Si l’opacité demeure au Maroc et en Algérie, la Tunisie brise l’omerta : ses chefs d’entreprises doivent désormais publier leurs salaires. Enquête sur les rémunérations des principaux dirigeants des trois pays.
Formé à l’école talmudique de Djerba, dont il devient le rabbin, Haïm Bittan, grand rabbin de Tunisie depuis 2004, affiche une cinquantaine sereine et décidée. Lors de la visite d’amitié du Comité juif américain, à Tunis, au début de décembre, il a été l’un des acteurs de nombreuses rencontres placées sous le signe de la tolérance et du respect.
Déjà condamné en 1997 pour des faits similaires, l’homme d’affaires est soupçonné d’être lié à un réseau international de trafic d’objets archéologiques.
La survie des laboratoires est conditionnée, au niveau mondial, par leur capacité de recherche et développement. Et pour la financer, rien de tel que les partenariats.
Si le marché local s’est considérablement développé, les laboratoires butent toujours sur son exiguïté. Ils augmentent leurs ventes à l’étranger, avec un certain succès.
Moins cher que son original, le médicament générique est tout bénéfice pour le patient et la Caisse nationale d’assurance maladie. De leur côté, les pharmaciens sont moins enthousiastes.
La Tunisie est l’un des rares pays du continent à s’être doté d’une industrie pharmaceutique performante, et aussi rapidement. Ses laboratoires sont-ils prêts à aborder le virage de l’innovation et à passer à la vitesse supérieure ?
Prévue pour mars 2010, à Tunis, l’ouverture de la clinique internationale Hannibal confirme la volonté du pays de se positionner sur le traitement des pathologies lourdes auprès d’une clientèle aisée et internationale.
Pour se faire une place sur les marchés étrangers, exploitants et industriels doivent intégrer les normes internationales. Certains sont passés à l’action.
Véritable fierté nationale, l’huile d’olive est sur la sellette. Pour gagner ses lettres de noblesse, elle doit prouver sa qualité. Et s’exporter conditionnée.