Le président Paul Biya a fixé la tenue des élections régionales au 6 décembre prochain. Mais alors que l’opposition appelle au boycott, la victoire du parti au pouvoir paraît déjà assurée.
Sollicitées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, des entreprises attendent toujours que l’État règle la facture. Parmi elles, une dizaine d’hôteliers de Douala ayant accueilli des voyageurs en quarantaine.
Face aux contestations des populations locales, l’État a suspendu le bail qu’il avait accordé à l’industriel Emmanuel Néossi pour son projet de cacaoyère. Un mouvement symptomatique de la faiblesse des textes qui régissent le foncier.
Le commerce des portraits du président camerounais, activité jadis lucrative, connaît désormais la crise. Expression d’une certaine rancoeur des Camerounais et résultat de la pandémie de coronavirus.
Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala et Mgr Jean Mbarga, son homologue de Yaoundé ne partagent la même vision de l’état de la pandémie de Coronavirus au Cameroun. Et ils le font savoir.
Les forces de défense camerounaises et le gouvernement autoproclamé de l’Ambazonie se rejettent mutuellement la responsabilité de l’assassinat barbare d’une jeune femme. Le crime, qui a été filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, suscite des condamnations unanimes.
Le président camerounais a présidé lundi une session du Conseil supérieur de la magistrature. Outre les promotions de magistrats, le Conseil a consacré l’entrée en fonction des auditeurs chargés d’appliquer la justice dans les régions anglophones.
Alors que le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute vient de commander une enquête sur la gestion des fonds liés au Covid-19, les soupçons de malversations continuent malgré tout d’agiter l’opinion qui exige des comptes.
Calmer l’activisme anti-Biya d’une partie de la diaspora camerounaise : c’est le défi du député Louis Henri Ngantcha, tout premier président du réseau parlementaire Diaspora, coopération décentralisée et transfrontalière.
Plus connus sous le nom de « Mbororos », les Fulanis du Nord-Ouest sont devenus des acteurs à part entière du conflit qui sévit dans cette région anglophone du Cameroun. Victimes des milices sécessionnistes, ces populations sont aussi accusées d’exactions.
Grâce à une campagne particulièrement habile, l’ex-leader estudiantin s’est fait élire député en février, confirmant sa percée lors de l’élection présidentielle de 2018.
Au cœur du débat sur l’héritage linguistique colonial, le français et l’anglais ont trouvé dans la chanson un terrain d’entente : un grand nombre d’artistes mêlent désormais les deux langues dans leurs morceaux, et ça marche !
Après s’être vu retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019, le pays a fait le nécessaire pour pouvoir accueillir l’édition 2021, mais la pandémie de Covid-19 a finalement conduit au report de la compétition à 2022.
À Douala ou Yaoundé, le nom d’André Blaise Essama est associé à la destruction des symboles de la colonisation. Alors qu’en Afrique, la présence des figures de l’oppression dans l’espace public fait rage, le militant camerounais veut en profiter pour porter haut la voix de son engagement.
La Confédération africaine de football (CAF) a décidé mardi de reporter la Coupe d’Afrique des nations d’une année en raison de la pandémie de Covid-19. La CAN se jouera en janvier et février 2022 au Cameroun.
La capitale régionale du Sud-Ouest perd progressivement les allures de villes fantômes dont elle se revêtait tous les lundis depuis bientôt 4 ans. Signe d’une baisse d’intensité des violences dans cette région qui contraste avec la tension qui règne toujours dans le Nord–Ouest voisin.
Le président camerounais a procédé à la nomination de nouveaux membres au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Une réorganisation marquée par un rajeunissement des membres, ainsi qu’une ouverture inédite à l’opposition.
Depuis la présidentielle de 2018, la bataille politique se joue aussi sur les réseaux sociaux. Pour mener la riposte face à une opposition qui a pris de l’avance sur ce terrain, le RDPC a discrètement constitué un groupe de jeunes activistes.
Le gouvernement a finalement confirmé le décès de Samuel Wazizi, survenu en août dernier, mais sa version des faits peine à convaincre. À Yaoundé, l’affaire a pris un tour politique.
Musiciens, écrivains ou cinéastes camerounais, ils sont de plus en plus nombreux à prendre publiquement position contre le chef de l’État. Au risque de s’attirer les foudres des partisans du pouvoir.
Depuis sa cellule de la prison de Yaoundé, où il purge une peine de deux ans de prison, l’opposant Mamadou Mota revient sur les divergences au sein de son parti, le MRC de Maurice Kamto.
L’archevêque de Douala a ravivé l’espoir d’une partie de la population en annonçant avoir découvert un traitement à base de plantes médicinales qui permettrait de guérir du coronavirus.
Six membres de l’opération de solidarité « Survie-Cameroun », lancée par l’opposant Maurice Kamto, ont été arrêtés alors qu’ils distribuaient gratuitement des masques et du gel hydroalcoolique pour lutter contre le Covid-19.
Ashu Prisley Ojong, maire de Mamfe, près de Buea, a été tué dans une embuscade dimanche 10 mai. Selon ses proches, il se rendait à un rendez-vous fixé par des séparatistes.
Surnommé jadis le « chasseur de lion » pour son opposition frontale à Paul Biya dans les années 1990, le leader du Mouvement progressiste(MP) a annoncé son retour au sein du RDPC, le parti au pouvoir, qu’il avait quitté en 1991.
Les autorités camerounaises avaient initialement démenti les accusations quant à l’implication de soldats dans le massacre de Ngarbuh, survenu dans la région du Nord-Ouest le 14 février dernier.
L’audience accordée par Paul Biya à l’ambassadeur de France au Cameroun, jeudi, continue de cristalliser l’attention des opposants au régime de Yaoundé, qui mettent en doute son authenticité. Entre rumeurs et théories du complot, le pays vit au rythme d’un scénario de politique-fiction sur fond de crise sanitaire.
Le chef de l’État camerounais a ordonné des commutations et des remises de peines pour certains prisonniers afin de désengorger les prisons qui font face à la menace du Covid-19. Le nombre de détenus concernés par cette décision n’a pas été communiqué.
Les détenus de la maison d’arrêt de Kondengui, la plus importante du pays, revendiquent davantage de mesures barrières face à la pandémie de coronavirus, en raison de malades suspects au sein du pénitencier.