Alors que les témoignages accablant d’anciens responsables gambiens se succèdent sur les exactions commises sous le règne de Yahya Jammeh, un dossier emblématique a refait surface : celui du meurtre du journaliste Deyda Hydara, en 2004. Son fils, Baba Hydara, espère aujourd’hui que « justice sera enfin rendue ».
22 ministres composent le gouvernement de Christian Ntsay, reconduit le 19 juillet au poste de Premier ministre par le président Andry Rajoelina. Sans surprise, son équipe ne change pas de la précédente. Seule la chercheuse Blanche Nirina Richard y fait son entrée, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Quatre ans après l’assassinat de Thierno Aliou Diaouné, ministre sous la transition militaire en 2010, quatre suspects guinéen, sierra-léonais, libérien et nigérian ont été condamnés lundi 22 juillet par un tribunal de Conakry à la prison à perpétuité. L’avocat de l’un des accusés a annoncé qu’il allait faire appel de la décision.
Christine Razanamahasoa, ex-ministre de la Justice et fidèle du président Andy Rajoelina, a été élue mercredi à l’unanimité à la tête de l’Assemblée nationale. Elle avait déjà été présidente de la Chambre durant près de quatre mois en 2014.
Bah Oury, ancien vice-président de l’UFDG, dont il a été exclu en 2016, veut « tourner la page ». Après plusieurs années à batailler contre Cellou Dalein Diallo pour prendre la main sur le principal parti de l’opposition guinéenne, il a finalement jeté l’éponge. Il annonce son intention de créer un nouveau parti et de se présenter à la présidentielle de 2020.
Dans un décret présidentiel diffusé à la télévision guinéenne, l’État a lancé un appel d’offres pour trouver un successeur à l’homme d’affaires franco-israélien Beny Steinmetz pour la reprise des blocs 1 et 2 du gisement de fer de Simandou.
Un collectif de jeunes cadres guinéens a mis sur pied un système de soutien aux candidats au Bac 2019 dans la région du Fouta, où le taux de réussite lors de la désastreuse session 2018 avait été de seulement 13%.
Le débat sur une éventuelle révision constitutionnelle s’accélère en Guinée avec, en filigrane, la question de l’éventuelle candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat. Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a officiellement affiché son soutien à la mise en place d’une nouvelle Constitution, tandis qu’un projet serait déjà en cours d’écriture.
À 67 ans, l’ex-ambassadeur russe en Guinée Alexandre Brégadzé a quitté ses fonctions diplomatiques pour devenir chef de mission du géant russe de l’aluminium Rusal en Guinée.
Kunfabo – « être en contact » en malinké – est le nouveau smartphone qui souhaite conquérir le marché africain d’ici la fin 2019. Encore en phase de prototype, ce téléphone créé par la Guinéenne Fadima Diawara veut se différencier avec des applications 100 % africaines.
Le nouveau Code civil guinéen, adopté la semaine dernière, institue la monogamie comme le régime général du mariage. La polygamie, dont la légalisation dans la première mouture du texte avait fait débat, reste possible, mais à la condition que la première épouse donne son accord lors de la célébration du mariage à la mairie.
Quatre mois après l’expiration du mandat des députés, la Ceni a fixé la date des élections législatives à fin 2019. L’organisme se donne huit mois pour palier aux défaillances du système électoral. L’opposition, elle, émet des doutes sur la confiance à accorder à ce chronogramme.
Mettant en avant « l’intérêt du peuple guinéen », le président Alpha Condé a décidé de prendre la tutelle de la société guinéenne du patrimoine minier (Soguipami), qui gère les participations nationales dans les différents projets extractifs.
Condamnation des violences sexuelles, réinsertion des victimes, élection du président Félix Tshisekedi, coalition gouvernementale avec Joseph Kabila… Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege revient pour Jeune Afrique sur son combat et son pessimisme quant à la situation politique en RDC.
Le 26 et le 27 mars au Luxembourg était organisé le Forum « Stand Speak Rise Up » pour briser le silence des victimes, et faire reconnaître le viol comme crime de guerre afin d’obtenir des réparations. En invité d’honneur, le prix Nobel de la paix congolais Denis Mukwege a appelé la communauté internationale à la « résilience ».
En Guinée, l’exploitation de la bauxite connaît une croissance fulgurante, mais sans toujours prendre en compte les besoins des populations. Dans la région de Boké, qui concentre la majeure partie des mines d’or rouge, un collectif de villageois dénonce expropriation et destruction de l’environnement.
D’ici 2050, 70% des francophones vivront sur le continent africain. Le philosophe Souleymane Bachir Diagne prévient cependant que l’évolution de la francophonie ne dépends pas du facteur démographique, mais reposera sur le plurilinguisme et la bonne santé de l’éducation en Afrique.
Après le crash du Boeing 737 max de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines qui devait rallier Nairobi depuis Addis-Abeba, 35 pays pleurent leurs morts.
En visite dans la région du Tibesti, le ministre tchadien de la Sécurité Mahamat Abali Salah a annoncé la fermeture de la frontière entre son pays et la Libye, théâtre de conflits avec des groupes rebelles armés et de divers trafics. Son efficacité « sera à prouver », selon Roland Marchal, chercheur au CNRS.
Le président sortant Muhammadu Buhari a été réélu avec 56 % des voix, a annoncé mardi soir la commission électorale nigériane. Un résultat que conteste son opposant, l’homme d’affaires Atiku Abubakar. Selon Vincent Hiribarren, historien spécialiste du Nigeria, cette élection cristallise le « non-renouvellement de la classe politique nigériane ».
PassCare, start-up de e-santé française, prévoit de s’implanter au Gabon et en Côte d’Ivoire d’ici la fin 2019. L’entreprise va y déployer un système connecté de santé numérique.
À quelques jours de la présidentielle à laquelle il est candidat, le président Muhammadu Buhari présente un bilan sécuritaire mitigé. S’il a dans un premier temps réussi à affaiblir Boko Haram, le groupe jihadiste a gagné en qualité tactique et stratégique, analyse le spécialiste Vincent Foucher.
Un mois après les massacres de Yirgou, les 1er et 2 janvier dernier, le bilan est encore incertain. Aux 49 morts recensés par les autorités, des associations évoquent des bilans allant de 110 à 210 personnes tuées. Pour Boubakary Diallo, de l’Union nationale des Rugga du Burkina, une chose est sûre : ces violences ont un « caractère purement ethnique ».
Dans son rapport 2018, l’organisation de lutte contre la corruption Transparency International dresse un bilan sombre de la corruption en Afrique subsaharienne.
La légalisation de la polygamie par les députés guinéens a provoqué une levée de boucliers des associations de défense des droits des femmes, tandis que le président Alpha Condé a refusé de signer le décret d’application du nouveau Code civil. Les articles évoquant la polygamie ont été adoptés dans « une opacité totale », selon Fatou Hann Souaré, militante guinéenne.
Suite au dernier Conseil des ministres, les élections législatives béninoises ont été fixées au 28 avril 2019. Ce scrutin tant attendu se déroulera selon un nouveau code électoral qui suscite la polémique.
Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, les personnalités qui souhaitent être candidats à une élection présidentielle doivent notamment payer une caution. Si celle-ci est une formalité pour certains, elle peut être un vrai frein pour des petits candidats.
Selon un groupe d’experts onusiens, l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison, doit être « immédiatement libéré » et bénéficier d’un « droit de réparation » pour détention arbitraire. Les autorités congolaises dénoncent quant à elles un avis « biaisé ».