La première équipe gouvernementale proposée par le Premier ministre tunisien Habib Essid a provoqué un tel tollé des partis qu’elle n’aurait pas obtenu la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Dix jours et de très nombreuses négociations plus tard, le patron de la Kasbah a revu sa copie. Analyse.
Revendications sociales, échauffourées… Le bassin minier de Gafsa, dont la production a propulsé le pays au cinquième rang mondial du secteur, connaît depuis 2011 des difficultés majeures.
Négligés depuis l’indépendance par le pouvoir central, les électeurs tunisiens du Sud ont massivement voté pour le président sortant, perçu comme l’homme de la vraie rupture avec le passé. Reportage.
Comment filmer, photographier et dire la Tunisie d’aujourd’hui ? Olfa Feki, architecte, et Wassim Ghozlani, photographe, viennent de créer dans ce but la Maison de l’image.
À peine formé, le gouvernement proposé par le nouveau chef de l’exécutif, Habib Essid, suscite de vives critiques. Au point que le vote de confiance à l’Assemblée des représentants du peuple a été reporté sine die.
Après de longues et complexes tractations avec les partis, Habib Essid, le nouveau chef de l’exécutif tunisien, a bouclé vendredi la composition de son gouvernement qu’il présentera à l’approbation de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avant le 28 janvier.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
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L’annonce par la branche libyenne du groupe terroriste État islamique de l’assassinat de deux journalistes libyens a été démentie vendredi par Tunis. Les images sanglantes précédemment diffusées dans les médias dateraient de 2013.
Habib Essid, ingénieur spécialiste en économie agricole, a été désigné par le président tunisien Béji Caïd Essebsi pour former d’ici un mois un nouveau gouvernement qui devra être validé par le Parlement. Portrait du probable futur Premier ministre, fin connaisseur des rouages du pouvoir.
Passé l’euphorie de la victoire, le président élu et son gouvernement devront se mettre rapidement au travail car la tâche s’annonce ardue. Revue de détail des douze grands chantiers que les nouveaux dirigeants devront impérativement mener.
Vétéran de la politique tunisienne, à 88 ans, Béji Caïd Essebsi a remporté la première présidentielle libre de l’histoire de la Tunisie. L’occasion de (re)découvrir quatre choses peu connue de son parcours.
Élue de gauche dans la nouvelle Assemblée, la veuve du député assassiné Mohamed Brahmi, Mbarka Aouania, est résolue à poursuivre le combat de son époux. Portrait d’une dame de fer au coeur de velours.
Manifestations de joie, déclarations politiques et commentaires se sont succédés toute la nuit en Tunisie, après le vote de dimanche pour le second tour de la présidentielle. Si les résultats officiels ne sont pas encore proclamés, tous les sondages à la sortie des urnes désignent un seul homme : Béji Caïd Essebsi.
En se choisissant un nouveau chef d’État dimanche, la Tunisie tournait, avec émotion ou indifférence, la page d’une transition postrévolutionnaire qui aura duré quatre ans. Un scrutin marqué également par la recrudescence de la menace terroriste.
Le 21 décembre, les Tunisiens décideront qui de Moncef Marzouki ou Béji Caïd Essebsi sera le premier président postrévolution légitimé par les urnes. Jusqu’au bout, les deux candidats n’ont pas lâché un pouce de terrain.
À quelques jours du second tour du scrutin présidentiel prévu le 21 décembre, Aziz Krichen, ancien ministre-conseiller en affaires politiques de Moncef Marzouki, analyse les récents changements de la scène politique tunisienne. Son credo : « La Tunisie a besoin de sérénité et non d’une situation de guéguerre permanente ». Interview.
C’est un petit tremblement de terre au sein d’Ennahdha. L’un de ses fondateurs, l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali, a annoncé jeudi sa démission du parti islamiste.
Avec 176 voix sur 217, Mohamed Ennaceur, vice-président du parti Nidaa Tounes, a été élu à la tête de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Portrait en trois mots d’un homme discret qui a derrière lui une grande carrière de commis de l’État, de Bourguiba aux gouvernements de transition formés au lendemain de la révolution.
La première séance de l’Assemblée des élus du peuple tunisien, mardi, a été le lieu d’âpres négociations entre les deux partis majoritaires, Nidaa Tounes et Ennahdha. Avec un double enjeu : le perchoir et la présidence de la République, dont le second tour de l’élection est prévu le 28 décembre.
Le passage des islamistes tunisiens au pouvoir et l’augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées n’ont pas empêché la Tunisie de devenir le premier consommateur de la région.
Les quelques lignes adressées par Mohamed Moncef Marzouki, le président sortant, à son rival Béji Caïd Essebsi, chef du parti majoritaire à la nouvelle Assemblée, pour lui demander de former un nouveau gouvernement, suscitent une forte polémique en Tunisie. En cause : une interprétation de la nouvelle Constitution.
Le premier tour de la présidentielle tunisienne s’est tenu dimanche avec un taux de participation d’environ 64 %. Selon les premières estimations à la sortie des urnes, Béji Caïd Essebsi devance Moncef Marzouki et les deux rivaux devront donc se départager lors d’un second tour prévu le 28 décembre.
À la mi-journée, le taux de participation à la présidentielle tunisienne était de 11,85 %. Un faible intérêt de la population pour le scrutin, qui ne lui enlève pas son caractère historique.
Au-delà des résultats du scrutin, ce politologue, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, se projette dans l’après-présidentielle et esquisse les différents scénarios possibles.
Législatives, épreuve du pouvoir, islam et démocratie… Le président d’Ennahdha défend les positions de son parti. Et maintient son appel à la formation d’un gouvernement d’union nationale.