En deux décennies de règne, Mohammed VI a limogé une bonne vingtaine de ministres. Pour quelles raisons ? Que sont-ils devenus ? Leur mise à l’écart est-elle irréversible ? De Driss Basri à Mohamed Boussaïd, tentative de recensement.
Nommé contre toute attente ministre de l’Économie et des Finances, ce banquier va devoir porter les ambitions de Mohammed VI sans déséquilibrer les comptes du Maroc.
Le groupe familial marocain, Palmeraie Développement, compte sur la réussite de ses projets dans l’hôtellerie et les programmes de logements pour donner un coup d’accélérateur à sa croissance au sud du Sahara.
En mars 2017, Palmeraie Industries & Services a lancé sa première unité industrielle en dehors du Maroc : Uni-Confort Côte d’Ivoire Dolidol (UCCI Dolidol) est une usine de mousse polyuréthane et de literie située à Yopougon, dans la zone industrielle d’Abidjan, sur une superficie de 17 000 m².
Le producteur de cigares Habanos Maroc a réussi sa première récolte de tabac et démarre la commercialisation de ses produits destinés essentiellement à l’export vers le continent.
Dans un contexte social tendu, Mohammed VI s’agace des retards pris dans la mise en œuvre de la dynamisation des territoires. Pourquoi les mesures annoncées restent-elles au point mort ?
Acteurs clés du changement, les 15-34 ans représentent un tiers de la population. Si moult rapports ont souligné l’urgence de les placer au cœur des stratégies de développement, la croissance ne leur profite toujours pas. Le royaume peut-il se passer plus longtemps de ce formidable atout qu’est la jeunesse ?
Au Maroc, il y a toujours eu une volonté d’impliquer davantage les jeunes dans le processus de prise de décision, mais ses effets n’ont pas été ressentis.
La mondialisation, l’internet et surtout les réseaux sociaux semblent bien avoir mis un terme aux années fastes des Dar Chabab (« maisons des jeunes »).
Pour endiguer le chômage des jeunes, le gouvernement vient de mettre en place un plan qui préfère être réaliste plutôt que vainement ambitieux. Objectif : remobiliser, en responsabilisant.
Après deux ans et demi aux commandes de la Royal Air Maroc (RAM), le dirigeant connaît son premier bras de fer avec le redoutable syndicat des pilotes de ligne. Une sérieuse crise sociale qui le met à l’épreuve.
Durant la séance mensuelle relative à la politique générale devant la Chambre des représentants, Saâdeddine El Othmani, le chef de l’exécutif, a balayé d’un revers de la main l’existence de conflits au sein de son équipe.
Le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane perd de sa force de mobilisation. La dernière marche, le 15 juillet, en soutien aux détenus du Rif, en a fait la démonstration.
Plusieurs centaines de Marocaines s’apprêtent à devenir notaires de droit islamique, un métier jusque-là réservé aux hommes. Retour sur une petite révolution.
La fuite d’une intervention de Abdelali Hamieddine, un dirigeant du PJD (parti islamiste), très critique envers la monarchie marocaine, a soulevé une tempête politique qui affaiblit davantage le chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani.
Lors de sa récente tournée sur le terrain, Horst Köhler, l’envoyé spécial onusien pour le Sahara occidental, a pu mesurer le chemin qu’il reste à parcourir avant de ramener les différentes parties à la table des pourparlers, désertée depuis 2012. Mission impossible ?
Dans de nombreux domaines, les réseaux sociaux prennent de vitesse les autorités comme les élites et les contraignent à réagir. Un phénomène qui soulève bien des questions.
Les lourdes peines prononcées à l’encontre des meneurs du Hirak ont indigné membres du gouvernement marocain, leaders politiques, acteurs associatifs… Et les réseaux sociaux bouillonnent.
Tous les hivers, c’est malheureusement la même chose. Il neige dans le Moyen-Atlas, et les habitants des régions enclavées se retrouvent seuls face au froid.
Décembre 2014 : le Sud marocain est ravagé par de terribles intempéries. Le bilan est lourd : 50 morts et des dégâts qui s’élèvent à plusieurs dizaines de millions de dirhams.
L’éducation est un sempiternel sujet de débat au Maroc. L’enseignement public est non seulement de faible qualité, mais il est aussi le théâtre de violences.