gauche tunisienne, Saïda Garrach avocate et militante féministe est depuis le 21 juillet, la première femme porte-parole de la présidence.
Le 25 juillet 1957, la Constituante proclamait la république. Soixante ans et une révolution plus tard, si elle est encore jeune, ses fondements sont toujours là, bien ancrés, qui ont donné naissance à une nation et à une société uniques dans le monde arabe. À la fois grand témoin et observateur éclairé, Hédi Baccouche livre à Jeune Afrique son regard sur la marche de son pays depuis cette date.
Entre des hôtels aux tarifs prohibitifs et des « placiers » informels peu scrupuleux, les estivants locaux peinent à trouver un coin de plage tranquille sans avoir à mettre la main à la poche. Reportage.