Tout semblait sourire au parti islamiste, passé de la clandestinité au gouvernement tunisien en moins d’un an. Mais depuis son arrivée au pouvoir, dissensions internes et contradictions criantes, notamment sur l’attitude à adopter à l’égard des salafistes, le plongent dans le doute.
Dans le Sud tunisien soumis à de fréquents épisodes de sécheresse, le déploiement d’un programme de sécurité hydrique se heurte à la question du coût de l’eau sans oublier celle de son subventionnement.
Un an après la révolution, le bassin minier de Gafsa reste une région déshéritée. Les mouvements sociaux, qui ont fait chuter la production de phosphate, n’ont pas apporté de réelles améliorations, et la situation est tendue.
Meherzia Labidi, Lobna Jeribi et Maya Jribi. La première est vice-présidente de la Constituante tunisienne, la deuxième députée de la majorité (Ettakatol) et la troisième membre de l’opposition parlementaire. Leur mot d’ordre commun : le respect de l’autre.
Il y a un an, Ettadhamen, un quartier populaire de la capitale tunisienne, payait un lourd tribut humain et matériel à la révolution. Aujourd’hui, ses habitants se sentent abandonnés, voire floués.
Un an après la révolution, le bassin minier de Gafsa reste une région déshéritée. Les mouvements sociaux, qui ont fait chuter la production de phosphate, n’ont pas apporté de réelles améliorations, et la situation est tendue.
Ils exercent en Algérie, Tunisie, au Maroc, au Cameroun ou encore en Côte d’Ivoire. Zoom sur ces médecins réputés qui mènent leur combat des hôpitaux jusque dans le milieu sportif.
En termes de plateaux techniques, la Tunisie et le Maroc sont plutôt bien dotés pour dépister et soigner le cancer. Reste à étoffer le réseau des structures de soins.
Le premier anniversaire de la révolution tunisienne se déroule sous haute tension. Malgré les avancées démocratiques, le ras le bol général se fait sentir en Tunisie, sur fond de divisions politiques et politiciennes.
Depuis la chute de Ben Ali, les lecteurs tunisiens ont retrouvé dans leurs kiosques à journaux des titres longtemps censurés. Une liberté d’expression que certains estiment pourtant menacée après la non-distribution énigmatique, fin décembre, de deux hebdomadaires français : « Le Point » et « L’Express ».
Sous le coup d’une mesure d’extradition vers la Libye, suspendue par l’ex-président tunisien par intérim Fouad Mebazaa, l’ancien Premier ministre de Kadhafi plaide sa cause depuis sa cellule, à Tunis.
Peu connu du grand public, le nouveau ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, est décidé à rompre avec certaines pratiques passées.
Entre hausse du prix du pétrole et crise du tourisme, le secteur subit le contrecoup de la révolution. Pour le protéger, un accord devant donner aux compagnies européennes un libre accès au ciel tunisien a été reporté.
À l’occasion du démarrage des travaux de l’Assemblée constituante tunisienne, la société civile a fait entendre une voix plurielle. Ce qui a suscité des remous parmi les députés.
Durant trois jours, du 12 au 14 novembre, la Fondation Mo Ibrahim a créé l’événement à Tunis. Méga concert en hommage à la jeunesse africaine, remise du Prix Ibrahim 2011 à l’ancien président capverdien Pedro Pires et débat sur l’agriculture en Afrique… Entretien avec un milliardaire peu ordinaire.
L’égérie du parti Ennahda, Souad Abderrahim, se révêle être une redoutable moralisatrice. Ses récents propos sur les mères célibataires tunisiennes et leur protection juridique a suscité un véritable tollé. Portrait d’une militante non voilée qui pourrait devenir présidente de la Assemblée constituante.
L’ancienne directrice générale de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, est désormais chargée de la publicité en ligne du groupe américain pour l’ensemble de la région Afrique et Moyen-Orient.
L’ »affaire Persepolis » est emblématique d’une nouvelle difficulté pour les médias tunisiens : informer en toute indépendance une population aux aspirations contradictoires. Le tout dans un contexte incertain.
L’ancienne directrice générale de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, est désormais chargée de la publicité en ligne du groupe américain pour l’ensemble de la région Afrique et Moyen-Orient.
Le président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), Kamel Jendoubi, doit désormais clore le chantier des élections qu’il était chargé d’organiser. Et ce sera aux formations politiques démocratiquement élues de prendre le relais pour que la Tunisie continue d’avancer sur la voie de la démocratie.
Au siège du parti islamiste Ennahdha, dans le quartier d’affaires de Montplaisir, l’agitation politique le dispute à la ferveur religieuse. Les premiers retours quant au taux de participation sur le terrain sont encourageants.
Pour les premières élections totalement libres du monde arabe, le 23 octobre, la Tunisie est sous les projecteurs des médias internationaux. Ambiance à quelques heures de l’élection de la Constituante.
Le 23 octobre, le monde entier aura les yeux rivés sur la Tunisie pour l’élection de son Assemblée constituante. Dans la dernière ligne droite de la campagne, les partis politiques sont à pied d’oeuvre pour lutter contre l’abstention, tandis que les débats démocratiques fleurissent au coin des rues. Reportage.