Depuis des années, les paysans de la région du Littoral se battent pour le respect de leurs droits et de leurs terres, face à la Safacam et ses immenses plantations d’hévéas et de palmiers à huile.
Le leader du MRC peut compter sur l’enthousiasme parfois immodéré de ses partisans. Mais leurs dérives sur les réseaux sociaux pourraient finir par lui porter préjudice…
Le procès d’Edgar Alain Mebe Ngo’o et de ses co-accusés devant le tribunal criminel spécial est l’occasion pour l’ancien ministre de la Défense de s’exprimer publiquement sur les nombreuses accusations portées à son encontre.
Plus d’une semaine après la diffusion d’une « sextape » enregistrée dans son bureau, Martin Camus Mimb a demandé « pardon » à la principale victime et aux personnes heurtées par cette scabreuse affaire. Un début de rédemption ?
Une vidéo tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb, un célèbre journaliste sportif, et montrant les ébats d’une jeune fille avec un homme provoque la polémique. Le début d’un MeToo camerounais ?
Annoncé en grande pompe à la fin 2019, le Plan présidentiel pour la reconstruction des zones touchées par la crise anglophone piétine. Et la pandémie de coronavirus, invoquée par le gouvernement, est loin d’en être la seule cause…
Malade et affaibli, l’ancien chef de la Cameroon Radio Television a vu son procès reporté pour la 68e fois. Détenu depuis près de cinq ans sans avoir été jugé, il continue de lutter pour sa libération. Retour sur la descente aux enfers d’un ancien pilier du système Biya.
Chaque année, le Wouri déverse plus de trois millions de kilogrammes de déchets dans l’océan Atlantique. À Douala, les associations se mobilisent pour tenter, difficilement, de limiter les dégâts.
Le Tribunal criminel spécial a ordonné la mise en détention de l’ancien administrateur provisoire de la Commercial Bank of Cameroon (CBC). Le banquier est poursuivi par l’État pour des avantages indus qu’il aurait perçus entre 2009 et 2013, lors de son passage à la tête de l’entreprise.
Au moins 26 décès ont été enregistrés en l’espace d’une semaine dans l’effondrement de deux mines de l’est du pays. Des drames qui relancent le débat sur le coût humain et environnemental d’une exploitation aurifère très critiquée.
Visé par une enquête sur des soupçons de surfacturations de tests de dépistage du Covid-19 dans des marchés passés avec l’État du Cameroun, cet homme d’affaires très secret fait l’objet de tous les fantasmes.
La polémique sur la gestion d’une collecte de fonds contre le Covid-19 initiée par l’opposant Maurice Kamto et pilotée par Christian Penda Ekoka avait levé le voile sur les dissensions entre les deux alliés. En réalité, celles-ci couvaient depuis plusieurs mois.
Deux célèbres personnes transgenres camerounaises ont été condamnées à cinq ans de prison ferme pour « tentative d’homosexualité ». Le verdict divise les organisations de défense des droits de l’homme et les milieux conservateurs.
Le comité exécutif national du Social Democratic Front a déclaré recevable la demande d’exclusion de Joshua Osih portée par Jean-Michel Nintcheu. Loin de rester passif, le vice-président du SDF prépare sa contre-attaque.
Autrefois membre du RDPC, le parti du chef de l’État, l’ancien magistrat a connu les pressions et la prison. Officiellement retiré de la politique, il demeure convaincu qu’anglophones et francophones peuvent cohabiter au sein d’un État fédéral.
L’image de l’opposant camerounais est écornée par la gestion approximative d’une collecte de fonds contre le Covid-19. Un incident qui pourrait aussi mettre fin à son alliance avec Christian Penda Ekoka.
Alors qu’une deuxième vague frappe le pays de plein fouet, le débat autour du coronavirus s’est déporté sur des soupçons de détournement des fonds consacrés à la riposte contre la pandémie. Ce qui parasite la vaccination de masse engagée le 12 avril.
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.
Elle jure qu’elle ne briguera plus jamais aucun mandat électif, mais a apporté son soutien à Maurice Kamto et demeure, à 76 ans, l’une des critiques les plus virulentes du régime de Paul Biya. Portrait d’une infatigable militante, convaincue qu’agir est un devoir.
Le Ndop, ce tissu traditionnel des peuples des Grassfields de l’ouest du pays, est plébiscité par les créateurs, qui lui redonnent ses lettres de noblesse. Mais le savoir-faire nécessaire pour sa réalisation reste menacé.
Contesté par l’aile dure du Social Democratic Front (SDF), qui réclame une stratégie plus offensive vis-à-vis du pouvoir, Joshua Osih se défend et insiste sur la nécessité de jouer le jeu démocratique pour peser face au chef de l’État.
Le président Paul Biya a maintenu sa confiance à Marcel Niat Njifenji, 86 ans, et Cavaye Yéguié Djibril, 81 ans, respectivement réélus à la tête du Sénat et de l’Assemblée nationale. Un choix qui questionne la volonté du chef de l’État camerounais de favoriser la « transition générationnelle » qu’il avait lui-même annoncée.
Bousculé par l’opposition lors de la dernière présidentielle et régulièrement critiqué pour son immobilisme, le RDPC veut faire sa mue. Mais les bonnes intentions se heurtent à la résistance de caciques peu enclins à prendre leur retraite.
La question de l’expulsion des Camerounais présents illégalement aux États-Unis est au cœur d’une polémique entre les parlementaires des deux pays. Et divise jusque dans les rangs de l’opposition camerounaise.
À la tête de la Commission des droits de l’homme, le juriste aura fort à faire, après une année 2020 marquée par les violences meurtrières dans les régions anglophones et de nombreuses atteintes aux libertés publiques.
À l’origine de la plainte ayant abouti à l’annulation de l’élection du président de la Fécafoot, le dirigeant du club de l’Étoile filante de Garoua se fait le défenseur d’un football plus transparent. Retour sur l’ascension fulgurante d’un personnage controversé.
Le leader du Social democratic front (SDF) a confirmé qu’il ne « sera plus candidat à aucune élection présidentielle », ouvrant la voie à l’expression de toutes les ambitions au sein de son parti.
La plus grande ville du Cameroun anglophone a été l’épicentre du mouvement de contestation, fin 2016. Mais au fil des années, le rêve s’est transformé en cauchemar et Bamenda est depuis prise en étau entre les Ambaboys et les forces de sécurité.