L’ancien Premier ministre du roi Mohammed VI et, avant lui, de son père Hassan II a rendu l’âme à l’âge de 96 ans. Personnage clé de l’Histoire contemporaine du royaume, il a inspiré des générations d’hommes politiques et de militants.
Alors que le royaume tourne la page de la crise sanitaire, Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’Industrie, mise sur une relance capitalisant sur les acquis, notamment technologiques, développés pendant le confinement. Rencontre.
Mis à l’épreuve durant cette pandémie, le système de santé public du royaume s’est dépassé pour offrir à tous un service de qualité. La démonstration que la réforme tant attendue de ce secteur est à portée de main.
Chercheur en immunologie originaire du Maroc, Moncef Slaoui s’est vu confier par le président américain Donald Trump la direction scientifique d’un ambitieux programme. Son objectif ? Trouver un vaccin contre le coronavirus.
Empêtré dans le scandale du projet de loi 22-20 sur les réseaux sociaux, le ministre de la Justice socialiste se fait très discret depuis quelques semaines. Soutenu tant bien que mal par son Chef de parti, Mohamed Ben Abdelkader parviendra-t-il à se relever ?
France, Allemagne, Suisse, Sénégal, Roumanie… Les masques produits par le Maroc pour se protéger du coronavirus seront bientôt exportés partout dans le monde. Une prouesse industrielle, doublée d’un sérieux atout diplomatique pour le royaume de Mohammed VI.
A une semaine de la fin du confinement, tout porte à croire que celui-ci sera prolongé jusqu’à la fin du Ramadan. Autoriser une libre circulation des personnes à la veille des célébrations de l’Aïd El Fitr, prévu le 24 mai, réduirait à néant tous les efforts déployés jusque-là par le royaume.
Alors que la France s’apprête à sortir du confinement, avec un manque criant de masques de protection, la capacité du Maroc à en produire rapidement est encensée par les médias et les figures d’opposition de l’Hexagone.
En pleine crise liée au coronavirus et en plein mois de ramadan, les gouvernements du Maghreb veillent au grain. Objectif : empêcher des pénuries ou la flambée des prix.
Jugé « liberticide» et « taillé sur mesure au profit de certains lobbys économiques », le projet de loi sur l’utilisation des réseaux sociaux a provoqué une véritable levée de boucliers au Maroc. Surnommé « loi du masque-muselière », il est d’ores et déjà suspendu.
Face à la crise inédite due au coronavirus, le ministre marocain de l’Économie et des Finances est en première ligne. Jeune Afrique l’a suivi – à bonne distance – le temps d’une journée, au cœur de la riposte socio-économique d’un royaume en quarantaine.
Mauvaise nouvelle pour le secteur bancaire marocain. L’agence de notation américaine a revu à la baisse les perspectives du secteur, qui passent de « stables » à « négatives », en répercussion de la crise économique liée au coronavirus.
Touristes étrangers toujours bloqués sur le sol marocain, binationaux qui voudraient regagner l’Europe, touristes marocains bloqués à l’étranger… Le rapatriement est géré au compte-gouttes par les autorités marocaines.
Une usine d’éthanol remise en état en une semaine, des usines de textile qui se reconvertissent pour la confection de masques, une unité industrielle qui lance une chaîne de production de respirateurs artificiels… l’industrie marocaine s’est adaptée à la pandémie du coronavirus.
Le roi Mohammed VI a échangé par téléphone lundi 13 avril avec les présidents ivoiriens et sénégalais, Alassane Ouattara et Macky Sall. Objectif : lancer une initiative des chefs d’États du continent contre la pandémie de Covid-19.
Le roi Mohammed VI a chargé cinq hauts commis de l’État de coordonner la stratégie de lutte contre la pandémie du Covid-19. Passage au scanner de cette équipe d’élite qui mêle politiques, scientifiques et sécuritaires.
Le leadership pris par le ministre des Finances sur la gestion économique de la crise liée au Covid-19 excède les militants du PJD, qui estiment que leur secrétaire général, Saâdeddine El Othmani, est de plus en plus isolé.
Au Maghreb, si le confinement total a fini par être adopté comme mesure de protection la plus sûre contre la propagation du coronavirus, son respect par une population largement dépendante de l’économie informelle n’est pas chose aisée.
Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer les fausses informations qui circulent autour de la pandémie de Covid-19.
Installation d’hôpitaux de campagne, réaménagement des établissements publics… Face à la pandémie de coronavirus, le royaume vise désormais les 4 000 lits.
Un mois après la déclaration du premier cas de coronavirus, le royaume renforce ses capacités de dépistage. Conséquence : une recrudescence des cas identifiés positifs au Covid-19 qui devrait affoler les compteurs.
Au Maroc, le patron de la Direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies incarne la riposte face à la pandémie de Covid-19. C’est lui qui informe la population au quotidien sur l’évolution de l’épidémie.
Une cinquantaine de personnalités politiques marocaines pourraient être amenées à venir en renfort du personnel médical face à la progression de la pandémie.
Entre confinement obligatoire et limitation des rassemblements pour raisons sanitaires, le temps politique s’est figé au Maghreb. Les institutions tentent de s’adapter à ces changements, non sans difficulté.
Alors que se multiplient les essais cliniques pour trouver un remède contre le Covid-19, les autorités sanitaires du royaume ont acheté à Sanofi Maroc tous les stocks des médicaments à base de chloroquine.
Serveurs, coiffeurs, vendeurs ambulants… pour de nombreux Marocains non affiliés à la sécurité sociale, le confinement est synonyme d’absence de revenus. Une précarité à laquelle les pouvoirs publics tentent d’ores et déjà de trouver une solution.
Des rondes pour inciter la population à respecter le confinement volontaire, préparatifs pour la mise en place de structures sanitaires équipées afin de renforcer le dispositif hospitalier, permissions suspendues dans toutes les casernes… au Maroc, les Forces armées royales (FAR) entrent progressivement en action contre le Covid-19.