L’Afrique subsaharienne est la région du monde la plus éprouvée par les trois pandémies auxquelles est consacré le Fonds mondial : le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est donc en toute logique que les trois quarts de ses financements sont affectés à cette partie du continent.
Le retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun est révélateur des rapports entre football africain, politique et relations internationales. Les victoires africaines doivent tout aux générations successives des footballeurs africains et non aux dirigeants de la CAF ou de la Fifa, selon Fred Eboko.
À l’indépendance, les pays africains francophones ont hérité de cette anomalie française qu’est l’hyperprésidentialisation. Au Cameroun, lors de la campagne électorale pour la présidentielle, des affiches de Paul Biya étaient visibles à tous les grands carrefours.
Fred Eboko, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), à Paris, rend hommage à un champion qui a su créer l’unité au Cameroun.
La récente querelle entre les footballeurs Mbappé et Assou-Ekotto a relancé le débat sur la double appartenance culturelle. Les métis de naissance suscitent des sentiments contradictoires, entre racisme, rejet assumé ou inconscient, admiration et fantasmes. De manière implicite ou explicite, ils sont souvent sommés de renoncer à une nationalité.
Le socio-politologue Fred Éboko évoque la deuxième édition du festival des « Ateliers de la pensée » qui a eu lieu en novembre dernier à Dakar. L’importance et le besoin d’une Afrique politique est ce qu’il en retient.
Au Cameroun, le système éducatif a été touché, comme d’autres, par la crise économique et le creusement des inégalités sociales. Mais au-delà, le pays semble atteint du « syndrome d’immunodéficience professionnelle acquise ». C’est l’avis de Fred Eboko, directeur de recherche à l’IRD, à Paris.