Ces membres de l’équipe de football de l’université de Buea kidnappés mercredi ont été rendus à leur famille le 21 mars. Quatre millions de francs CFA auraient été réclamés pour leur remise en liberté.
Emmanuel Ngafeson, ancien secrétaire d’État en charge de l’Administration pénitentiaire, a été enlevé dans la nuit du 19 mars par des individus encore non identifiés. Un kidnapping qui s’ajoute aux autres opérés ces derniers jours dans les zones anglophones, où un répit semblait avoir été observé depuis plusieurs semaines.
Le sous-secrétaire d’État américain chargé des Affaires africaines a été reçu en audience par le président camerounais, lundi au palais d’Etoudi. Les déclarations du diplomate à l’issue de cette entrevue ont été beaucoup plus mesurées que ses propos tenus quelques jours auparavant.
Trois jours après l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense Edgard Alain Mebe Ngo’o, son épouse a également rejoint la prison centrale de Kondengui, où elle a été placée sous mandat de dépôt. Les enquêtes sur les soupçons de corruption qui pèsent sur eux se poursuivent.
29 personnes interpellées à la suite des marches pacifiques organisées par le MRC de Maurice Kamto fin janvier ont été condamnées à 12 mois d’emprisonnement. Bien que 11 autres ont été déclarés non coupables, la défense a dénoncé une décision « infondée » et a promis de faire appel dès le 12 mars.
Interdictions de manifester, arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée… La litanie des dérives autoritaires liberticides dont s’alarment les organismes camerounais de défense des droits de l’homme ne cesse de se multiplier. Des acteurs de la société civile ont décidé de braver l’« oppression ».
Le président du tribunal de première instance de Yaoundé a déclaré irrecevable la requête du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses coaccusés. Les avocats de la défense entendent faire appel de cette décision.
Arrestation de Maurice Kamto, crise anglophone, relations diplomatiques avec le Cameroun… Les déclarations publiques du secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines ont en partie été dénoncées par le porte-parole du gouvernement camerounais, qui a invité le diplomate au respect de la souveraineté du pays.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses alliés politiques, interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, devront attendre jusqu’au 7 mars pour le verdict de leur demande de liberté provisoire. La garde à vue de Michèle Ndoki a été prolongée de 48 heures.
Réfugiés à Loum, dans la région du Littoral, Chrysantus et sa famille tentent difficilement de reprendre leur quotidien. Alors que près de 432 000 personnes ont fui fin décembre 2018 les violences dans les régions anglophones et que l’inflation s’installe, le gouvernement a annoncé un plan d’urgence humanitaire. Reportage.
Interpellée le 26 février par les forces de sécurité camerounaises, l’avocate Michèle Ndoki, vice-présidente du directoire des femmes du MRC de Maurice Kamto, a été transférée au secrétariat d’État à la défense (SED). Elle devrait être auditionnée jeudi au Groupement spécial d’opérations (GSO).
Trente des 150 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrêtés fin janvier, ont comparu le 18 février devant les juges du tribunal de première instance du Mfoundi, accusés notamment « d’incitation à l’insurrection ». Les audiences reprendront le 25 février prochain.
Au lendemain de l’enlèvement de plus de 200 élèves et responsables du collège Saint-Augustin de Kumbo (Nord-Ouest), 170 d’entre eux ont pu être libérés le 17 février. Alors que les recherches se poursuivent pour libérer les derniers otages, l’identité de leurs ravisseurs demeure inconnue.
Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».
Quatre patients ont été brûlés vifs au cours d’un incident déclenché dans la nuit du 10 au 11 février qui a ravagé une partie d’un hôpital de Kumba (Sud-Ouest). Le gouvernement camerounais accuse les « rebelles sécessionnistes » d’être les auteurs de cet acte, mais ces derniers rejettent la faute sur les soldats de l’armée.
Les milices séparatistes ont affronté les soldats de l’armée camerounaise au cours de combats qui se sont déroulés dans les régions anglophones les 5 et 6 février. Objectif visé, imposer dix jours de villes mortes afin de boycotter la célébration de la fête nationale de la jeunesse qui se tiendra le 11 février prochain.
Dans un communiqué publié le 4 février, l’ambassade d’Israël au Cameroun s’est dit « choquée » par des « propos antisémites » tenus par le ministre délégué Jean de Dieu Momo au cours d’une émission diffusée sur la chaîne nationale. Le gouvernement s’est désolidarisé de ces « propos inappropriés ».
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été entendu pour la première fois en présence de ses avocats, mercredi. Maurice Kamto est notamment accusé d’« incitation à l’insurrection » et d’« hostilité contre la patrie ». En cause, notamment, le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, dans lequel l’opposant nie toute implication.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été arrêté à Douala, lundi dans la soirée, alors qu’il se trouvait au domicile d’Albert Dzongang, l’un de ses partisans. Il serait actuellement en cours de transfert vers Yaoundé.
L’avocate Michèle Ndoki, l’opposant Célestin Djamen et d’autres manifestants du MRC ont été blessés le 26 janvier au cours d’une marche de protestation initiée par le parti de Maurice Kamto, violemment réprimée par les forces de sécurité camerounaises.
Première employeur privé du Cameroun, la Cameroon Development Corporation (CDC) fait face à une crise sans précédent, liée aux attaques répétées des milices sécessionnistes qui opèrent dans les régions anglophones. La direction de l’entreprise redoute de devoir cesser toutes ses activités si la situation ne s’améliore pas.
Mercredi 16 janvier s’est tenu, au palais présidentiel d’Etoudi, le premier conseil ministériel depuis la nomination du Premier ministre Joseph Dion Ngute et le réaménagement gouvernemental du 4 janvier.
Jean Foumane Akame, membre du Conseil constitutionnel camerounais et l’un des fidèles du président Paul Biya, s’est éteint le 13 janvier dans un hôpital de Genève, en Suisse, où il avait été transféré à la suite d’une attaque cardiaque.
Les leaders de l’autoproclamée république d’Ambazonie arrêtés au Nigeria le 5 janvier 2018 ont pris part à la deuxième audience dans l’affaire qui les oppose à l’État du Cameroun. Leur procès, marqué par un débat houleux sur leur nationalité, a été renvoyé au 7 février.
Si Maurice Kamto continue de contester les résultats de la dernière présidentielle camerounaise, sa formation prendra bel et bien part aux élections législatives et municipales. Cette annonce met fin à plusieurs semaines de tergiversations quant à sa participation aux prochaines échéances électorales.
Après la nomination de Joseph Dion Ngute au poste de Premier ministre, le président camerounais a procédé à une redistribution de certains postes ministériels, vendredi 4 janvier. S’il y a eu quelques réaménagements, aucun changement n’est à noter dans les secteurs clés, qui restent aux mains de ses fidèles.
La reprise des inscriptions sur les listes électorales est marquée par l’absence des principaux partis d’opposition au sein des commissions locales chargées de la révision du fichier électoral. Interpellés, ces acteurs revendiquent de nouveau la modification du code électoral.
Field Marshall, l’un des chefs de guerre de l’Ambazonie, a survécu à une opération militaire menée par les forces camerounaises dans la localité de Menji, région du Sud-Ouest. Il se serait enfuit vers le Nigeria.