Après avoir dénoncé l’exploitation des ouvriers agricoles immigrés en Italie, c’est contre la politique envers les migrants que le Camerounais s’insurge.
Depuis 2011, chaque 14 janvier est l’occasion de faire un bilan, comme pour se convaincre des progrès réalisés. Mais la colonne débit est beaucoup plus fournie que celle des crédits.
Vilipendée pour ses lenteurs, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) semble émettre des signes de crispation à l’encontre de la société civile. Ils sont palpables dans le cadre des discussions en cours sur la révision de la loi 52 sur l’usage de stupéfiants.
Six ans après la chute du régime de Ben Ali, une émission d’Attessia TV consacrée à son beau frère, Belhassen Trabelsi, a fait imploser l’audimat ce lundi, et suscité bien des interrogations.
À Tunis, la manifestation du 8 janvier contre le retour des jihadistes dans le pays sonne comme un avertissement donné aux gouvernants et à la classe politique.
Pour son dernier opus, paru en décembre, « Tunisie, une révolution en pays d’islam », le juriste Yadh Ben Achour se fait historien et livre son analyse sur les cinq dernières années.
Les dissensions sur le traitement des djihadistes de retour en Tunisie illustrent bien les turbulences et les divisions qui agitent le pays. Rym Mourali, co-fondatrice du Parti de l’indépendance tunisienne (PIT), en fait une lecture sans concessions.
Discrétion, précision, efficacité… Selon l’entrepreneuse, les Tunisiennes s’impliquent davantage que les hommes dans leur travail. Et méritent qu’on leur fasse confiance.
Débarqué en Italie clandestinement comme des milliers d’anonymes en 2011, Anis Amri, auteur présumé de l’attentat de Berlin, est l’homme le plus recherché d’Allemagne et d‘Europe.
L’assassinat dans des conditions mystérieuses jeudi 15 décembre d’un ingénieur tunisien en lien avec le Hamas agite la Tunisie. Une affaire digne d’un film noir.
Une adolescente de 13 ans a été contrainte d’épouser son violeur en application d’une loi de 1958. Cela se passe en 2016, en Tunisie, pays signataire de la charte onusienne de protection de l’enfance. L’avocat Ghazi Mrabet revient sur le fossé qui existe entre les lois et la société.
La Tunisie s’enorgueillit d’avoir inscrit la liberté de conscience et de culte dans sa loi fondamentale mais ses ressortissants récemment convertis au christianisme n’en sont pas moins placés au ban de la société. Reportage.
Le président d’Eurogroup Consulting, qui accompagne par ses conseils les ambitions stratégiques du gouvernement, livre sa perception de la mutation du pays.
La conférence Tunisia 2020 s’est achevée mercredi sous le signe de la confiance, avec une levée de 34 milliards de dinars (15 milliards de dollars) répartis entre prêts, dons et reconversion de la dette.
Lors de la conférence de presse de clôture mercredi 30 novembre, Youssef Chahed, chef du gouvernement, a estimé que la Tunisie était de retour en force sur la scène économique mondiale.
« Forces vives de la nation » sous Bourguiba et Ben Ali, elles ont vu leur niveau de vie se détériorer gravement depuis la révolution. Et tirent désormais le diable par la queue.
À Tunis, la conférence nationale de relance de l’investissement en Tunisie, Tunisia 2020, démarre ses travaux avec une séance inaugurale solennelle qui tient en haleine tout le pays. Au terme de la première matinée dédiée à la diplomatie économique, environ 13 milliards d’euros de promesses d’investissements – selon les estimations de Jeune Afrique – ont été annoncés par les différents bailleurs de fonds présents.
La production agricole pèse lourd dans la balance commerciale de la Tunisie. Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche compte bien pérenniser le secteur, en réconciliant production, transformation et distribution.
À la veille de la conférence internationale sur l’investissement – qui compte lever plus de 67 milliards de dinars (près de 27,5 milliards d’euros) pour financer 64 projets publics, 34 projets en partenariat public privé (PPP) et 44 projets privés pour remettre la Tunisie sur orbite économique -, Tunis met la dernière touche aux préparatifs d’un événement qui mobilisera toute la ville les 29 et 30 novembre.
Pour Leith Ben Becher, Président du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri), il est impératif de produire plus et mieux, tout en préservant les ressources hydriques du pays.
Accablé par la dette, les déficits et le chômage, le pays dispose pourtant de sérieux atours pour redresser la barre. Reste à en convaincre les décideurs étrangers et les Tunisiens eux-mêmes, tâche à laquelle s’est attelé le ministre du développement et de l’investissement.
Au vu de ses objectifs et des moyens envisagés, le plan de développement que le gouvernement s’apprête à activer a tout d’un programme de redressement accéléré.
Malgré une conjoncture difficile, les banques affichent de bons résultats. Leur contribution à la relance de l’économie et à l’accompagnement des PME reste toutefois modérée.
Si les difficultés traversées par le pays mènent la vie dure aux entreprises, certains patrons ont trouvé des idées pour développer leur activité, voire en créer de nouvelles.
Depuis sa création en 2015, dans le giron de l’incubateur d’Esprit – école d’ingénieurs privée du nord de Tunis (lire pp. 90-91) –, la start-up BeThree (Be Protected, Be Rescued, Be Safe) a fait du chemin. Dans tous les sens du terme.