Avocat de renom, celui qui a porté les couleurs de l’Alliance des forces progressistes (AFP) à la présidentielle camerounaise d’octobre 2011 est décédé dimanche 6 octobre à Yaoundé, à l’âge de 79 ans.
Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont fêté jusqu’à tard dans la nuit samedi 5 octobre la libération de leur leader, Maurice Kamto.
Maurice Kamto a été remis en liberté ce samedi 5 octobre après huit mois de détention, Paul Biya ayant annoncé avoir « décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires » à son encontre. 102 autres personnes, arrêtées pour avoir contesté les résultats de la présidentielle de 2018, doivent également recouvrer la liberté.
L’accélération de la décentralisation, avec un statut spécial pour les régions anglophones, est la mesure la plus significative adoptée à l’issue du Grand dialogue national initié par le président Paul Biya. Reste à en définir les contours malgré les critiques qu’elle suscite.
Pour la troisième fois depuis le début de la crise anglophone, le président camerounais a décidé de l’abandon des poursuites engagées contre des détenus et leur remise en liberté. La liste des bénéficiaires de cette mesure sera rendue publique ce vendredi 4 octobre.
Au deuxième jour du Grand dialogue national, les défections se multiplient au sein de la classe politique camerounaise. Akere Muna, l’un des acteurs démissionnaires, est revenu pour Jeune Afrique sur les raisons de son départ et les chances de réussite de cet événement, initié par Paul Biya, qui vise à mettre fin à la crise en zone anglophone.
Le débat sur le retour ou non au fédéralisme était au centre des premiers échanges du dialogue national qui s’est ouvert lundi 30 septembre à Yaoundé. Une thématique pourtant absente de l’ordre du jour fixé par le gouvernement pour ces discussions qui doivent se poursuivre jusqu’au 4 octobre prochain.
Le Premier ministre camerounais a ouvert les travaux du dialogue dont les autorités espèrent qu’il permettra de résoudre le conflit qui sévit dans les régions anglophones entre forces armées et rebelles séparatistes. « L’avenir du pays est entre nos mains » a lancé Joseph Dion Ngute aux 1 500 délégués présents.
Entre libération des opposants politiques et des leaders sécessionnistes, ainsi que le souhait d’une médiation internationale, certains acteurs politiques conditionnent leur participation aux débats, dix jours après l’annonce d’un « grand dialogue national » par le chef de l’État.
Les écoles internationales séduisent de plus en plus les parents camerounais qui n’hésitent plus à y envoyer leurs enfants pour la qualité des apprentissages proposés. Et ce malgré le coût élevé des frais de scolarité.
Deux jours après l’annonce d’un grand dialogue national par le chef de l’État, sa proposition peine à convaincre dans les régions anglophones, où les sécessionnistes maintiennent leurs opérations « villes mortes ». Une partie de la classe politique affiche en revanche ses espoirs et attend impatiemment ce rendez-vous.
Le président camerounais a annoncé la tenue, fin septembre, « d’un grand dialogue national » pour tenter de sortir de la crise meurtrière qui oppose les groupes armés séparatistes aux forces armés camerounaises les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016. Présenté comme inclusif, ce dialogue se fera néanmoins sans les militants sécessionnistes extrémistes.
La présidence camerounaise a annoncé que Paul Biya prendra la parole, ce mardi soir. Un discours rare, pour le chef de l’État camerounais, dont le sujet – non annoncé – fait l’objet de multiples rumeurs et spéculations.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ses alliés politiques et une centaine de militants comparaissaient vendredi 6 septembre devant le tribunal militaire de Yaoundé, où un important dispositif sécuritaire avait été déployé. L’audience a été reportée au 8 octobre.
Le procès de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), s’ouvre vendredi 6 septembre à Yaoundé et s’annonce historique. L’opposant camerounais y jouera en effet son avenir politique.
Réuni en session ordinaire le 31 août, le barreau du Cameroun a annoncé une grève des avocats du 16 au 20 septembre. Objectif : obtenir des avancées de la part des autorités sur leurs nombreuses revendications.
Depuis près d’un mois déjà, plus de la moitié de la ville est obligée de vivre au rythme des délestages mis en place pour pallier la pénurie causée par l’incendie d’un poste électrique survenu le 7 août dernier.
Les villes des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont complètement paralysées lundi. Les activistes sécessionnistes y ont décrété trois semaines de villes mortes et entendent ainsi empêcher la rentrée des classes prévue le 1er septembre.
À l’issue d’une interminable audience, mardi, le tribunal militaire de Yaoundé a reconnu dix leaders séparatistes anglophones coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux. Outre la prison à vie, ils ont également écopé d’une amende de 250 milliards de francs CFA (381 millions d’euros).
Condamnée à six mois de prison pour avoir pris part à une manifestation interdite, l’avocate et militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Michèle Ndoki risque la peine de mort dans le cadre d’autres affaires. Portrait de celle qui est devenue l’un des symboles de l’opposition politique.
Malgré l’ouverture à la concurrence, le ramassage des déchets demeure un épineux problème à Douala et Yaoundé où Hysacam, l’unique opérateur conventionnel du marché, peine à couvrir l’ensemble des quartiers. Une aubaine pour de nombreux jeunes entrepreneurs qui ont fait de cette activité une source de profit.
Sadou Hayatou qui fut un collaborateur des présidents Ahmadou Ahidjo et Paul Biya – dont il fut le Premier ministre – s’est éteint ce 1er août en Suisse, à l’âge de 77 ans.
Yaoundé tente de refaire sa réputation à Washington, qui accentue sa pression pour pousser les autorités camerounaises à accepter « un dialogue sans pré-condition » pour résoudre la crise dans les régions anglophones. Au centre du dispositif : un cabinet de lobbying proche des Républicains, qui a décroché un contrat de 220 000 dollars pour redorer l’image du gouvernement camerounais.
Plus d’une centaine de prisonniers, dont le vice-président du MRC de Maurice Kamto, sont toujours détenus au Secrétariat d’État à la Défense (SED), accusés d’être les « meneurs » de la mutinerie à la prison centrale de Yaoundé. Les acteurs politiques, eux, s’inquiètent du sort qui leur sera réservé.
Me Agbor Balla, l’un des avocats des détenus politiques et séparatistes anglophones ayant participé à la mutinerie à la prison de Yaoundé, lundi, dénonce les lenteurs judiciaires et appelle à la mise en place d’un véritable dialogue politique.
Le président Paul Biya a promulgué la loi reportant les législatives à 2020. Entre volonté d’harmoniser le calendrier électoral et nécessité d’une décrispation de la vie politique, les raisons de ce report divisent l’opinion.
Unique Camerounaise désignée pour illustrer la page d’accueil de Google durant la dernière Coupe du monde féminine de football, Reine Dibussi a su s’imposer avec son style semi-réaliste. Avec sa deuxième BD, elle entend davantage donner de la visibilité aux femmes.
Au sein du mouvement sécessionniste anglophone, le choix de la Suisse comme médiateur est loin de faire l’unanimité. À l’heure des derniers réglages avant les pourparlers prévus entre les différentes parties, Genève dénonce les manœuvres qui menacent la tenue de cette initiative, pourtant saluée par la communauté internationale.