Tout le monde annonce le départ du Premier ministre, Habib Essid, depuis de longues semaines. On le dit même en disgrâce auprès du chef de l’État. Qui est-il vraiment et quel est son bilan ?
Dans le feuilleton de la crise politique et gouvernementale tunisienne, un nouvel épisode s’est joué le 19 juillet avec une interview du Chef du gouvernement Habib Essid.
Pour nombre d’observateurs, c’est avant tout une question politique. Pour se libérer de ses créanciers, l’État doit relâcher sa tutelle sur l’économie. Comprendre : privatiser.
Évasion fiscale et blanchiment d’argent : c’est ce dont est accusé le groupe Nessma par l’ONG I Watch, selon une enquête mise en ligne sur son site le 10 juillet sous le titre : « Que cache la chaîne des frères Karoui ? ». Un rapport au vitriol auquel répond le fondateur de la chaîne, Nabil Karoui, en dénonçant une manœuvre politique.
Le député de l’Alliance Démocratique, Mehdi Ben Gharbia, a proposé début mai que la loi consacre l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage. Un sujet sensible qui suscite la polémique. Décryptage.
Membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, l’ancien patron de Nessma TV dévoile les dessous d’une crise interne qui va bien au-delà d’un désaccord autour d’un remaniement du gouvernement.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a chamboulé son programme de travail en donnant, le 29 juin, la priorité à l’examen du projet de loi de réconciliation nationale sur tous les autres projets en cours.
Fraîchement élu président du conseil de la choura du parti Ennahdha lors d’une réunion qui s’est tenue samedi à Hammamet, le temps de la revanche a sonné pour Abdelkarim Harouni.
Celle du Capitole, bien sûr… Virginia Raggi, du Mouvement 5 Étoiles, part favorite contre Giorgia Meloni, une candidate d’extrême droite, pour la conquête de la mairie de la capitale italienne. Verdict le 19 juin.
Prévues en mars 2016, les élections municipales en Tunisie devraient se tenir finalement le 26 mars 2017, a annoncé l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). Une étape importante pour accompagner la décentralisation et la gouvernance participative des collectivités locales inscrites dans la constitution adoptée en 2014.
Au démarrage du mois de Ramadan et de la saison estivale, période où la Tunisie décélère habituellement, le président de la République, Béji Caïd Essebsi relance le jeu politique et appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Une annonce qui fait réagir la classe politique du pays.
Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a révélé jeudi un projet de gouvernement d’union nationale élargi au patronat et à la centrale syndicale UGTT. Une composition atypique dont l’objectif prioritaire serait d’aider le pays à sortir de sa crise économique et sociale.
Belhassen Trabelsi, beau frère de Ben Ali, s’apprêterait à rentrer en Tunisie le 3 juin, selon le quotidien tunisien « Al Chourouk » et des sources proches de la présidence de la République.
« 500 000 » dinars, soit 227 000 euros. Tel est le montant que Rita Adam, ambassadrice de Suisse à Tunis, a remis au chef du contentieux de l’État tunisien le 30 mai à l’occasion d’un colloque international à Gammarth, près de Tunis.
Depuis son éviction du pouvoir en 2011, l’ancien raïs est maintenu en résidence surveillée dans une chambre d’hôpital, au Caire, avec vue sur le Nil. Récit d’une petite vie bien tranquille.
Implosion du parti présidentiel, débauchages de députés… La coalition au pouvoir a du plomb dans l’aile, et Ennahdha, devenue majoritaire au Parlement, pousse ses pions. Bref, c’est la pagaille.
Lors de son 10e Congrès, qui s’est tenu du 20 au 22 mai à Radès et Hammamet Sud, le parti islamiste Ennahdha a délégué la fonction du prêche à la société civile mais n’en conserve pas moins l’islam comme référentiel premier de son action politique.
À la veille du 10e congrès d’Ennahdha, qui s’annonce comme celui d’un aggiornamento, le président du parti islamiste réaffirme sa volonté de privilégier les intérêts du pays par- la recherche du consensus.
«Mettez en place des réformes économiques, nous vous financerons. » C’est en substance la condition que pose le FMI à la Tunisie pour l’octroi d’un prêt de 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), décaissés en quatre tranches et remboursables avec un taux d’intérêt compris entre 1 % et 3 % sur quatre à dix ans.
Profitant d’un paysage audiovisuel éclaté et dérégulé, patrons de presse ou hommes d’affaires ne reculent plus devant le mélange des genres pour servir leurs propres ambitions. Enquête sur la télé qui rend fou.
Premier pays musulman à avoir consacré l’égalité en droits et en devoirs des hommes et des femmes, avec les article 21 et 46 de sa Constitution de 2014, la Tunisie se penche sur la question de l’héritage.
La branche auto du groupe familial tunisien Loukil a vu son résultat net doubler en 2015 à 15,5 millions de dinars, malgré un environnement économique difficile.
À la tête de la faculté des sciences juridiques, économiques et de gestion de Jendouba, en Tunisie, l’ancien syndicaliste défend, face aux grévistes, le droit des étudiants à passer leurs examens.
Islam, laïcité, Daech… Une étude réalisée par l’agence tunisienne Sigma Conseil apporte un éclairage édifiant sur la relation que les citoyens des pays d’Afrique du Nord entretiennent avec la religion. Jeune Afrique vous en offre en exclusivité les principaux résultats.
Le Prix Ahmadou Kourouma du Salon africain du livre, de la presse et de la culture, a été décerné par le Salon du livre et de la presse de Genève au mauritanien Beyrouk pour « Le tambour des larmes ». Une récompense aussi pour un compagnonnage, celui des éditions Elyzad avec l’auteur.