Devenu une star au Maroc et bien au-delà, le coach de l’équipe nationale de football est une personnalité à laquelle beaucoup d’entreprises aimeraient lier leur image. C’est l’assureur d’origine sud-africaine Sanlam qui a réussi à le convaincre.
Si elle a réalisé de nombreuses avancées, notamment sur la question du Sahara, la politique étrangère du royaume déconcerte quantité d’observateurs, qui la qualifient d’offensive voire d’agressive. Qu’en est-il vraiment ?
Si Rabat a toujours rechigné, contrairement à Alger, à invoquer les crimes coloniaux, c’est pour ne pas donner au Protectorat français et à l’Espagne plus de place qu’il ne veut leur accorder dans l’histoire du royaume.
À la lisière entre communication, entrepreneuriat et politique, l’ex-bras droit de Driss Jettou est devenue l’une des pièces essentielles du développement de la cité balnéaire du Sahara.
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
Gouailleur, controversé, patriote… Moulay Hamdi Ould Errachid, le président du conseil municipal de la ville la plus importante du Sahara, est un personnage complexe aux multiples facettes que ni l’âge ni ses adversaires ne semblent pouvoir atteindre.
Comores, Sénégal, Côte d’Ivoire, Émirats arabes unis, Gabon, Bahreïn… Pas moins de 28 pays ont ouvert des consulats depuis 2019 à Dakhla et à Laâyoune, donnant corps aux avancées diplomatiques du Maroc sur la question du Sahara.
Considéré comme la plus haute autorité militaire aux États-Unis, principal conseiller de Joe Biden en matière de défense, le général Mark Milley, chef d’état-major des armées américaines, était à Rabat le 5 mars. Une première dans la région. Décryptage.
Dans les affaires ou dans la politique, ils sont depuis des années déjà des noms qui comptent dans le sud du Maroc. Entre Laâyoune et Dakhla, les nouveaux Sahraouis, ce sont aussi eux. Troisième et dernier volet de notre série.
Nés pour la plupart après la Marche verte de 1975, ou trop jeunes lorsqu’elle a eu lieu, ces Sahraouis occupent aujourd’hui des postes de premier plan et incarnent à leur façon ce qu’est la nouvelle élite des régions du sud du Maroc. Deuxième épisode de notre série.
Aux côtés des figures incontournables et des grandes familles, les provinces du Sud marocain ont vu émerger ces dernières années de nouvelles personnalités prometteuses. Parmi elles, trois jeunes femmes dynamiques et déterminées.
Longtemps sous perfusion, les provinces marocaines du Sud sont aujourd’hui l’une des régions les plus dynamiques du royaume chérifien. Le mérite en revient à une nouvelle élite décomplexée qui a rompu avec l’économie de rente et pris son destin à bras-le-corps.
Il y a 47 ans, le 28 février 1976, quelques mois après la Marche verte lancée par le roi Hassan II, le drapeau national était hissé pour la première fois à Laâyoune, au Sahara, marquant la fin de l’occupation des provinces du Sud. Récit de ce moment-clé de l’histoire contemporaine du Maroc par Seddik Maâninou, journaliste et ancien patron de la télévision marocaine.
Alors que le Parlement européen continue à enquêter sur plusieurs pays accusés d’avoir espionné des personnalités à l’aide du logiciel espion israélien, le Maroc, qui fait partie des États mis en cause, contre-attaque. Ses représentants évoquent un dossier vide.
Si l’amitié et la coopération entre Rabat et Washington ont rarement été aussi étroites, cela n’est pas seulement le fait des diplomates « officiels ». Aux États-Unis, où le lobbying a pignon sur rue, le Maroc a su avancer ses pions, alors que l’Algérie et le Polisario ont revu leurs ambitions à la baisse, lui laissant presque le champ libre.
Alors qu’il aurait dû prendre fin le 17 janvier, l’évènement qui se déroule dans les camps de Tindouf depuis une semaine semble s’éterniser, dans une atmosphère électrique sur fond de dissensions tribales.
Les autorités algériennes n’ont pas accordé d’autorisation de vol à l’avion de Royal Air Maroc qui devait transporter la sélection nationale marocaine de football à Constantine.
Margarita Robles s’est rendue dans l’enclave située au nord du Maroc. Un évènement rare et symboliquement fort, qui étonne dans un contexte de détente entre Rabat et Madrid.
Le récent achat de matériel militaire au constructeur indien Tata le confirme : la relation entre Rabat et New Delhi ne cesse de se renforcer depuis le début du règne de Mohammed VI.
Deux ans après la reprise des relations entre Rabat et Tel Aviv, le président israélien, Isaac Herzog, a remercié Mohammed VI pour le « refuge sûr » que le Maroc a procuré aux juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Figure phare du PJD, l’ancien ministre de l’Énergie a mis un terme à ses responsabilités au sein de la formation islamiste dirigée par Abdelilah Benkirane. Pour beaucoup il s’agit du prélude à la création d’un nouveau parti.
Mohammed VI a de nombreux cousins et cousines, enfants des frères et sœurs du défunt roi Hassan II. Si Moulay Hicham, le « prince rouge » reste une exception par ses prises de positions politiques, plusieurs autres occupent des fonctions importantes.
Le frère et les trois sœurs du roi du Maroc sont connus pour leurs engagements, en particulier dans les secteurs humanitaires, sociaux et environnementaux.
Au cœur de la famille royale, on trouve bien sûr les deux enfants du roi Mohammed VI. Moulay El Hassan, le prince héritier en plein apprentissage de son métier de futur roi, et sa jeune sœur Lalla Khadija, déjà appelée à représenter le roi lors de certains événements.
Certains sont des personnalités publiques, d’autres cultivent la discrétion. Frères, sœurs, oncles, tantes ou cousins du roi Mohammed VI, sans oublier ses enfants : Jeune Afrique propose un tour d’horizon en trois épisodes de la famille royale marocaine.
Pour le sociologue, professeur à Sciences Po Aix et chercheur au laboratoire MESOPOLHIS, le parcours des Lions de l’Atlas au Qatar a fait vivre aux Marocains un état de grâce inédit.
La réforme fiscale, et tout particulièrement la très impopulaire retenue à la source, suscitent de fortes résistances. Une grève des professions libérales est annoncée à partir d’aujourd’hui.
Hadj Ahmed Barikallah a longtemps représenté la RASD auprès de pays amis. Constatant que la situation des Sahraouis ne s’améliorait en rien, il a rompu avec le Polisario et lancé son propre mouvement. Troisième volet de notre série.
Hadj Ahmed Barikallah devient, à partir des années 1980, l’un des principaux représentants du Polisario à l’étranger. En Espagne et en Amérique latine, il plaide la cause de la RASD… et découvre l’envers du décor. Deuxième volet de notre série.
Ancien haut responsable du Polisario, Hadj Ahmed Barikallah a rompu avec le front séparatiste et fondé le Mouvement sahraoui pour la paix. Il a raconté à JA son parcours et les dessous de l’organisation. Dans cette première partie, il évoque ses années de jeunesse.