Si les relations avec Israël ont été normalisées et que la coopération entre Rabat et Tel-Aviv se développe rapidement, l’opinion publique marocaine reste très majoritairement acquise à la cause palestinienne.
Dès les premières heures qui ont suivi le séisme meurtrier d’Al Haouz, les habitants de Dakhla, de Laâyoune et de leurs environs se sont mobilisés pour venir en aide à leurs compatriotes sinistrés. Un signe, un de plus, du nouveau statut des provinces du Sud, et de leurs ambitions.
Dans les jours qui ont suivi le séisme d’Al Haouz, d’aucuns se sont interrogés sur les causes de la catastrophe, sur les mesures préventives, mais aussi sur la réaction de Rabat et sur le choix opéré dans les offres d’aide internationales. Décryptage du politologue marocain Mohamed Tozy.
En perte de vitesse depuis quelques années, l’ancien chef du gouvernement tente de reconquérir la base traditionnelle de l’électorat islamiste en liant le tremblement de terre à la corruption des mœurs… et à des péchés politiques collectifs.
Le tremblement de terre qui a frappé le Maroc le 8 septembre a dévasté toute une région, mais il a aussi démontré la capacité du royaume à serrer les rangs face à cette terrible épreuve.
Le conseiller du roi du Maroc s’est rendu, ce 5 septembre, en Israël, sur invitation du président Herzog, qui l’a décoré de la médaille d’honneur de l’État hébreu. Un pas de plus dans la normalisation entre Rabat et Tel-Aviv.
Décarbonation, usines de batteries électriques, énergies renouvelables… Le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce détaille la stratégie de son pays pour renforcer son tissu industriel et attirer les investisseurs.
Cette visite privée du roi du Maroc intervient après l’aveu d’échec d’Emmanuel Macron en matière de politique maghrébine. Le président français saisira-t-il l’occasion pour mettre un terme au froid diplomatique entre Paris et Rabat ?
Ancien attaché militaire à Rabat, formé à l’Académie royale militaire de Meknès, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba et nouvel homme fort du Gabon a passé de nombreuses années au Maroc, où il a tissé des liens personnels forts.
Alors que le chef de l’État avait fait le pari de bonnes relations « en même temps » avec l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, force est d’admettre que son projet d’une politique maghrébine équilibrée est pour l’instant un échec.
Magistrat pour les comparutions immédiates au tribunal de Bobigny, dont il est le vice-président, ce fils d’immigrés marocains est très engagé dans la promotion du droit pour chacun de faire ses preuves et de réussir, quelles que soient ses origines sociales ou ethniques.
Au Maroc, un « fils ou fille de » qui tente de percer dans l’art, cela ressemble souvent à un cliché. Mais dans le cas de ces trois personnalités, on est bien au-delà du simple passe-temps. Peintres ou producteur, ils ont su s’imposer loin du pré carré familial.
Ils s’appellent Akhannouch, Benjelloun, Azoulay, Aouita… Enfants de célébrités du monde des affaires, de la politique ou du sport, ils semblaient destinés à marcher dans les pas de leurs parents. Pourtant, ils ont choisi des chemins différents.
Sportif, homme de terrain, le nouveau patron de l’armée de l’air au Maroc est un ancien pilote de chasse qui s’est illustré pendant la guerre du Sahara. Portrait.
Dans la foulée des États-Unis, l’État hébreu affirme son soutien à la marocanité de ce territoire. Et annonce examiner l’ouverture d’un consulat à Dakhla.
Si les autorités marocaines se défendent de vouloir tourner le dos au français, la généralisation de l’enseignement de l’anglais traduit un changement de paradigme dans la pensée des citoyens du royaume, que le modèle français ne fait plus rêver.
Pour le président de la Fédération nationale des musées du Maroc, l’évolution du secteur artistique s’explique par une volonté du roi, qui voit dans la culture un élément central de développement.
Si l’avocat de la famille de l’adolescent tué à Nanterre le 27 juin refuse de parler pour l’instant de racisme, il estime qu’en l’absence de danger justifiant la légitime défense nous sommes clairement devant un homicide volontaire.
Quand il avait annoncé son retrait, en 2019, beaucoup pensaient ne plus revoir l’ancien dirigeant du PAM et patron de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Le voici qui réapparaît dans les médias, mais sans préciser ses intentions.
La généralisation annoncée de l’enseignement de l’anglais au Maroc est-elle, en creux, un nouveau signe de prise de distance avec Paris ? Spécialiste des langues, le célèbre publicitaire ne le croit pas, mais confirme qu’un fossé s’est creusé entre Rabat et Paris.
Prônant une opposition constructive, le secrétaire général du PPS a récemment adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement marocain, qui lui a valu une réponse très froide du parti majoritaire. Pour le leader du PPS, l’exécutif aurait pourtant intérêt à dialoguer.
Connu pour croiser le fer régulièrement avec ses homologues algériens sur l’épineuse question du Sahara, le représentant permanent du Maroc à l’ONU n’en demeure pas moins un diplomate optimiste, rêvant d’un Maghreb uni, dont l’impact serait bénéfique sur le développement et la stabilité de toute l’Afrique.
Alors qu’approche la fête de l’Aïd al-Adha, le gouvernement espère combattre la hausse du prix des denrées alimentaires en important des moutons depuis plusieurs pays étrangers. Une décision qui suscite réticences et interrogations chez beaucoup de consommateurs.
Que sait-on du prince héritier qui fête ses 20 ans ce 8 mai ? Pas grand-chose, à part quelques généralités sur son éducation au collège royal ou à l’UM6P. Rien sur ses idéaux politiques, son tempérament, ses ambitions ou sa relation à son père, le roi Mohammed VI.
Dans un contexte de tensions régionales grandissantes, le roi Mohammed VI a nommé un nouvel inspecteur général des FAR, en remplacement du général Belkhir El Farouk. Sans qu’aucune raison ait été officiellement donnée.
Les protestations d’Alger après la nomination d’une diplomate marocaine pour représenter l’Union du Maghreb arabe à l’UA ont suscité une vive réaction du secrétaire général de l’UMA. Qui répond en mettant les Algériens face à ce qu’il considère comme leurs contradictions.
Malgré la proximité intellectuelle entre Hassan II et le socialiste François Mitterrand, les relations franco-marocaines se détériorent dans les années 1990. Le discours de La Baule a été mal perçu, avant que le livre de Gilles Perrault, « Notre ami le roi », ne mette le feu aux poudres.
De l’affaire Ben Barka au récent coup de froid diplomatique, l’histoire des relations entre Rabat et Paris est émaillée de brouilles, évoluant parfois au gré des liens qu’entretenaient les monarques marocains et les présidents français.