Premier importateur mondial de blé, l’Égypte veut faire de sa dépendance un atout, en jouant de sa position entre les grandes zones de production (Europe, Russie) et de consommation (Asie, Afrique) afin de devenir un pôle d’envergure internationale pour le stockage et le transport des céréales.
Tunis est souvent une étape dans le parcours des candidats à la présidentielle française. Bien qu’il ne soit encore que candidat à la primaire de son parti, Nicolas Sarkozy n’y a pas dérogé et a mis ses hôtes dans l’embarras en s’en prenant à l’Algérie.
Attentats, état d’urgence et une situation globale dégradée n’ont pas détourné le président Tunisien, Béji Caïd Essebsi du projet de réconciliation nationale qu’il entend réaliser « coûte que coûte ».
La plupart des jeunes jihadistes qui se sont récemment illustrés n’étaient pas en situation d’échec social et scolaire. Une exception tunisienne profondément dérangeante.
Il y a encore trois ans, Seifeddine Rezgui était passionné de rap et espérait se produire sur scène. Vendredi dernier, il débarque sur une plage de Sousse armé d’une kalashnikov et fait 39 morts, plongeant la Tunisie dans la tristesse et la stupeur.
Après deux échecs, Quick repart à l’assaut du Maghreb en ouvrant des points de vente en Tunisie et au Maroc. Mais le français fait face, comme McDonald’s et Burger King, à un gros point de blocage : l’Algérie.
Fini les dérapages verbaux et la tentation hégémonique. Depuis la démission, en 2013, du gouvernement qu’il conduisait, le parti islamiste a considérablement lissé son image. Et privilégie désormais la recherche du consensus au nom de l’intérêt national.
Pas de photos, ni de déclarations, ni d’apparitions publiques. Des cinq enfants de Rached Ghannouchi, Mouadh est sans doute le plus discret mais aussi le plus actif.
Incapable de s’imposer dans un monde médiatique qui flirte avec le pouvoir politique, la Haica, l’instance de régulation de l’audiovisuel, est fragilisée par une série de démissions.
Entretien avec Abderrafie Zouitene, directeur général de l’Office national marocain du Tourisme, président de la Fondation Esprit de Fès et du Festival de Fès des musiques sacrées du monde.
Un soldat tunisien a ouvert le feu lundi matin sur d’autres soldats, dans la caserne de Bouchoucha, à Tunis. Au moins sept militaires ont été tués et d’autres blessés, selon le ministère de la Défense. Les autorités ont exclu la piste terroriste.
Un nouveau suspect a été appréhendé mercredi à Gaggiano, en Italie, dans le cadre de l’affaire de l’attentat du Bardo. Mais les premiers éléments laissent à penser qu’il s’agit d’une fausse piste.
Ayant pour seules armes une feuille de papier et un crayon, ils croquent, à pleine dents, les thèmes les plus tabous de la société : religion, sexe, chefs d’Etat, tout y passe ! Portraits choisis de ces dessinateurs africains qui défendent la liberté d’expression, coûte que coûte. Nadia Khiari est tunisienne.
La crise que traverse depuis quatre ans la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), en Tunisie, vient de franchir un nouveau palier. Les syndicats des cadres et des agents ont annoncé la suspension des activités administratives et sociales ainsi que l’arrêt du paiement des créances.
Aménagement du dispositif existant ou adoption d’une loi d’amnistie générale ? Si le principe d’une normalisation fait relativement consensus, son cadre légal tarde à être fixé.
Après l’attentat du Bardo, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, appelle ses concitoyens – mais aussi les pays amis – à serrer les rangs pour faire échec au terrorisme.
Quinze ans après son décès, le 6 avril 2000, un hommage solennel a été rendu à l’ancien président tunisien Habib Bourguiba, à Monastir, sa ville natale.
Depuis 2012, les attaques jihadistes étaient circonscrites au centre et à l’ouest du pays. Mais ce 18 mars, les terroristes ont choisi de frapper le musée du Bardo, en plein coeur de Tunis. Feront-ils vaciller la démocratie ?
Après la chute de Ben Ali, le recouvrement des avoirs accumulés à l’étranger par son clan semblait aller de soi. Quatre ans plus tard, on est loin, mais alors très loin du compte.
Pas de chance pour le gouvernement Essid. Entre inondations dans le Nord-Ouest et revendications sociales dans le Sud, il débute son mandat dans un climat social perturbé. Mais les plus grosses turbulences proviennent des grèves dans l’éducation nationale.
Deux ans après l’assassinat du militant de gauche Chokri Belaïd, la vérité est loin d’être faite sur ce drame qui a profondément choqué les Tunisiens. Où en est l’enquête ?
En présentant le programme de son gouvernement pour obtenir la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le chef de l’exécutif Habib Essid a mis son équipe à l’épreuve d’un régime parlementaire.
Après une visite en 2011 en tant que Premier ministre, puis en 2013 et en 2014 en tant que fondateur de Nidaa Tounès, c’est désormais en tant que président de la Tunisie que Béji Caïd Essebsi a été reçu à Alger, les 4 et 5 février.