« Wanted » (3/4) – Alors qu’ils ont occupé des postes stratégiques dans leur pays, ces hommes de pouvoir sont désormais cités dans des dossiers criminels. Du Burkinabè François Compaoré au Malien Karim Keïta en passant par les Congolais Kalev Mutond et John Numbi, JA a enquêté.
Figure du M5 et membre de l’URD, le nouveau ministre de la Refondation s’est rapidement imposé comme un élément incontournable du dispositif instauré par le chef du gouvernement.
Ancien ministre de la Défense et ex-Premier ministre, il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt dans le cadre de l’affaire dite de l’avion présidentiel, acquis par l’État malien en 2014.
Un an tout juste après la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même. Pourtant, quelques prétendants à la présidentielle pointent le bout de leur nez…
Malgré quelques avancées, les négociations portant sur la libération des anciens président et Premier ministre de la transition piétinent. JA vous livre les raisons du blocage.
Éphémère Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta, Moussa Mara s’est déjà déclaré candidat à la présidentielle de février 2022. C’est donc un homme déjà en campagne que nous rencontrons à Paris, qui jure s’être assagi et n’exclut pas un dialogue avec « les insurgés » pour ramener la paix au Mali.
Dispositif sécuritaire, gouvernance, corruption… Le Premier ministre Choguel Maïga déploie une feuille de route ambitieuse qui laisse certains observateurs dubitatifs.
Boubou Cissé, Mamadou Igor Diarra, Demba Traoré… Au sein du parti de feu Soumaïla Cissé, les candidats à l’investiture de l’URD se bousculent au portillon. À quelques mois de la présidentielle de février prochain, le parti n’a jamais connu de telles dissensions.
Moussa Diawara, l’ancien directeur de la Sécurité d’État sous Ibrahim Boubacar Keïta, a été arrêté et inculpé pour « complicité de séquestration et d’enlèvement » dans l’affaire de la disparition de Birama Touré. Le fils de l’ancien président, Karim Keïta, est également cité dans l’affaire.
Le ministre malien des Affaires étrangères est l’un des acteurs de premier plan de cette dernière phase de transition. Et le chef de l’État, Assimi Goïta, espère bien bénéficier du carnet d’adresses de ce diplomate chevronné pour redorer son image sur la scène internationale.
Le chef de l’État malien célébrait la fête de la Tabaski dans la Grande mosquée de Bamako quand il a été victime d’une tentative d’assassinat au couteau. Retour sur cet évènement qui a secoué Bamako.
Alors que le Niger est en passe de devenir le pilier central de la stratégie militaire française au Sahel, Mohamed Bazoum s’est montré particulièrement offensif à l’égard d’Assimi Goïta. Bamako a protesté officiellement mais les autorités maliennes redoutant l’isolement ont appelé à unir les efforts contre le terrorisme.
Un mois après avoir annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, Emmanuel Macron a livré les grandes lignes du futur dispositif à ses homologues ouest-africains. Et Niamey y occupe une place centrale.
La justice malienne a saisi Interpol et demandé l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Karim Keïta, que les juges veulent entendre dans une enquête sur la disparition mystérieuse d’un journaliste en 2016. Le retour à Bamako du fils d’IBK, réfugié en Côte d’Ivoire, est cependant encore plus qu’hypothétique.
À huit mois de la présidentielle, l’ex-Premier ministre se place peu à peu comme le successeur du défunt président de l’URD. Voici les raisons de ce ralliement, qui suscite des remous dans les rangs du parti.
À quoi va servir le dialogue national que le Premier ministre malien veut organiser d’ici septembre ? Pour certains, il s’agit d’un prétexte pour prolonger la transition.
Procureur intransigeant réputé « incorruptible », Mahamadou Kassogué vient d’être nommé ministre de la Justice. Au grand dam de ses détracteurs, qui l’accusent de s’être laissé séduire par les militaires.
Pendant des mois, accusé d’avoir voulu déstabiliser la transition, il s’est caché. Désormais blanchi par la justice, le dernier Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta annonce à « Jeune Afrique » sa volonté de contribuer au redressement du pays, tout en insistant sur la nécessité d’organiser une présidentielle en février 2022, comme cela était prévu.
Assimi Goïta, Bah N’Daw, dialogue avec les jihadistes, Barkhane, relation avec la France, avec la Russie… L’ancien président du Haut conseil islamique du Mali et ancienne « autorité morale » du M5-RFP livre son analyse des principaux sujets qui agitent le Mali.
Fer de lance de l’opposition au régime d’IBK puis au Conseil national de transition, Choguel Kokalla Maïga a été nommé Premier ministre ce lundi 7 juin, quelques heures après l’investiture d’Assimi Goïta à la tête du pays.
Reçue au palais présidentiel par le colonel Assimi Goïta, désormais président de la transition, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a conditionné son soutien à une série d’exigences.
« Pragmatique ». Ainsi se définit l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga au lendemain du deuxième coup d’État au Mali, en moins d’un an. Il estime que sa candidature à la future présidentielle sera « dans l’ordre des choses ».
Alors que la mission de la Cedeao espérait encore sauver sa tête, le président Bah N’Daw a démissionné le 26 mai. Pressions d’Assimi Goïta, bras de fer entre les militaires et Goodluck Jonathan… Récit exclusif d’une journée épique.
Un temps tenu à l’écart du processus de transition, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) pourrait accepter de proposer un nom pour le poste de Premier ministre. Et les militaires, très critiqués, auraient tout à y gagner.
[5/5] Le vice-président Assimi Goïta a démis de leurs fonctions le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane, le 24 mai. Jeune Afrique raconte les coulisses de ce nouvel épisode décisif de la transition malienne.
Le président de la transition a été démis de ses fonctions par Assimi Goïta à quelques mois seulement des élections. Avant même ce coup de force, la marge de manœuvre de Bah N’Daw était étroite et les pressions très fortes.
Figure controversée, ancien ministre devenu le fer de lance de l’opposition aux autorités de la transition après avoir combattu Ibrahim Boubacar Keïta, Choguel Maïga, l’un des leaders du M5-RFP, ne laisse personne indifférent. Portrait d’un trublion devenu l’un des acteurs centraux de la scène politique malienne.
Reconduit à la primature, Moctar Ouane a été chargé de former un nouveau gouvernement. Mais entre les exigences de la classe politique et les revendications des syndicats et de la société civile, l’équation s’avère difficile à résoudre.
Le Premier ministre a présenté sa démission et celle de son gouvernement, ce vendredi 14 mai au président de transition Bah N’Daw. Moctar Ouane a immédiatement été reconduit et chargé de former un nouveau gouvernement faisant plus de place à la classe politique.