Une thèse remettant en cause les fondements de la physique et de l’astronomie, à laquelle une étudiante a été autorisée à se consacrer depuis 2011, provoque la colère du monde universitaire tunisien.
L’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, a annoncé officiellement mercredi le lancement de son parti, « Al Badil Ettounsi » (Tunisie Alternatives), attendu depuis près d’un an.
Sur les 252 partis créés depuis 2011, quatre seulement se sont à ce jour pliés à la loi sur le financement de la vie politique. Pendant que la plupart des autres tirent le diable par la queue. État des lieux.
La fédération nationale du textile (Fenatex) a quitté le 11 mars les rangs du patronat tunisien, dont elle est l’un des principaux piliers. Un divorce qui ébranle l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), déjà en proie à d’autres dissidences.
Le 18 mars 2015, la vie de Ala Eddine Hamdi bascule. Aux premières loges de l’attaque du musée du Bardo à Tunis par deux terroristes, il sauve des vies. Deux ans après, il revient avec Jeune Afrique sur cette journée sanglante.
Un marché local étroit, une Union du Maghreb arabe (UMA) moribonde, une crise économique en Europe et des difficultés pour s’amarrer aux marchés de l’Afrique subsaharienne ont conduit la Tunisie à élargir son horizon
En 2014, elle devenait la première Saoudienne à diriger une banque. Aujourd’hui, Sarah al-Souhaimi a franchi un nouveau palier en prenant la tête de la Bourse de Riyad. Portrait.
Un fonds regroupant plus d’un millier de photos et de vidéos de la révolution tunisienne de 2011 a été confié il y a quelques jours aux Archives nationales à Tunis. Cette initiative de chercheurs et d’associations locales garantit la préservation de tels documents historiques, qui tendaient à disparaître.
L’ancienne garde des Sceaux française Christiane Taubira est en Tunisie ce mercredi 8 mars. À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, celle qui n’a « peur ni du sexisme, ni du racisme, ni de la bêtise » − selon le titre de son intervention à l’Institut français de Tunisie −, revient sur l’expérience post-Ben Ali et les combats à mener pour les femmes dans le pays.
Au pays de la « révolution du jasmin », l’octroi de la nationalité à des étrangers n’est pas une mince affaire. Comme en témoignent les six mille demandes en souffrance.
Contrairement aux hommes politiques friands de déclarations et de visibilité médiatique, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, première formation politique en Tunisie avec Ennahdha, s’exprime si rarement que peu de personnes identifient sa voix et ses positions. Mais grâce à un enregistrement d’une réunion du bureau politique de Nidaa Tounes qui a fuité dans les médias le 6 mars, on en sait plus sur la manière de faire du fils du président de la République.
Le remaniement partiel du gouvernement tunisien, décidé samedi par son chef Youssef Chahed, a provoqué un tollé aussi bien dans les milieux politiques que syndicaux.
La Tunisie vient de se doter d’une loi qui protège les dénonciateurs de la corruption. Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre le fléau, revient sur ce qu’il considère comme une avancée importante.
Le Chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, est à peine rentré d’une visite officielle à Berlin les 14 et 15 févier 2016, que la Chancelière allemande s’annonce à Tunis pour le 3 mars.
La loi 52, qui pénalise les consommateurs de drogues, vivrait ses derniers jours. En attendant qu’elle soit abrogée, le président de la République tunisienne s’est engagé dimanche 19 février à suspendre les arrestations policières.
Dans un contexte international particulièrement défavorable, le leader islamiste s’échine à se donner une visibilité régionale pour sauver son parti de la marginalisation.
Députée intègre et assidue, cette ancienne opposante à Ben Ali est aujourd’hui l’une des figures les plus populaires de l’Assemblée nationale. Portrait.
Conduites par l’Instance Vérité et Dignité (IVD), les auditions publiques des opposants martyrisés par les régimes de Bourguiba et de Ben Ali ont déclenché chez Ridha*, 68 ans, le besoin de s’exprimer. Témoignage choc d’un ex-policier sur le système répressif des années noires.
Après que l’agence de notation Fitch Ratings a abaissé de « BB- » à « B+ » la note souveraine d’un pays déjà en mauvaise posture, les marges de manœuvre financière de l’exécutif se réduisent au moment où le pays se relance sur les marchés financiers et où une équipe du FMI est en visite à Tunis.
Le 6 février 2013, le leader de gauche Chokri Belaïd était abattu de cinq balles à bout portant, devenant dès lors un symbole de l’opposition. Mais quatre ans plus tard, son assassinat reste un mystère.
Ce syndicaliste pur jus prend les commandes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Dans la droite ligne de son prédécesseur, il devrait être un interlocuteur incontournable du gouvernement.
Révolution ou pas, les médias ne cessent de susciter la défiance des gouvernants. Une circulaire, qui interdit aux fonctionnaires de communiquer avec les médias sans autorisation de leur hiérarchie, vient d’être publiée.
Après un grand froid diplomatique, c’est la coopération qui semble désormais l’emporter. Depuis les élections de 2014, l’engagement saoudien va s’accentuant. À tous les niveaux…
En pleine dégringolade, la production de brut devrait reprendre de la vigueur grâce à un nouveau code des hydrocarbures plus adapté et plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Sans surprise, après son 23e Congrès, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) consolide son assise et mise sur la continuité. Une première, toutefois est à noter : une femme intègre le bureau exécutif du syndicat.
Rendez-vous annuel des tendances socio-politico-économiques du pays, le rapport Open Sigma 2017 permet d’avoir un aperçu des préoccupations et des attentes des Tunisiens.
La puissante centrale syndicale de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a tenu dimanche son 23ème Congrès. Quatre jours pour fixer les orientations des cinq prochaines années et à l’issue desquels seront désignés les successeurs à la direction, parmi les quarante candidats en lice.
Cent jours après sa prise de fonctions, le nouvel ambassadeur de France à Tunis se sent comme chez lui dans un pays qu’il connaissait déjà bien. Et où il entend laisser son empreinte.