Le gouvernement camerounais a suspendu les appels à la générosité publique dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. L’opposant Maurice Kamto a toutefois annoncé qu’il allait poursuivre sa collecte de fonds visant à récolter un million d’euros.
Surpopulation carcérale, promiscuité et vétusté nourrissent la peur de la contagion chez les détenus comme chez leurs proches. À l’extérieur des prisons camerounaises, des avocats réclament une « décongestion immédiate » des centres de détention.
Les hommages se multiplient, au Cameroun, après l’annonce de la mort du saxophoniste. Le pays tout entier pleure l’un de ses plus célèbres enfants, emporté par le coronavirus.
Les électeurs de 11 circonscriptions situées dans les régions anglophones du Cameroun ont de nouveau été appelés aux urnes, ce 22 mars, pour des législatives partielles, après que le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider le scrutin du 9 février. Une élection qui a été émaillée de violence et qui n’a pas suscité d’engouement.
L’attention des autorités et de la communauté internationale s’est déplacée vers les zones anglophones. Pourtant, dans l’Extrême-Nord, les attaques attribuées à Boko Haram ont repris de plus belle.
Au-delà du conflit armé qu’il mène contre les séparatistes anglophones, le gouvernement camerounais livre une bataille contre les ONG qu’il accuse de vouloir « déstabiliser le Cameroun » et de faire le jeu des sécessionnistes.
Les présidents français et camerounais « se sont accordés sur la nécessité d’une enquête impartiale » sur les violences commises dans la province du Nord-Ouest, après un échange téléphonique entre les deux chefs d’État, dimanche.
La vidéo de son échange avec le président français Emmanuel Macron, a fait sortir de l’ombre Abdoulaye Thiam – dit « Calibri Calibro » -, qui s’impose désormais comme l’un des activistes de la diaspora les plus médiatiques. Celui qui cristallise aussi la plupart des critiques.
Les déclarations controversées du président français, dénonçant des « violations des droits de l’homme » au Cameroun, continuent d’alimenter la polémique au sein de l’opinion publique. Le gouvernement camerounais est sorti de sa réserve et entend rester « maître de son destin ».
Le ministère de la Défense « dément formellement les allégations mensongères » à propos du rôle de l’armée dans le massacre de 22 civils dans le Donga-Mantung, assurant qu’il s’agit d’un « malheureux accident » après des échanges de tir entre forces de sécurité et rebelles sécessionnistes.
Si les résultats officiels des élections législatives et municipales ne sont pas encore connus, de grandes tendances se dessinent déjà. Entre la razzia du RDPC, la défaite du SDF et l’influence du MRC qui s’est traduite par un fort taux d’abstention, elles confirment les changements observés lors de la dernière présidentielle.
Un jeune Camerounais étudiant à Jingzhou a contracté le coronavirus. L’annonce a créé une vague d’effroi parmi les proches des ressortissants camerounais vivant en Chine, malgré les assurances données tant par les autorités camerounaises que par la représentation diplomatique chinoise.
Après un début timide, la campagne électorale en vue des législatives et municipales du 9 février gagne en intensité. Si le RDPC au pouvoir fait office d’ultra favori, il devra néanmoins batailler âprement dans certaines circonscriptions pour protéger sa majorité absolue.
La campagne pour les élections législatives et municipales camerounaises du 9 février s’est ouverte sans réel engouement et en l’absence du parti de l’opposant Maurice Kamto, qui continue d’appeler au boycott des scrutins.
Déstabilisé dans son fief par l’exode massif de ses militants, dont la plupart sont devenus la cible des milices séparatistes, le Social democratic front (SDF, opposition) se divise sur sa participation aux élections locales du 9 février.
De l’arrestation de Maurice Kamto au Grand Dialogue national, en passant par les émeutes spectaculaires en prison et la crise dans les régions anglophones, retour sur les six faits ayant marqué l’actualité au Cameroun en 2019.
Originaire du Nord-Ouest, Audrey Nabila Monkam a été couronnée Miss Cameroun 2020 au cours d’une cérémonie qui marquait le retour de la compétition, interrompue pendant deux ans en raison de scandales à répétition. Une première depuis quatorze ans pour une candidate anglophone.
Alors que s’achève, ce 20 décembre, la session extraordinaire du parlement ayant conduit à l’adoption d’un statut spécial pour les régions anglophones, les dispositions de ce texte continuent de rencontrer l’opposition des acteurs anglophones qui dénoncent une « concession de façade ».
De nombreux acteurs de la scène publique camerounaise ont exprimé leur déception après la présentation, le 14 décembre, de « Tara », la mascotte du prochain championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020). Le comité d’organisation se défend mais ses arguments peinent à convaincre au sein de l’opinion.
Plus de deux mois après le « Grand dialogue national » qui visait à trouver des solutions à la crise anglophone, l’Assemblée nationale camerounaise se réuni en session extraordinaire, ce vendredi. Les députés devraient notamment adopter la mise en place d’un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Alors que les appels au boycott des élections législatives et municipales se multiplient dans les trangs de l’opposition, le gouvernement assure que les conditions seront réunies pour que le scrutin, prévu dans deux mois, se tienne comme prévu.
Après l’opposant Maurice Kamto, Joshua Osih du SDF et Cabral Libii du PCRN menacent à leur tour de se retirer de la course électorale. Les deux anciens candidats à la présidentielle ont chacun posé leurs conditions sans lesquelles leurs militants pourraient boycotter les élections législatives et municipales, le 9 février.
La décision de Maurice Kamto de boycotter les prochaines élections législatives et municipales a pris l’ensemble de l’opinion de court, à commencer par les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Pourtant, elle était « mûrement réfléchie ».
À quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures, l’opposant Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a annoncé que son parti ne participerait pas aux élections législatives et municipales du 9 février 2020.
Dix mois après l’annonce de sa mort, le mystérieux combattant sécessionniste vient de faire son grand retour en s’autoproclamant chef traditionnel d’Essoh-Attah, dans le Sud-Ouest du Cameroun.
Le président Paul Biya a convoqué dimanche 10 novembre le corps électoral, en vue des prochaines élections locales fixées au 9 février 2020. Plus d’un an après la présidentielle, ces scrutins s’annoncent déterminants.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) va débuter, samedi 2 novembre, une tournée nationale au cours de laquelle il tiendra des meetings à Yaoundé et Douala, avant de sillonner le reste du pays. De quoi permettre à l’opposant, libéré début octobre après huit mois de détention, de renouer avec sa base électorale avant les législatives et municipales de début 2020.
Le sulfureux maire de la capitale régionale du Sud-Ouest est décédé à 46 ans, ce 27 octobre, dans une clinique privée à Douala, à la suite d’un arrêt cardiaque. Réputé pour ses déclarations choc, il était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens ».
Pour obtenir l’indépendance de l’Ambazonie, les milices armées qui opèrent dans les régions anglophones ont bâti un véritable système parallèle qu’ils cherchent à imposer par la violence. Pour venir à bout de cette situation, les autorités sollicitent le soutien de la population. Mais cet appel peine à trouver des oreilles favorables tant règne un climat de suspicion généralisée.
Un conflit armé oppose depuis près de trois ans les forces gouvernementales aux milices séparatistes dans le Cameroun anglophone. Malgré la tenue du Grand dialogue national, fin septembre, visant à résoudre la crise, les populations de Bamenda continuent de vivre sous la menace. Reportage au cœur d’une ville en guerre.