La chaîne Nissa TV, qui émettra dans une quarantaine de pays de l’espace euro-méditerranéen, a une double ambition : promouvoir la cause féminine et encourager le dialogue entre les habitantes du Nord et du Sud.
Les avocats de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi, ont décidé de porter son cas devant la Cour internationale de justice (CIJ), à La Haye. Ils dénoncent des tortures sur leur client.
L’interminable feuilleton du mercato ministériel a relégué au second plan la rédaction de la Loi fondamentale, qui n’en finit pas de traîner en longueur, ralentissant un peu plus le processus de transition démocratique en Tunisie.
Nommé Premier ministre après la démission de Hamadi Jebali, Ali Larayedh a réussi in extremis à former un gouvernement. Singulière revanche pour cet islamiste modéré appelé aujourd’hui à s’élever au-dessus de la mêlée pour mener à bien la dernière phase de la transition démocratique.
Accouchement au forceps du gouvernement tunisien d’Ali Larayedh. Le nouveau né reste dans la lignée du précédent exécutif, sauf pour les ministères de souveraineté devenus indépendants.
Par sa mesure, sa dignité et sa détermination, l’ex-épouse de Chokri Belaïd, assassiné le 6 février, a ému les Tunisiens et forcé leur respect. Portrait d’une militante décidée à poursuivre le combat pour les libertés.
Plusieurs sondages, dont le dernier publié le 1er mars par le cabinet Sigma Conseil, montrent que la cote du parti islamiste Ennahdha s’effrite. Tandis que celle de son principal rival, Nida Tounès, grimpe.
Économie, sécurité, élections… Les chantiers du nouveau Premier ministre tunisien, Ali Laarayedh, sont immenses. Reste à établir les priorités de l’action gouvernementale. À travers un sondage, Jeune Afrique vous propose de définir vous-mêmes la feuille de route du nouvel exécutif. À vos clics !
Après des années de silence, les Tunisiens parlent, dissertent, débattent, analysent. Certains préfèrent se taire et danser. Une autre manière d’investir l’espace public et de résister.
Le cofondateur et vice-président du mouvement islamiste Ennahdha ne mâche pas ses mots à l’égard de sa famille politique. Abdelfattah Mourou la tient tout simplement pour responsable de la crise. Interview.
Quelque 1,8 tonne d’or en provenance de Tunisie et à destination d’Istanbul et de Dubaï ont transité par la France. L’affaire suscite de nombreuses interrogations, mais les autorités n’ont pas l’air de s’en émouvoir.
Le ministre de l’Intérieur sortant, Ali Laarayedh, a été désigné par son parti, Ennahdha, pour prendre la relève de Hamadi Jebali à la tête du gouvernement. Il a été officiellement nommé à ce poste vendredi 22 février à la mi-journée.
Le Premier ministre démissionnaire, Hamadi Jebali, a décliné, jeudi 21 février, une offre de reconduction à la tête du gouvernement tunisien. Ennahdha a indiqué qu’il procédait à des consultations pour présenter un autre candidat islamiste à la primature.
L’assassinat de Chokri Belaïd aura rompu le fragile équilibre sur lequel reposait la troïka, conduit l’opposition à serrer les rangs et suscité une forte mobilisation populaire contre la violence.
L’initiative de mise en place d’un gouvernement apolitique lancée par le chef de l’exécutif tunisien, Hamadi Jebali, a échoué. Mais la crise gouvernementale semble sur le point de se résoudre.
En pleines négociations pour trouver une solution à la crise gouvernementale qui agite la Tunisie, le parti islamiste Ennahdha a organisé une grande manifestation à Tunis, le 16 février, pour défendre sa légitimité à gouverner. En point d’orgue, l’intervention de Rached Ghannouchi.
L’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose…
Entre un présent incertain et un avenir encore plus hypothétique, les jeunes ont le sentiment amer d’être les laissés-pour-compte de la transition démocratique.
Faute de consensus au sein de la troïka sur un remaniement ministériel, le chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, met sa démission dans la balance. Et menace de passer en force en affrontant ouvertement l’aile dure d’Ennahdha, son propre parti.
Les obsèques de l’opposant tunisien Chokri Belaïd se sont déroulées vendredi 8 février au sud de Tunis, en présence de plusieurs dizaines de millers de Tunisiens. L’assassinat par balles de l’homme politique et défenseur des droits de l’homme, deux jours plus tôt, est un traumatisme pour tous les démocrates du pays.
L’émotion est vive en Tunisie après l’assassinat par balles, devant chez lui, de l’opposant d’extrême gauche Chokri Belaïd, jeudi 6 février. Des barricades ont été érigées à Tunis et l’opposition a annoncé qu’elle suspendait tous ses travaux à l’Assemblée nationale constituante.
Chokri Belaïd, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates, formation de l’extrême gauche tunisienne, a été assassiné mercredi 6 février au matin. Il a été touché par plusieurs balles alors qu’il sortait de son domicile à Tunis.
Très actifs depuis le Printemps arabe, les salafistes peinent cependant à mobiliser les fidèles tant leur discours extrémiste va à l’encontre des traditions locales.
En pleine crise gouvernementale, le ministre conseiller en charge des Affaires politiques auprès du Premier ministre, Lofti Zitoun, démissione du gouvernement. Une manoeuvre vouée à fragiliser Hamadi Jebali, et qui est aussi révélatrice d’une profonde fracture au sein d’Ennahdha.
Un reportage sur « la menace salafiste » diffusé sur France 2 suscite la colère des Tunisiens, pour qui les médias français donnent de leur pays une image systématiquement négative.