Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a relevé de ses fonctions le secrétaire d’État aux Affaires sécuritaires, Rafik Chelly, selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié mardi. Un limogeage en lien avec l’attentat meurtrier qui a frappé le cœur de Tunis, le 24 novembre.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ?
Le 29 novembre, cinq jours après les attentats meurtriers de Tunis, le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a prononcé un discours appelant les partis politiques, y compris le sien, ainsi que les syndicats à cesser leurs luttes intestines et à se mobiliser contre l’ennemi terroriste.
Interdit au Maroc, le film « Much Loved » de Nabil Ayouch a été projeté jeudi soir aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en Tunisie. Une première maghrébine et africaine qui a remporté un vif succès. Reportage.
Le président tunisien Béji Caid Essebssi a décrété l’état d’urgence dans le pays suite à l’attentat sanglant qui a frappé ce mardi le cœur de Tunis, faisant au moins 12 morts et près de 20 blessés.
La 26e édition du festival tunisois fait la part belle à la jeune génération de réalisateurs locaux, en passe de s’imposer dans un contexte économique et politique tendu.
Politiquement indépendant, le ministre de la Justice n’a pas manqué de faire entendre sa différence sur une série de sujets sensibles. Et a fini par en faire les frais.
Porté au pouvoir par les élections d’octobre 2014, le parti Nidaa Tounes, qui avait recueilli les voix de ceux qui refusaient le modèle sociétal islamiste, se disloque et met en péril les fragiles équilibres politiques. Retour sur une scission annoncée avec Mondher Belhaj Ali, député démissionnaire du bloc parlementaire de Nidaa Tounes et membre du comité exécutif du parti.
Le parti Nidaa Tounes (« l’Appel de la Tunisie ») est au bord de l’implosion, déchiré par la rivalité entre son secrétaire général, Mohsen Marzouk, et le fils du président, Hafedh Caïd Essebsi. La division de la première formation politique à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) remet profondément en cause les équilibres politiques du pays.
Rym Mourali, ancien bras droit de Kamel Morjane au parti Al-Moubadra et co-fondatrice du nouveau Parti de l’indépendance tunisienne (PIT), est l’une des rares voix féminines de la politique tunisienne. Elle livre à Jeune Afrique son analyse critique de l’évolution démocratique de son pays depuis les élections et la nouvelle Constitution de 2014.
Trente-deux jours. C’est le temps qu’aura duré la grève de la faim entamée il y a dix ans, le 18 octobre 2005, par huit figures de la scène politique et de la société civile tunisiennes.
La toute récente co-lauréate du Prix Nobel de la paix 2015 et patronne des patrons tunisiens, Wided Bouchamaoui, revient sur les graves difficultés économiques de son pays et avance des solutions pour les résoudre. Interview.
Depuis une semaine à Sfax, chaque vendredi, des agitateurs salafistes empêchent la prière du vendredi de se dérouler sereinement. Objectif : protester contre le limogeage d’une vingtaine d’imams radicaux par le ministre des Affaires religieuses.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le site archéologique risque de perdre son label en raison d’une notable dégradation de l’environnement liée à un laisser-aller général.
Les Tunisiennes ont le vent en poupe. L’avocate et militante pour les droits des femmes, Khadija Madani a reçu ce vendredi, le prix « Women for change » à Deauville.
Un jeune homme de 22 ans est décédé le 12 octobre après s’être immolé par le feu quelques jours plus tôt à Sfax. Comme Mohamed Bouazizi, dont le geste avait déclenché en décembre 2010 la révolution tunisienne, il voulait protester contre la confiscation des cigarettes de contrebande qu’il revendait à la sauvette. Le psychiatre, Zine El Abidine Ennaifer, livre sa lecture de ce phénomène.
Avec pour thème « Dynamiser le monde ! », le Women’s Forum Global Meeting se tient à Deauville du 14 au 16 octobre. Il mettra notamment à l’honneur le combat des femmes tunisiennes pour leur liberté.
Le syndicat UGTT, l’organisation patronale Utica, la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’ordre des avocats s’étaient unis pour faire avancer le processus démocratique. Les voilà récompensés.
L’attribution du prix Nobel de la Paix 2015 au Quartet qui a mené le dialogue national n’empêche pas les Tunisiens de se demander qui a voulu attenter à la vie de Ridha Charfeddine, jeudi dernier.
Le député de Nidaa Tounès Ridha Charfeddine a été victime d’une tentative d’assassinat jeudi matin. Un homme armé a ouvert le feu sur son véhicule, sans atteindre celui qui est également homme d’affaires et président du club l’Étoile sportive du Sahel.
La France a annoncé lundi le quadruplement de son aide militaire à la Tunisie, dont les partenaires dans le domaine de la défense se sont multipliés ces dernières années. Une aide actuellement indispensable qui n’est pas sans conséquences sur le positionnement du pays dans le jeu des alliances internationales.
Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. En Tunisie, la famille Driss règne sur le secteur avec son groupe Marhaba.
Voulu par le président Béji Caïd Essebsi, le projet de loi visant à accélérer les procédures contentieuses touchant les fonctionnaires et les hommes d’affaires soupçonnés de malversation sous l’ancien régime déchaîne les foudres de l’opposition. Qui crie au retour de l’impunité.
Dès le 17 janvier 2011, trois jours après la fuite de Ben Ali, une Commission nationale d’établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption était créée et confiée à Abdelfattah Amor, spécialiste en droit public.
Convoqué dans une affaire d’homicide par la police de Hammam Sousse, un jeune homme a finalement été condamné à un an de prison ferme pour… homosexualité. Retour sur une affaire symptomatique d’une justice légère en termes de procédures et d’un droit tunisien parfois anachronique.