Pour inaugurer le nouveau Cadre de partenariat pays, l’institution financière a signé un prêt de 700 millions de dollars destiné à accélérer la transformation numérique du Maroc. Le premier prêt d’un plan qui pourrait atteindre 5 milliards de dollars d’ici 2024.
Après avoir dégagé des bénéfices d’environ 150 millions de dirhams en 2018, le transporteur marocain s’offre une paix sociale pour trois ans, en signant l’épilogue du bras de fer qu’il menait depuis l’été dernier avec son syndicat de pilotes.
L’agence de notation a tiré la sonnette d’alarme sur la viabilité des banques marocaines en raison de la qualité de leurs actifs et de l’insuffisance de leurs fonds propres. Une « vulnérabilité » que la Banque centrale du royaume rejette en bloc.
Plutôt que de débattre du sujet clivant des langues d’apprentissage, les patrons des partis de la coalition gouvernementale ont préféré se montrer solidaires face aux grèves des enseignants contractuels. Récit de la réunion, mercredi 6 mars à Rabat, d’une majorité qui cherche à rafistoler ses fissures.
Ses affaires ? Une réussite. Sa mission au sein du gouvernement ? Quasi accomplie. Reste un défi pour la première fortune du royaume : faire gagner son parti politique en 2021.
Le débrayage initié par la Coordination nationale des enseignants contractuels a tourné à l’affrontent avec les forces de l’ordre, ce mercredi 20 février. Un prélude aux marches annoncées le 24 février dans différentes villes du royaume.
Six nouveaux walis (préfets) et 15 gouverneurs ont été nommés par Mohammed VI, qui les a reçus lundi 18 février au Palais royal de Rabat. Dans le lot, des visages connus, des revenants, mais aussi de nouveaux profils.
Un marchand d’art réputé est mis en cause dans une affaire de vol et de falsification d’œuvres. Enquête sur un scandale qui révèle au grand jour le business florissant des faussaires.
Après les deux Suisses arrêtés entre décembre et janvier pour leur implication présumée dans le double meurtre d’Imlil, trois Français ont été interpellés cette semaine pour un supposé soutien financier à des entreprises terroristes. Cas isolés ou nouvelle tendance ?
Avec la nomination officielle d’un nouveau directeur, l’Agence de développement digital devrait concrétiser ses premiers projets cette année. Focus sur les principaux chantiers qui attendent le nouveau « Monsieur numérique » du royaume.
Annoncée il y a un an et reportée à quatre reprises, la visite de Felipe VI dans le royaume chérifien aura finalement lieu ce 13 février. L’occasion pour Mohammed VI et son homologue espagnol d’écrire un nouveau chapitre dans la longue histoire des deux maisons royales.
Pour exprimer son exaspération face à des gestes jugés hostiles, l’ambassadeur du roi du Maroc en Arabie saoudite a été retenu à Rabat. Un rappel officieux qui révèle l’ampleur des tensions entre les deux pays.
Le roi Mohammed VI a donné son aval, jeudi 7 février, aux décrets d’application de la loi sur le service militaire. Un Conseil des ministres qui a été aussi l’occasion de procéder à de nouvelles nominations.
Échanges politiques et économiques, lutte antiterroriste, événements culturels… La coopération entre les deux pays se renforce à tous les niveaux, selon l’ambassadeur de l’empire du Milieu au Maroc.
Le Mouvement de l’unicité et de la réforme (Mur), aile idéologique du PJD, s’est attaqué au ministère de l’Éducation nationale au sujet de l’enseignement des langues étrangères, ressuscitant un vieux désaccord au sein de la majorité gouvernementale de Saadeddine El Othmani.
Gestes diplomatiques réciproques, échanges de visites au plus haut niveau, forum d’affaires… Amorcé il y a un an, le réchauffement des relations entre les deux États est désormais une réalité.
L’institution financière recommande au royaume d’enclencher sans tarder une deuxième phase du processus de flexibilité de la monnaie nationale. Mais les autorités financières cherchent à éviter les erreurs du passé.
Depuis plusieurs semaines, l’ancien chef de gouvernement Abdelilah Benkirane multiplie les sorties médiatiques au fur et à mesure que ses fidèles du PJD se retrouvent mis à l’index, n’hésitant pas à se montrer virulent. Explications.
Le roi du Maroc a nommé cette ancienne journaliste devenue diplomate à la tête de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca). Sa mission : libéraliser le secteur.
Salaheddine Mezouar, le président de la CGEM, a accepté de renoncer à la moitié des membres qu’il avait initialement désignés au conseil d’administration de l’organisation patronale. Les tensions au sein du patronat semblent s’apaiser.
Le Maroc vient de perdre un de ses plus grands bâtisseurs. Ahmed Kabbaj, 76 ans, a rendu l’âme ce 4 janvier, à l’hôpital Cheikh Khalifa où il avait été admis il y a quelques semaines.
Ils sont beaux, riches et ont la vie devant eux… Les enfants des capitaines d’industrie du royaume ne font pas que mener grand train. Ils sont déjà actifs dans ces immenses conglomérats qui leur appartiendront un jour.
Il n’avait que cinq ans quand son père, Moulay Hafid Elalamy (MHE), a créé le groupe Saham. Mais, à 28 ans, Moulay M’hamed endosse bien son costume de successeur. « Il a hérité du charme et du sens de la diplomatie de son père, mais aussi de cette capacité à rester bien entouré », nous confie un proche du groupe.
« J’ai travaillé toute ma vie, et il est temps pour moi de passer le relais à mes enfants », nous déclare Said Alj, fondateur du groupe Sanam, qui pèse aujourd’hui quelque 6 milliards de dirhams (550 millions d’euros) de chiffre d’affaires. Ce passage de témoin est mené progressivement depuis plusieurs années par le self-made-man.
Il y a quelques années, c’est le fils aîné de Lhaj Ahmed Jamai qui se positionnait comme futur dauphin. Ismail Jamai était devenu le visage médiatique de la famille, l’héritier à mettre en avant.
Malik Sefrioui a eu à peine le temps de finir ses études au Babson College, aux États-Unis, qu’il était nommé, en 2014, vice-président du groupe cimentier Ciments de l’Atlas-Ciments de l’Afrique, fondé en 2007 par son père, Anas, et qui totalise aujourd’hui une quinzaine d’unités au Maroc et sur l’ensemble du continent.
Kamal Benjelloun est loin d’être le genre d’homme à vouloir vivre dans l’ombre de son père. Jusqu’en 2005, ce diplômé en anthropologie est resté loin des affaires familiales, préférant s’engager en faveur de l’écologie et accorder des dons généreux à Greenpeace.