Les revendications sociales portées par les jeunes chômeurs de Kasserine ont embrasé la Tunisie, amenant le gouvernement à décréter le couvre-feu nocturne sur l’ensemble du territoire. Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la plus grande centrale syndicale du pays, répond aux questions de Jeune Afrique.
Des revendications sociales ont enflamment la ville de Kasserine depuis la mi janvier et la grogne est désormais en train de gagner d’autres régions du pays. Un climat qui rappelle celui de 2010, juste avant le soulèvement contre Ben Ali.
Fondé par l’actuel président de la République, Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes, première formation politique en Tunisie, se disloque. Les démissions s’enchaînent dans ce parti hybride, créé presque de toutes pièces pour assurer la transition après la chute de Zine El Abidine Ben Ali.
Passé du divertissement à l’actualité politique, l’homme de télévision s’est démarqué par sa couverture en direct de l’après-14 Janvier. Devenant le symbole d’un nouveau journalisme.
De l’immolation de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 à l’attentat du 24 novembre 2015 à Tunis, voici les grandes dates de la nouvelle démocratie tunisienne.
« Non à la Siape ! » L’appel lancé par les habitants de Sfax pour l’application de la décision de fermer une usine de transformation des phosphates a résonné jeudi dans les rues de cette grande ville du centre de la Tunisie.
Le 14 janvier 2011, la Tunisie a ouvert une nouvelle page de son histoire avec la chute de Ben Ali. Comment les Tunisiens ont-ils vécu ce jour-là ? Comment voient-ils la révolution aujourd’hui ? Six d’entre eux témoignent.
Le 14 janvier 2011, et tout cet hiver-là, le climat avait été particulièrement clément en Tunisie comme pour rendre plus jolies les images d’un soulèvement baptisé à la hâte « révolution du jasmin ».
Après la chute de l’ancien président tunisien, le recouvrement de ses avoirs accumulés par lui et son clan semblait aller de soi. Cinq ans après, on est loin du compte.
Il y a 5 ans jour pour jour, Zine el-Abidine Ben Ali quittait la Tunisie. Réfugié depuis en Arabie saoudite, il se fait discret. Récit de sa nouvelle vie.
À l’issue de ses travaux, le 10 janvier, le congrès constitutif de Nidaa Tounes a nommé le fils de Béji Caïd Essebssi au poste de directeur exécutif. Exit les dissidents ! Le parti au pouvoir veut ouvrir une nouvelle page où il entend se rapprocher davantage des islamistes conservateurs d’Ennahdha.
Nidaa Tounes, parti au pouvoir en Tunisie, tient depuis hier 9 janvier son congrès constitutif sur fond de crise aiguë sur son leadership et dans laquelle le fils du chef de l’État, Hafedh Caïd Essebsi, semble avantagé.
Désignée capitale culturelle arabe par l’Alecso, la deuxième ville du pays entend profiter de l’aubaine pour se refaire une santé et prendre une petite revanche sur ses détracteurs.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a annoncé mercredi un remaniement de son gouvernement. Tout en respectant les équilibres politiques fondamentaux du Parlement, celui-ci réserve quelques surprises.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Lotfi Hamadi, fondateur de Génération Liberté.
Neuf mois après l’attentat qui a fait 21 morts, le musée du Bardo accueille, du 16 décembre au 7 janvier, cinq jeunes artistes tunisiens qui revisitent le rapport de leur société avec la religion, le terrorisme ou encore l’art culinaire… Visite guidée.
La Constitution tunisienne, adoptée en 2014, protège la liberté de conscience et les libertés individuelles. Pourtant, depuis quelques semaines, une partie de la société civile met en garde contre le comportement de la police qui témoigne, selon elle, d’un véritable tour de vis liberticide.
Il y a tout juste cinq ans, le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant de légumes auquel un agent municipal avait confisqué son étal, s’immolait en pleine place publique. Son geste mettait le feu aux poudres du soulèvement tunisien qui fit chuter Ben Ali, un mois plus tard, le 14 janvier 2011.
La condamnation à de la prison de trois jeunes artistes pour usage de stupéfiants émeut la jeunesse tunisienne, qui soupçonne un abus policier d’être à l’origine de l’affaire. Pour l’avocat Ghazi Mrabet, la seule issue est de demander une grâce présidentielle. Et de réitérer l’urgence de l’annulation de la loi 52 pénalisant la consommation du cannabis, jugée obsolète.
Décédé le 7 décembre 1935, l’intellectuel et syndicaliste Tahar Haddad a été avant-gardiste sur la question de l’émancipation de la femme au point d’avoir été voué aux gémonies par ses pairs masculins. Tout juste 80 ans plus tard, la Tunisie lui rend hommage avec de nombreuses manifestations. Retour sur un personnage hors du commun.
Le prix Nobel de la paix a été remis au Quartet tunisien ce 10 décembre à Oslo. L’occasion pour les Tunisiens de réitérer leur fierté de cet hommage mondial, mais aussi de faire remarquer que la bataille de la démocratie est loin d’être gagnée. Reportage à Tunis où la cérémonie a été suivie sans grand engouement.
Après l’attentat du 24 novembre à Tunis, ce diplomate, ancien chef de la sécurité présidentielle sous Ben Ali, a été tiré de sa retraite pour prendre la direction de la Sûreté nationale.
La filiale estudiantine du parti Ennahdha est arrivé première dans les élections des conseils scientifiques des universités tunisiennes, devançant de loin la centrale syndicale UGTT. Une nouvelle donne qui pourrait bientôt se traduire dans le champ politique.
Après le Bardo en mars et El-Kantaoui (Sousse) en juin, l’attentat de l’avenue Mohammed-V, à Tunis, pose la question de l’efficacité de la lutte antiterroriste.
Qui est vraiment le fils du président ? Un manœuvrier opportuniste qui veut à tout prix exister ou un homme politique aux ambitions légitimes ? Portrait.
Depuis mardi 1er décembre, Abderrahmane Hadj Ali est le nouvel homme fort des services de la police tunisienne. Sa nomination est accompagnée par une série de chamboulements dans l’appareil sécuritaire suite à l’attentat meurtrier du 24 novembre.