La tension demeure vive à Bangourain, dans l’ouest du Cameroun, après la destruction d’une centaine de maisons attribuée aux milices sécessionnistes anglophones. Les populations locales envisagent des représailles, pendant que des appels au calme se multiplient.
Le quartier administratif ainsi que celui des affaires font partie de la vingtaine de secteurs touchés. La compagnie d’électricité évoque une « panne provoquée par un enfant » sur une des principales lignes d’alimentation de la ville.
Face aux polémiques récurrentes qui entachent le concours de Miss Cameroun, le gouvernement a fait connaître son intention de préempter l’organisation de cette « vitrine de la culture camerounaise ». Mais ses organisateurs n’entendent pas se laisser faire…
Le nouveau patron de la Fédération camerounaise de football, présenté pendant la campagne comme le candidat de Samuel Eto’o, est un habitué de la maison. Seidou Mbombo Njoya a suivi les pas de son père, qui avait occupé ce poste dans les années 1960.
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) connaît son nouveau président, élu mercredi à l’issue de son Assemblée générale : il s’agit de Seidou Mbombo Njoya, qui dirigera l’instance faîtière pour les quatre années à venir.
Alors que les autorités camerounaises poursuivent la mise en place d’un comité de désarmement, de démobilisation et de réintégration des groupes armés pro-sécessionnistes, les violences continuent dans les régions anglophones. Si le gouvernement veut croire à son initiative, le dépôt volontaire des armes semble difficile.
Après l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, les rues de Yaoundé se sont vidées. Entre frustration et résignation, les Camerounais semblent sous le choc. Le gouvernement, lui, parle d’une « injustice flagrante ».
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a invité les populations des régions francophones à observer une demi-journée sans activité par semaine, afin d’amener le gouvernement à prendre des « mesures significatives » pour la résolution de la crise anglophone.
Législatives et municipales, crise anglophone… Pour la première fois depuis la présidentielle camerounaise, Akere Muna se livre à la presse et propose des solutions capables, selon lui, de mettre fin aux violences dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Au moins 26 sécessionnistes ont été tués lors d’une opération menée le 22 novembre par l’armée camerounaise dans la région du Nord-Ouest. Un important stock d’armes et de munitions a également été saisi dans un camp démantelé.
Le Social Democratic Front (SDF), candidat malheureux à la dernière présidentielle, a présenté le 21 novembre sa nouvelle orientation. Le premier parti d’opposition au Cameroun veut se relancer, malgré les conflits qui divisent ses cadres en interne.
Les autorités camerounaises ont annoncé le 21 novembre la libération de 10 élèves et de leur principal enlevés la veille dans la ville de Kumba (Sud-Ouest). Deux des preneurs d’otages auraient également été neutralisés.
Mimi Mefo, célèbre journaliste anglophone du Cameroun récemment écrouée à la prison de Douala, devrait comparaître le 12 novembre devant le tribunal militaire. Elle encourt la prison à vie. Des associations de journalistes et des acteurs de la société civile réclament « sa libération immédiate ».
Les officiels camerounais ont annoncé le 7 novembre la libération de 80 des 82 personnes – des élèves en grande majorité – enlevées dans une école de Bamenda. L’identité des ravisseurs et les circonstances exactes de leur libération restent entourées de parts d’ombre.
Paul Biya a prêté serment mardi 6 novembre à l’Assemblée nationale pour son septième mandat. Le président camerounais réélu à l’issue du scrutin du 7 octobre, a notamment affiché sa « détermination » face aux sécessionnistes des régions anglophones.
L’opposant Maurice Kamto, qui revendique la victoire au scrutin présidentiel, a été interpellé et brièvement assigné à résidence à son domicile de Yaoundé, mardi 6 novembre, jour de la prestation de serment de Paul Biya. La mesure a été levée en fin d’après-midi.
Au moins 81 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevées dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 novembre sur le campus du Collège presbytérien de Nkwen dans la ville de Bamenda (région du Nord-Ouest). Les auteurs du rapt n’ont pas encore été identifiés.
Près de 45 militants de l’opposition ont été traduits en justice à la suite de protestations des résultats de la présidentielle. Me Michèle Ndoki, vice-présidente du directoire des femmes du MRC, dénonce une tentative de musellement de l’opposition.
Charles Trumann Wesco, un missionnaire américain, est décédé dans la soirée du 30 octobre au Cameroun, après avoir reçu une balle lors d’affrontements entre des milices séparatistes et l’armée dans la région anglophone du Nord-Ouest.
En enregistrant sa pire participation à une présidentielle (3,35%) depuis sa création en 1990, le Social Democratic Front (SDF) vient de perdre sa place de challenger du président Paul Biya, au profit de Maurice Kamto. Retour sur une déconvenue qui a laissé des traces au sein du parti.
Arrivé troisième lors de la présidentielle, Cabral Libii est désormais au cœur d’une polémique, suite à une interview accordée à la BBC dans laquelle il déclare être « prêt à rejoindre le gouvernement de Paul Biya ». Des propos qu’il dément à Jeune Afrique, en invoquant des erreurs de montage.
À Yaoundé, les partisans du président Paul Biya ont sobrement célébré sa réélection à un septième mandat à la tête du pays, dans une ville quadrillée par policiers et soldats par crainte des mouvements de protestation.
Joshua Osih et Maurice Kamto ont vu leurs recours rejetés par le Conseil constitutionnel le 18 octobre, au cours de la troisième journée d’examen du contentieux post-électoral. Si la proclamation officielle des résultats est prévue au 22 octobre, ces décisions laissent un peu plus entrevoir la victoire de Paul Biya.
Des débats très animés ont marqué le deuxième jour des audiences au Conseil constitutionnel, relatives à l’examen des demandes d’annulation du scrutin présidentiel déposées par l’opposition. L’organe Elecam a notamment rejeté les accusations de fraudes formulées par le MRC.
Le Conseil constitutionnel a débuté mardi 16 octobre les audiences portant sur les demandes d’annulation du scrutin présidentiel déposées par l’opposition. Premiers recours étudiés : ceux de Maurice Kamto et Cabral Libii.
Avec 71,28 % des voix, Paul Biya arrive en tête du décompte effectué par la Commission nationale de recensement. Un chiffre rejeté par l’opposition, qui annonce des « débats houleux » lors de l’audience portant sur l’examen des recours post-électoraux, qui s’ouvre le 16 octobre devant le Conseil constitutionnel.
Depuis le début de la campagne présidentielle camerounaise, des contre-vérités circulent sur les réseaux sociaux, amplifiées par l’usage de plus en plus généralisé d’Internet. Une bataille digitale qui a provoqué des dégâts « réels » dans les états-majors de certains candidats.
Dénonçant des irrégularités lors de la présidentielle du 7 octobre, le principal parti d’opposition a demandé l’annulation du scrutin. Jean-Michel Nintcheu, un des députés du SDF, a lui annoncé soutenir la « démarche » de Maurice Kamto, du MRC. Il s’en explique à Jeune Afrique.
Au lendemain de la présidentielle, une polémique a éclaté au Cameroun sur la présence dans le pays d’observateurs attribués à Transparency International. Interpellés par l’affaire, certains acteurs politiques réclament « l’ouverture d’une enquête publique ».
Deux candidats en lice face à Paul Biya ont revendiqué la victoire dès lundi 8 octobre, au lendemain du scrutin présidentiel : Maurice Kamto et Cabral Libii. Joshua Osih estime pour sa part que ces proclamations sont « prématurées ». Mais tous s’accordent pour dénoncer une élection présidentielle entachée « d’irrégularités manifestes ».