Le gouvernement d’union nationale de la Tunisie inaugurant l’ère post-Ben Ali parviendra-t-il à prendre son envol. Alors qu’il tient son premier Conseil des ministres ce jeudi 20 janvier, les défections continuent et la colère populaire semble intacte.
Du fait des pilleurs et des saccages commis pas les milices de Ben Ali, la vie quotidienne est devenue très difficile à Tunis. Nourriture, communication, déplacements… Alors, on s’organise. Et grâce à la solidarité, c’est une nouvelle société qui voit le jour.
En évinçant de ses fonctions le juge Maghez Hammami, les magistrats et avocats du Palais de justice de Tunis ont voulu tirer un trait sur la période Ben Ali et ses nombreux procès politiques.
Du gouvernement au monde économique, tout ce qui a un jour touché au président déchu Zine el-Abidine Ben Ali semble devoir disparaître. Au point que ses anciens proches ont annoncé leur démission de son parti-État, le RCD, qui ressemble de plus en plus à une coquille vide.
La composition du gouvernement d’union nationale, annoncée pour ce lundi, a fait l’objet de fuites de la part de sources crédibles et concordantes. Voici quelques uns des noms probables des futurs ministres de la Tunisie.
Alors que les miliciens proches de Ben Ali redoublent d’activité, la société civile tunisienne cherche à s’organiser pour éviter tout retour en arrière. L’idée d’une assemblée constituante commence à s’imposer dans l’intelligentsia et les états-majors des partis politiques, alors qu’on annonce un gouvernement dans les prochaines 24 heures.
La nuit dernière a été extrêmement agitée en Tunisie, alors que les milices proches de l’ancien président Ben Ali, dont le neveu Imed Trabelsi a été poignardé, tentent de faire régner la terreur pour faire capoter la transition démocratique en cours. Mais la résistance populaire s’organise.
La résistance s’organise dans les médias tunisiens pour déjouer les manipulations des milices pro-Ben Ali. Et pour aider l’armée à maintenir l’ordre alors que des bandes de pillards sévissent dans le pays.
Difficile de démêler le vrai du faux en Tunisie, alors que le manque d’information donnée par les autorités sur les membres de l’ancien pouvoir favorise les rumeurs de toutes sortes. On a cependant appris l’arrestation – non encore officielle – d’un des gendres de ben Ali, Slim Chiboub.
Le Conseil constitutionnel a finalement proclamé samedi matin le président de l’Assemblée nationale, Foud Mebazaa, comme nouveau chef de l’État après la fuite de Ben Ali en Arabie saoudite. Une élection présidentielle doit être organisée dans les deux mois. Le peuple tunisien est encore sous le choc, mais entend bien continuer à jouer son rôle pour éviter que les anciennes dérives ne se reproduisent. Reportage.
Le discours prononcé par le président Zine el-Abidine Ben Ali, jeudi soir, suscite autant d’espoir que de suspicion dans la population tunisienne. Et si la liberté accordée n’était que provisoire, un leurre pour briser le mouvement de contestation que connaît la Tunisie depuis un mois ?
Dans un discours historique, prononcé en arabe dialéctal avec un ton humble, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé qu’il ne se représentait pas en 2014 et qu’un vaste plan de démocratisation allait être mis en oeuvre. Liberté de la presse, reconnaissance de tous les partis d’opposition et du droit de manifester… La Tunisie vient-elle de tourner définitivement la page sur 23 ans de régime oppressif ? S’ils manifestent leur joie, tous les Tunisiens n’en sont pas convaincus.
Malgré le couvre-feu, des émeutiers ont poursuivi leurs actions dans la banlieue de Tunis, dans la nuit de mercredi à jeudi. Au moins deux personnes auraient été tuées selon des témoins. Récit des événements en direct sur jeuneafrique.com.
Le mouvement de révolte parti de Sidi Bouzid il y a plus de trois semaines a finalement gagné la capitale de la Tunisie. Récit de ces deux jours qui ont vu le carcan de la peur voler en éclat. De nouvelles mobilisations sont annoncées pour la fin de la semaine.
En matière d’hydrocarbures, la politique menée par le gouvernement tunisien dès les années 2000 a porté ses fruits en permettant aux juniors tunisiennes de se faire épauler par des multinationales.
Alertés par le corps enseignant, les pouvoirs publics ont pris la mesure de la dégradation du niveau scolaire. Mais les solutions envisagées sont bien timides…
Producteurs de la variété de datte Deglet Nour, très prisée, l’Algérie et la Tunisie se livrent une concurrence féroce pour accroître leurs parts de marché à l’international.
Un an avant la libéralisation du secteur, l’entreprise aérienne nationale tunisienne, Tunisair, déploie une stratégie tous azimuts pour contrer l’arrivée des compagnies à bas coût.
Organisées à Tunis par l’ambassadeur de France en marge des JCC, les premières Journées de l’audiovisuel ont été placées sous le signe du dialogue des cultures.
Champion atypique aux multiples casquettes, le boxeur franco-tunisien remonte sur le ring le 10 novembre. Enjeu du combat : un titre mondial WBF des lourds-légers.
Le constructeur tunisien n’a vendu que 15 voitures depuis le lancement de son modèle Izis, il y a deux ans. Mais il compte sur sa nouvelle usine de Ben Arous pour doper ses ventes.
Montée en qualité, diversification, meilleure orientation des investissements… Telles sont les grandes lignes du plan stratégique qui doit permettre au secteur de rebondir à l’horizon 2016.