Attendue ce 25 janvier, la délégation de l’organisation sous-régionale n’a pas été autorisée à se rendre dans la capitale nigérienne avant la fin de la journée, faute d’autorisation de la junte du général Abdourahamane Tiani.
Six mois après le coup d’État d’Abdourahamane Tiani, le groupe spécialisé dans la gestion de l’eau vient de plier bagages sans la moindre indemnité d’éviction. Une perte sèche à laquelle risque de s’ajouter une plainte de l’un de ses actionnaires pour « fautes de gestion ».
Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce 8 janvier. Il était détenu au côté de son père depuis le putsch du 26 juillet dernier.
Opposant emblématique à Alpha Condé, le président de l’UFDG est menacé de poursuites judiciaires à Conakry. Parti en voyage pour une durée indéfinie, il s’appuie sur ses fidèles, mais aussi sur de nouveaux amis, pour conserver sa place sur la scène politique guinéenne.
En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.
Le ministre togolais des Affaires étrangères est l’une des rares personnes que le président de la transition malienne écoute. De quoi en faire un homme aussi incontournable que critiqué.
En 2020, les militaires aujourd’hui au pouvoir à Bamako renversaient Ibrahim Boubacar Keïta en promettant de rétablir la sécurité. Deux ans plus tard, leur camp de Kati est attaqué par des groupes jihadistes. Le régime serait-il en péril ?
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
À l’aube, le camp militaire de Kati, où vit le président Assimi Goïta, a été la cible d’une attaque. Les autorités dénoncent avoir été la cible de « terroristes ». Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Une semaine après l’arrestation de 49 soldats ivoiriens que la junte au pouvoir a qualifié de « mercenaires », Jeune Afrique fait le point sur cette crise diplomatique qui oppose les deux capitales ouest-africaines.
De l’implication du « Guide » libyen dans la rébellion touarègue de 2007 à l’affaire de des surfacturations au sein de l’armée… Depuis plus de quinze ans, le journaliste et directeur de la publication de L’Événement traque scandales et malversations. Portrait d’un infatigable enquêteur.
Il est l’ainé des cinq putschistes qui règnent sur le Mali et un habitué des coups d’État. En mai, les rumeurs l’ont même dit derrière une tentative de déstabilisation. Le président du Conseil national de transition aurait-il tenté de s’émanciper ?
Après avoir promulgué la loi électorale, Assimi Goïta propose à la classe politique une nouvelle feuille de route qui met fin au pouvoir des militaires en 2024.
Le 24 juin, le président de la transition a promulgué la loi régissant les futurs scrutins. Ce texte clé lui permet notamment de se porter candidat à la future présidentielle. Jeune Afrique en détaille les principaux points.
Depuis dix ans, les politiques énergétiques hostiles au nucléaire et la chute des cours du minerai ont contraint la filière à réduire la voilure dans la région d’Agadez. Mais elle semble désormais à la relance.
Alors qu’un nouveau sommet de la Cedeao capital pour l’avenir du Mali doit se tenir ce dimanche 3 juillet, les tractations vont bon train dans la sous-région. Deux lignes s’opposent sur la position à adopter face à la junte malienne. Si le président nigérien prône la fermeté, son homologue togolais n’hésite pas à conseiller Assimi Goïta.
Résistant au cœur de multiples foyers de tensions, le Niger apparaît comme le nouveau patron du Sahel. Sécurité, relations avec la Cedeao, gouvernance… Le chef de la diplomatie de Mohamed Bazoum détaille la stratégie mise en place par Niamey.
Présenté comme capital pour garantir un scrutin transparent, le projet de loi électorale suscite d’intenses débats au sein de la sphère politique malienne. Et cristallise les critiques contre le Premier ministre.
Figure de la junte au pouvoir depuis le 5 septembre 2021 et proche du président de la transition, le ministre délégué à la Défense, Aboubacar Sidiki Camara, dit Idi Amin, était à Paris du 14 au 18 juin dernier.
Petit producteur d’or noir depuis dix ans, le Niger prépare son entrée dans la cour des grands avec l’achèvement du pipeline Agadem-Cotonou, prévu pour le début de 2023, et la relance du projet de gazoduc transsaharien. Un cap stratégique dont le ministre du Pétrole, Sani Mahamadou Issoufou, nous explique les enjeux.
Grâce aux infrastructures construites en 2019 pour organiser le sommet de l’Union africaine, et parce que les entreprises de la sous-région l’estiment sécurisée, la capitale nigérienne accueille de plus en plus de rencontres et de séminaires.
Entre l’exil de Hama Amadou, la réserve désormais observée par Mahamane Ousmane et le ralliement d’Ibrahim Yacouba – et de son parti – à la majorité, l’opposition manque de figures charismatiques et perd de son poids au sein de l’Assemblée nationale.
Il était l’un des hommes les plus puissants mais aussi les plus conspués du Mali d’Ibrahim Boubacar Keïta. Lui qui rêvait d’un destin présidentiel a été contraint à l’exil après la chute de son père. Mais à 43 ans, il ne compte pas en rester là.
C’était l’une des organisations régionales qui échappaient encore à la critique des colonels putschistes. Mais, dimanche 15 mai, le Mali a annoncé son retrait, car on lui en refusait la présidence.
Après une carrière à la Banque africaine de développement, l’Ivoirienne revient à ses premières amours : la création. Rencontre à Paris, lors de la foire internationale 1-54, qui présentait plus de 50 artistes d’Afrique et de la diaspora.
Le 17 mai 2014, malgré toutes les voix qui tentent de l’en dissuader, le Premier ministre malien se rend dans la ville du Nord, alors sous le contrôle des rebelles. Il assiste à un bain de sang.
Son élection, le 7 avril dernier, a été qualifiée d’historique. Elle est en première ligne dans la bataille qui fait rage autour du droit à l’avortement aux États-Unis, que les juges conservateurs veulent remettre en question.
Bamako a franchi un nouveau cap dans son conflit avec Paris en demandant la révocation des accords de défense entre les deux pays. Une décision qualifiée « d’illégitime » par le chef d’état-major des armées françaises.