Inculpé pour sodomie, un étudiant de 22 ans a écopé mardi à Tunis d’un an de prison ferme, test anal à l’appui. Les associations LGBT opposent à cette décision les articles 23 et 24 de la nouvelle Constitution.
Ce patron discret est surtout connu comme président de l’Espérance sportive de Tunis. Son groupe, Délice Holding, est pourtant le leader incontesté des produits laitiers en Tunisie.
Président du Conseil depuis un peu plus de dix-huit mois, Matteo Renzi a entrepris de réformer son pays à marche forcée et de relancer une économie exsangue. Les résistances qu’il rencontre sont fortes. Sa détermination aussi.
À la tête de l’Instance vérité et dignité, elle est censée œuvrer à la réconciliation en Tunisie. Mais entre démissions et soupçons de corruption, cette activiste semble faire l’unanimité contre elle.
En visite à Tunis, la directrice du FMI, Christine Lagarde, a fait le point sur l’avancement des réformes auxquelles s’est engagé le pays, tout en réitérant son soutien aux autorités tunisiennes. Ces dernières envisageraient même de recourir à une nouvelle aide financière.
Amnistier, sous certaines conditions, les personnes poursuivies pour corruption et détournement de fonds publics ? Ce projet de loi est loin de faire l’unanimité…
S’il a troqué son costume d’homme d’affaires pour celui de député, le fondateur de Syphax Airlines en reste actionnaire. Et alors que la compagnie pique du nez, il tente de la sauver coûte que coûte.
Elles sont les mieux loties du monde arabe, mais le code du statut personnel, qui date de 1956, n’est pas à même de garantir l’égalité des sexes inscrite dans la Constitution. Alors, on réforme ?
Ils ont occupé le devant de la scène entre la révolution et l’élection de Béji Caïd Essebsi. Si certains ont disparu du paysage politique, d’autres sont encore actifs, ou en embuscade. Portraits.
Pendant la transition, le Palais de Carthage a vécu au rythme des humeurs de Moncef Marzouki. Un changement de moeurs par rapport à celles de son prédécesseur, pour sûr ! Retour sur de drôles d’épisodes.
Un tribunal de Tripoli a condamné à mort le fils préféré du défunt « Guide » libyen. Détenu par des miliciens de Zintan, l’ancien dauphin putatif comparaissait par vidéoconférence.
Victime d’une cabale orchestrée par Bourguiba, ce pionnier du mouvement national a vu son rôle minimisé par l’histoire officielle. Une injustice en passe d’être réparée.
Lorsqu’elle a été nommée ministre, en février, cette fille d’industriel savait qu’elle n’aurait pas la tâche facile. Les attentats du Bardo et de Sousse n’ont pas arrangé les choses…
La condamnation à mort, mardi, par un tribunal de Tripoli, de Baghdadi al-Mahmoudi, suscite un début de controverse à Tunis. L’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi y avait été détenu avant d’être extradé en Libye dans des conditions peu glorieuses.
Un budget serré, des spectacles annulés, une fréquentation en baisse… Malgré une riche programmation, le plus important rendez-vous estival tunisien a du mal à renouer avec les années fastes.
Au lendemain de l’attentat de Sousse, les Tunisiens oscillent entre le déni de la réalité et la peur panique de la déstabilisation. Et tentent, vaille que vaille, de faire comme si de rien n’était.
Jusqu’à la mi-2013, l’Égypte, qui réclamait plus de 300 milliards de dollars pour se remettre à flot, a reçu peu d’aide. Les choses ont changé avec la chute du président Mohamed Morsi.
Après avoir longtemps privilégié l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, les entrepreneurs égyptiens en quête de nouveaux marchés l’ont bien compris : l’avenir de leurs compagnies passe par le continent.
Ferme éolienne, parc solaire, centrales thermiques… Pour répondre au plan d’urgence qui doit relancer la production nationale d’électricité, le groupe privé Elsewedy est sur tous les fronts.
Dynamisé par d’importantes introductions et augmentations de capital, l’Egyptian Exchange s’est imposé l’an dernier comme la Place la plus performante des marchés émergents.