Formatés par des années de langue de bois, les journalistes font l’expérience de la liberté. Avec les moyens du bord. Et sans qu’un consensus ait été trouvé sur la révision du code de la presse.
S’il espère que la publicité fera revenir les vacanciers, le ministre du Commerce et du Tourisme sait qu’elle ne suffira pas à sortir le secteur d’un marasme dont l’origine est loin d’être nouvelle. Entretien.
Le leader du Parti démocrate progressiste (PDP), Ahmed Néjib Chebbi, est en campagne en vue de l’élection de la Constituante. Avec une vision précise des réformes à même de réconcilier et de relancer la Tunisie.
Avocats, syndicalistes, enseignants, militants associatifs, ces Tunisiens étaient en première ligne le 14 janvier. À quatre mois de l’élection de la Constituante, ils entendent peser dans le débat national pour sauvegarder les acquis de la révolution et concrétiser ses objectifs.
La réalisatrice tunisienne est la nouvelle cible des islamistes radicaux. Ses « crimes » : poser la question de la place de la religion dans son dernier film et, surtout, s’être déclarée athée. Inquiétant…
En février, son entrée en matière fracassante avait surpris et irrité. Mais à force d’écoute et de disponibilité, l’ambassadeur de France Boris Boillon est désormais comme un poisson dans l’eau.
Directement à l’origine de la révolution, les habitants du bassin minier n’en sont que plus impatients d’en toucher les dividendes. Qui se font désespérément attendre… Reportage.
Le président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, Yadh Ben Achour, revient sur les étapes conduisant aux premières élections libres de l’histoire de la Tunisie. Et appelle à la vigilance, alors que les partis se divisent sur la date de l’élection d’une Assemblée Constituante.
En faisant une visite éclair à Tunis, le 24 mai, François Hollande voulait d’abord évaluer la situation sur le terrain. Mais le socialiste le mieux placé dans les sondages en vue de la présidentielle française – depuis l’affaire DSK – souhaitait aussi s’affirmer sur la scène diplomatique.
Alors que les revenus des ménages africains progressent peu, les prix des denrées alimentaires grimpent progressivement, retrouvant ou dépassant leur niveau de 2008. Une tendance amplifiée par la remontée des cours du pétrole et qui affecte aussi les factures d’eau, d’électricité et de gaz.
Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété à Tunis et dans sa banlieue. En cause : les pillages et les émeutes de ces derniers jours, motivées par une théorie du complot contre-révolutionnaire, elle-même popularisée par l’ancien ministre Farhat Rajhi…
Dans un paysage politique en recomposition, les citoyens s’initient à la démocratie. La question de la place de la religion cristallise les tensions, à trois mois de l’élection d’une Assemblée constituante.
Dans une interview diffusée sur Facebook et dans les médias tunisiens, l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi a lancé une véritable bombe. Selon lui, les forces contre-révolutionnaires sont à l’œuvre au sein du gouvernement et le comploteur en chef ne serait autre que Kamel Eltaïef, l’ancien ami intime de Ben Ali.
Parité hommes-femmes, inéligibilité des anciens du RCD, mode de scrutin… Plusieurs dispositions relatives à l’élection de l’Assemblée constituante, prévue en juillet, suscitent la polémique en Tunisie.
La visite express en Tunisie du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a été l’occasion pour lui d’annoncer une aide de 350 millions d’euros au pays, sous forme de prêt. Et de tâter le pouls de la révolution.
La liste des ex-responsables du RCD à avoir affaire avec la justice tunisienne s’allonge de jour en jour. Derniers en date : Mohamed Ghariani, Abderrahim Zouari et Hamed Karoui. À qui le tour ?
Plus de deux mois après la chute de Ben Ali, de profonds bouleversements touchent une presse discréditée. Résultat : de nombreux amateurs s’improvisent journalistes sur le Net afin de construire un nouvel espace démocratique.
Après la révolution, l’afflux massif de candidats au départ provoque des réactions différentes en Europe. Certains optent pour le dialogue, d’autres pour la surenchère électoraliste.
À l’heure où la France et l’Italie veulent rapatrier les clandestins tunisiens débarqués à Lampedusa, la Tunisie, en dépit d’une situation interne encore instable, a accueilli, depuis début mars, près de 90 000 réfugiés en provenance de Libye.
Hôtels, tour-opérateurs, compagnies aériennes… Le secteur accuse le coup de la révolution du 14 janvier. Boudé par les vacanciers européens, il s’apprête à gérer la défection probable de 2 millions de visiteurs libyens.
La parité parfaite entre hommes et femmes a été proposée pour le nouveau code électoral qui doit encadrer l’élection d’une Assemblée constituante, le 24 juillet prochain. Et les responsables du RCD devraient être interdits de scrutin.
Taboue et méconnue à Alger et à Tunis, la franc-maçonnerie n’en est pas moins présente en Afrique du Nord depuis des décennies. À Rabat, les « frères » sont plus visibles.
En finançant le secteur depuis 1998, la France, à travers l’Agence française de développement, reste le premier bailleur de fonds de Tunis. Les entreprises hexagonales, quant à elles, piétinent.